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CONFIANCE - PARTAGE - Page 19

  • Pourquoi Dieu crée l'homme libre (3ème partie)

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    Suite de l’histoire de notre création…

    L’Homme est créé, et a choisi la voie du péché… Chemin laborieux et difficile. Comment l’amener à choisir l’amour, sans porter atteinte à sa liberté, indispensable pour atteindre à l’union à Moi, Dieu ?…

    En fait,…… si l’homme s’interroge sincèrement, il verra qu’en jugeant les autres, il se juge lui-même et perd de sa liberté. En condamnant son prochain, c’est lui-même qu’il condamne. L’homme se gausse même d’un proverbe très connu : «Ma liberté s’arrête où commence celle des autres !» Quelle erreur !!

    C’est son esprit de jugement qui lui fait dire de telles choses. Il considère les actes et les possessions selon son propre jugement, sans tenir compte de la source inépuisable que je suis. L’homme veut s’accaparer les biens sans voir que je suis le plus grand bien, puisque je suis à l’origine de tout. Celui qui vit de ma vie ne manquera de rien de ce dont il a vraiment besoin. Ce ne sera pas forcément la richesse, mais il ne manquera de rien… Il pourra alors laisser son prochain entièrement libre, tout en n’étant lui-même entravé de rien. L’homme sera libre. Totalement libre. Et son prochain ne pourra rien lui enlever de cette liberté.

    Aujourd’hui, l’homme est pécheur, dans un temps de sursis. Je permets qu’il pèche, qu’il détourne le bien en mal. Mais cela n’a qu’un temps. Je ne peux admettre qu’il en soit toujours ainsi pour ma création. La souffrance ne doit pas être un état durable. L’homme doit apprendre à connaitre l’amour, le Véritable Amour. Celui qui n’est que joie, sans plus aucune ombre. Ainsi, aux hommes qui me cherchent sincèrement, qui m’ouvrent leur coeur, je vais effectivement me faire connaitre… et commence l’histoire de ce chemin de rédemption avec Abraham…

    Je me choisi un homme, des hommes, un peuple, etc… auxquels je me fais connaître plus intimement. Ce ne sont pas forcément les meilleurs, mais je les ai choisis car, de mon point de vue de Dieu, ce sont les canaux les meilleurs pour faire connaître au monde entier mes desseins de création, pour me faire mieux connaitre (L’homme pécheur ne peut me voir). Et aussi pour arriver à renouveler en profondeur le coeur de tout homme. Pour le purifier et qu’il devienne blanc comme une première neige immaculée. Pour que tous les hommes aient un jour le choix de l’Amour. Le choix de s’unir à moi pour un bonheur éternel.

    Je sais que le choix contraire entraine une souffrance éternelle, alors certains me rétorquent que ce n’est plus un choix équitable. Mais ce sont là mes limites. Je peux créer des Dieux, pleinement Dieux et heureux, pleinement heureux…… mais ce ne peut être qu’unis à moi. Sans moi, le manque demeure, l’Amour n’est pas total, et c’est une souffrance qui peut ne plus connaitre de fin.

    Ainsi, pour en finir sur le sujet de la liberté, c’est une condition indispensable pour devenir Dieu, unis à Moi, Dieu. Je vous laisse pour l’instant user maladroitement de votre liberté, tout en vous attirant à aller vers des actes d’amour véritables. Je sais que vous en êtes capables.

    Aujourd’hui, j’ai envie de vous dire : «Faites-moi confiance !! Mon objectif n’a jamais été la souffrance. C’est votre choix qui nous a mené là. Je vous envoie mon Fils pour vous dire que cette souffrance, je la fait mienne. Je l’assume car elle trop lourde pour vous. Accueillez Jésus, mon Fils. Il peut vous délivrer de toutes souffrances. Et avec Lui, c’est Moi-même que vous accueillez. Vivez enfin pleinement unis à Moi. Je vous procure alors le repos, dès maintenant et pour toujours.»

    Je vous aime. Avec mes fraternelles salutations. André.

  • Le Dieu innombrable

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    Ma relation à Dieu est personnelle. Je le sais. Je le sens. Il est là. Il m’aime. Il est présent à chacun de mes actes. Il m’accompagne pas à pas. Toujours près de moi, il m’invite à suivre ses pas d’amour.

    Et pourtant !

    Nous sommes des milliards. Entre les six milliards qui peuplent actuellement la planète et tous ceux qui nous ont déjà précédés, je suis en expectative ! À certains moments, je suis pris de « vertiges ».

