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destinée

  • Notre propre caillou blanc

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    J'ai reçu le texte ci-après, et je ne résiste pas à la tentation de le partager avec vous. J'y apporterais seulement une petite précision. Si l'image de la goutte d'eau rejoignant l'océan est très évocatrice de notre destinée (devenir Dieu), elle risque d'induire en erreur en faisant penser que nous serions "dissous" dans l'Être. Au contraire, je pense que nous garderons notre identité propre. C'est attesté par le caillou blanc que nous retrouvons dans l'Apocalypse 2,17. Notre nom nouveau y est écrit. Ainsi notre personnalité n'est pas détruite ; elle unie à l'Énergie Universelle.

    "Comment pouvons-nous connaître Dieu, puisque ce qui est limité ne peut connaître l’illimité ? En tout cas, pas par nos cinq sens. Nous connaîtrons Dieu quand nous entrerons dans son immensité, quand nous nous fusionnerons avec Lui, quand nous ferons partie de Lui. Tant qu’une goutte d’eau est séparée de l’océan, elle ne peut le connaître ; mais quand elle retourne à l’océan, on ne peut plus l’en séparer, elle est devenue l’océan et elle le connaît. Donc, tant que l’être humain reste comme une goutte séparée, il ne peut pas comprendre l’immensité et l’infini de Dieu. Il faut qu’il se fonde, qu’il se fusionne, qu’il se perde en Lui. C’est alors qu’il Le connaît, parce qu’il devient Lui, il est Lui. Mais jusque-là il restera en dehors de Dieu, et il continuera à se poser des questions sur son existence." de Omraam Mikhaël Aïvanhov

     
  • Notre propre destinée

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    Je vous fais parvenir ci-après un très beau texte que m'a envoyé la Chartreuse de Sélignac. J'y trouve seulement un point à redire : "Question à laquelle je ne trouve pas de réponse en moi." .......NON !... Il faut la mettre au positif : "Question à laquelle je peux trouver la réponse en moi." !!!!!!!!!!...................

     

    LA STUPEUR D’ETRE

    Être là, exister nous est tellement familier que nous en prenons rarement conscience ; comme un dû, cela semble aller de soi. La quotidienneté de la vie, avec ses besoins physiologiques, ses rites et ses rythmes, ses relations et ses travaux, voile l’insolite et l’étonnement du simple fait d’exister. Que survienne, à l’improviste, au sein de la banalité des choses, une sorte de coupure, de saisissement, et voilà l’homme ébloui, stupéfié d’être là. La trame de l’ordinaire, du familier se déchire ; l’on perçoit, en fulgurance, l’étrangeté en même temps que la majesté de sa propre existence. Pourquoi et comment, moi qui ne m’éprouve ni nécessaire ni suffisant, suis-je là, conscience de moi-même et du monde qui m’entoure, ouvert à la relation, fait pour la vie. Je reconnais... le prodige, l’être étonnant que je suis (Ps 138,14). Étrange saisissement où la surprise, la stupeur, l’émerveillement, se mêlent à la question lancinant : d’où, pourquoi, pour quelle destinée ? Question à laquelle je ne trouve pas de réponse en moi.

    Faut-il dire de cette expérience qu’elle est philosophique ? N’est-elle pas plutôt le point de départ même de toute réflexion philosophique et religieuse sur l’homme, en même temps qu’elle est une trouée par où s’engouffre en notre être limité et circonscrit l’immense abîme du mystère ? Éprouver cela jusqu’en avoir le souffle coupé et la parole balbutiante, est bien une invitation au voyage. Un chemin se découvre dans l’étroit et pourtant sans limites de mon propre moi : chemin dont je vois le départ mais dont l’aboutissement se perd dans un horizon ineffable.

    Quel mystère que cette conscience vivante reliée à la matière par des fibres multiples, quelle splendeur, quelle merveille d’être ce nœud et ce point où conflue l’univers. Je suis ce point, mais que suis-je ?

    Extrait de UNE ABSENCE ARDENTE de THADEE MATURA