    Comment Dieu fait-il pour gérer l’univers jusque dans ses plus infimes détails ?… C’est bien là pour moi un profond mystère !

    Dieu prend tous les visages, toutes les formes. Tout est Dieu. Il habite toute sa création. Il prend tous les visages. Nous ne sommes pas hors de lui…… Et en même temps, je ne suis pas Dieu. Je suis distinct de lui. Je peux le prier. Je peux m’adresser à lui. Je le verrai et verrai comme il me voit. Qu’il me tarde de passer le cap !

    Dans l’attente, je vous (re)mets ci-joint un texte très profond que j’aime beaucoup.

     

    Les sentiments que je voudrais avoir à cette heure (et que j'ai actuellement) : penser que je vais découvrir la Tendresse. Il est impossible que Dieu me déçoive, l'hypothèse seule est énorme ! J'irai à lui, et je lui dirai : "je ne me prévaux de rien, sinon d'avoir cru en votre bonté." C'est bien là en effet ma force, toute ma force, ma seule force. Si cela m'abandonnait, si cette confiance en l'Amour me désertait, tout serait fini, car je n'ai pas le sentiment de valoir, surnaturellement, quoi que ce soit ; et s'il faut être digne du bonheur pour l'avoir, c'est à y renoncer. Mais plus je vais, plus je vois que j'ai raison de me représenter mon Père comme l'indulgence infinie. Et que les maîtres de la vie spirituelle disent ce qu'ils veulent, parlent de justice, d'exigences, de craintes, mon juge à moi, c'est celui qui tous les jours montait sur la tour et regardait à l'horizon si l'enfant prodigue lui revenait. Qui ne voudrait être jugé par lui ?

    Saint Jacques a écrit Celui qui craint n'est pas encore parfait dans l'Amour. Je ne crains pas Dieu, mais c'est moins encore parce que je l'aime que parce que je me sais aimé de lui. Et je n'éprouve pas le besoin de me demander pourquoi mon Père m'aime ; ou ce qu'il aime en moi. Je serais d'ailleurs fort embarrassé pour répondre ; même strictement, dans l'incapacité de répondre. Il m'aime parce qu'il est l'Amour ; et il suffit que j'accepte d'être aimé de lui pour l'être effectivement.

    Mais il faut que je fasse ce geste personnel d'accepter. Cela, c'est la dignité, la beauté même de l'amour qui le veut. L'amour ne s'impose pas, il s'offre. Ô Père, merci de m'aimer ! Et ce n'est pas moi qui vous crierai que je suis indigne ! En tout cas, m'aimer, moi, tel que je suis, voilà qui est digne de vous, digne de l'amour essentiel, digne de l'amour essentiellement gratuit !

    Oh ! cette pensée m'enchante ! Me voilà bien à l'abri des scrupules, de la fausse humilité, décourageante, de la tristesse spirituelle.

    Auguste VALENSIN : DÉCOUVRIR LA TENDRESSE DE DIEU

     

    Je vous embrasse tendrement. André.

  • Notre corps en santé

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    Que faire concrètement pour retrouver la santé de notre corps ?…

    En premier lui apporter quotidiennement une nourriture spirituelle, ne serait-ce que 5 minutes par jour.

    Et quelle est cette nourriture spirituelle ?…

    C’est accéder au rien. C’est arrêter toute activité durant au moins 5 minutes. Cela parait simple et en fait cela ne l’est pas. S’asseoir, arrêter de bouger, voir ses pensées sans s’y arrêter et écouter son intérieur, ce n’est pas naturel au départ.

    C’est ce que j’ai appelé « Prière » (cf le Forum en 2014). Dans les faits, une véritable prière n’est pas une suite de mots. C’est bien au contraire une absence de mots pour se laisser habiter par le Silence. Quelle paix dans ces moments. Lorsque le Silence nous habite, nous pouvons goûter à la Vie, à l’Être. Ces moments sont précieux et nous en avons besoin pour persévérer. Si nous prenons ce temps de rien, nous aurons toujours ce dont nous avons besoin. L’Être pourvoit selon notre besoin. C’est là ce que j’appelle notre nourriture spirituelle.

    En faisant cet exercice, immanquablement notre corps nous « parlera ». J’ai mis le mot entre parenthèses car ce n’est pas une parole vocale, mais ce sont des intuitions, des ressentis, des douleurs petites ou grandes, des moments de conforts ou d’inconforts qui ont toutes leurs significations. Ces petites indications nous « disent » les besoins de notre corps. À nous de les entendre.

    Et en prenant l’habitude de les écouter, nous les entendrons de plus en plus, même lorsque nous aurons quittés le moment spécifique de « prière ». C’est être à l’écoute de notre intériorité. Être à l’écoute de notre intériorité, c’est être en prière. C’est là la prière continuelle dont parle St Paul et tous les saints. La prière continuelle n’est pas quelque chose d’abstrait, non, c’est concrètement être présent à l’instant présent. C’est tellement simple, et pourtant si difficile si nous ne prenons pas la décision de s’arrêter un moment par jour.

    La santé est à ce prix. Un prix bien modeste et à la portée de toutes les bourses, puisque financièrement cela ne coûte rien.

    S’arrêter. Être présent. Se laisser remplir du Rien. La Vie est là, en nous.

    Écouter et reconnaitre le Bien qui nous est indiqué. Appliquer ce Bien et être heureux, pleinement heureux.

    Dieu nous aime et moi aussi.

  • Notre corps malade

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    Dans cette lettre, je fais suite à celle de février 2014 que j’ai mise le 28 février dernier sur le blog : « Homme à l’image de la Trinité »

    J’ai supposé, dans ma conception de notre structure humaine que notre esprit est malade, et je suis passé bien vite sur les dysfonctionnements de notre corps. Ce n’est effectivement pas seulement notre esprit qui est malade ; notre corps aussi.

    Il récolte le fruit de déviances à tous les niveaux. Que ce soit de naissance par notre héritage humain, par des agressions extérieures ou par nos mauvaises habitudes de vie. Nos cinq sens sont touchés et notre chair tout autant………

    MAIS………

    Bonne nouvelle,

    notre corps n’est qu’amour devenu matière.

    Qu’est-ce à dire ?…

    Que notre corps, s’il n’est plus maltraité, agressé et empoisonné tendra toujours à revenir vers un état de santé.

    J’ai découvert depuis peu le terme d’Homéostasie. La nature, sous quelque forme qu’elle soit, tend toujours à un équilibre vital. Cela me fait penser à un documentaire sur les cultures intensives en Inde. Certains paysans reviennent à une agriculture biologique. Leurs terres devenues stériles à force de produits chimiques retrouvent, au bout de quelques années sans polluants, un équilibre vital et organique, favorisant des cultures saines.

    Je pense qu’il en est exactement de même pour notre corps. Si nous prenons soin de ne plus l’agresser et de le nourrir sainement, il retrouvera peu à peu un réel équilibre de santé. Que ce soit une santé mentale et une santé physique.

    En disant cela, je ne me berce pas d’illusions. Dans notre monde de consommation, c’est une démarche extrêmement difficile à mettre en oeuvre. Il faut un courage que je n’ai pas toujours. Nous sommes continuellement agressés par des informations et des publicités diverses, jugés par des remarques de personnes ne comprenant pas notre démarche ou alimentés par des nourritures contenant des produits nocifs…… et tout cela presque toujours au nom de notre bien être !

    Oui, il faut un réel courage pour en sortir, pour se mettre à l’écoute de nos réels besoins physiques et mentaux. Parce que, oui, notre corps sait ce dont il a besoin. Et nous ne savons plus l’écouter. Le tumulte ambiant nous assourdit de contre-vérités et de mensonges, même si parfois il laisse passer quelques vérités pour mieux nous tromper par la suite.

    J’essaie tant bien que mal de me mettre depuis plusieurs années à l’écoute de mon corps, et sur tous les plans. Sur certains points cela me réussit bien, mais il y a encore place à bien des progrès.

    Continuons notre recherche de mieux être, au sens premier de « Être ».

    Amicalement. André.

  • Présence

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    Syméon le Nouveau Théologien

    Je sais que descend Celui qui est immobile.
    Je sais que m'apparaît Celui qui demeure invisible.

    Je le sais, Celui qui est séparé de toute la création me prend au-dedans de Lui et dans ses bras me cache,

    Et, dès lors, au-delà du monde entier, je me trouve.
    Mais, à mon tour, moi mortel, moi tout petit en ce monde,
    Je contemple en moi-même, tout entier, le Créateur du monde.


    Et je sais que je ne mourrai pas, puisque je suis au-dedans de la Vie, Et que j'ai la Vie tout entière qui jaillit au-dedans de moi.


    Il est dans mon cœur, Il demeure dans le ciel. Ici et là,
    Il se montre à moi également éblouissant.

    In Kallistos WARE, Approches de Dieu dans la voie orthodoxe, Le Cerf, Paris 2004,p. 66.