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CONFIANCE - PARTAGE - Page 15

  • Émotions

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    Tiens je viens de lire sur le site "phytospiritualité" une BD sur le traitement des émotions ; je le trouve très intéressant et je vous en mets le lien :

    http://spinescent.blogspot.fr/2017/10/accueillir-lemotion-en-bd.html

    Avec mes meilleurs sentiments. André.

  • Devenir Dieu

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    Devenir Dieu : Cela n’est possible que par grâce. Sans la grâce, vaincre la mort spirituelle n’est pas possible pour l’homme. Et c’est là que se manifeste cet amour incommensurable de Dieu pour sa créature. Même après nous être détournés de lui, il nous reste fidèle et veut notre bonheur. Dieu a des ressources : son Amour.

    Sans porter atteinte à notre liberté, il veut nous amener à ce que nous fassions le choix de l’amour, le choix du pardon, sans jugement. Pour cela, il a un plan simple : il veut se manifester à l’homme ; nous montrer son exemple ; et laver nos fautes de manière parfaite.

    En Abraham, il se choisit un homme ; puis une descendance et un peuple ; fixe quelques règles fondamentales ; envoie des prophètes ayant mission d’éclairer ce peuple sur sa condition ; vient lui-même sur terre pour nous enseigner l’exigence de l’amour qui inclut et dépasse les règles fondamentales ; inspire des disciples pour nous laisser un enseignement écrit ; se choisit des hommes de bonne volonté pour développer et approfondir nos connaissances autant matérielles et scientifiques que spirituelles ; nous fait confiance quant à nos choix……

    Dieu sait que nous réussirons. Dieu sait que la mort de Jésus n’a pas été vaine. Dieu sait que les choix de l’homme vont à lui. Les jours du démon sont comptés.

    Notre mission, si nous l’acceptons : devenir Dieu.

    Pour cela, un seul moyen : la grâce reçue par Jésus, mort et ressuscité pour nous.

    Comment : Que toutes nos actions (et pas seulement nos prières) soient faites par amour. Que toute notre vie soit respiration de Dieu. En bref, que Dieu vive en nous à tout instant. Qu’il se sente chez lui en notre coeur. Qu’il puisse habiter en nous sans restriction. Que le début de la prière du Notre Père soit.

     

    Avec mes tendres pensées.

    Amicalement. André.

  • La crainte

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    La crainte, ce mot utilisé à de multiples passages de la Bible. Je n’ai pas réussi à trouver beaucoup de positif à ce mot dans le dictionnaire, et d’ailleurs, il est tout simplement défini comme un synonyme de peur. Seules les religions en modifient le sens pour introduire une vision positive liée à la connaissance et à l’amour de Dieu.

    Si Dieu est à l'origine de tout l’univers, et c’est ce que je pense, alors Dieu est doté d’une énergie infinie. Tout peut être réduit à néant devant lui. Terreur devant Lui ! Effectivement, dans cette situation, je peux m’imaginer que la crainte revête une peur. Mais quand je sais que ce Dieu est total pardon et amour, cette crainte prend une couleur de paisible confiance en Celui qui peut tout pour nous.

    C’est dans cet état d’esprit qu’il m’est arrivé vendredi dernier un événement peu banal. J’étais sur un chantier pour travailler lorsque, après le repas de midi j’ai commencé à ressentir de fortes douleurs au ventre avec des vomissements. Je ne m’en suis pas inquiété de suite (je suis toujours très optimiste ! cela devrait passer !) et ce n’est qu’au bout de trois heures où nous avons dû appeler le SAMU pour me faire hospitaliser. Autant dire tout de suite qu’il ne s’agissait que de petits calculs dans les reins provoquant une colique néphrétique. Rien de bien grave.

    Mais je vous en parle parce que, à un moment donné, au paroxysme de la douleur, avant que les secours ne viennent, la douleur m’a empêché de respirer. Je suis resté en apnée durant plusieurs minutes, au bord de l’inconscience. À un moment la douleur était encore là mais ne faisait plus mal. Je devais être un peu comateux. Je me suis sérieusement demandé si j’allais reprendre mon souffle ou si j’allais m’éteindre tout simplement. J’étais en paix. Connaissant mon Dieu, j’étais sans aucune inquiétude ou appréhension, attendant simplement la suite. Puis le souffle est revenu tout progressivement………

    Durant mon attente aux urgences, j’ai repensé à cet événement et je pense que la mort corporelle peut être bien douce. C’est d’ailleurs confirmé par le témoignage nombreuses personnes décédées et revenues à la vie. De nombreux livres en parlent.

    Tout ça pour dire que la mort corporelle n’est pas la mort dont parle Dieu à Adam. «L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin, mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.» (Genèse 2 : 16-17)

     

    «Dieu n’a pas fait la mort» (Sagesse 1 : 13) nous dit la Bible.

     

    D’ailleurs, Dieu précise : «…du jour où…» disant par là que la mort est subite, et non pas différée de quelques années.

    Ainsi, lorsque survient l’instant fatidique la Bible dit : «Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus…… J’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché.» (Genèse 3 : 7-10). L’homme est mort dès cet instant. Mort spirituellement. L’esprit de l’homme s’est séparé de l’Esprit de Dieu. Dieu n’a pas voulu cette mort et c’est pourquoi il avait prévenu l’homme. De plus, il n’a pas créé cette mort. Celle-ci n’est que séparation d’avec la Vie que Dieu est.

    C’est cette mort spirituelle que nous avons à vaincre.

    La mort physique n’est qu’un passage vers l’au-delà. Une séparation d’avec notre corps et notre monde connu, certes plus ou moins douloureuse selon notre état d’esprit. La mort physique n’est pas souhaitable, mais infiniment moins douloureuse que la mort spirituelle qui est séparation d’avec la Vie. Ainsi, nous souffrons, non pas de devoir mourir un jour, mais d’être morts, séparé de l’Amour de Dieu.

    Je pense que nous avons tous une tâche à accomplir sur terre ; chacun la sienne. Mais la tâche de l’humanité, c’est de vaincre la mort. Grâce à Jésus et marchant à sa suite nous avons à devenir Dieu.

    «Que la lumière soit !»

    L’esprit de l’homme est suffisamment grand pour percer le mystère de Dieu ; comprendre le dessein tracé de toute éternité ; et se prendre en main pour renverser le désordre créé par le démon qui nous a induit en erreur.

    Prions mes frères pour que toute l’humanité progresse dans la connaissance de notre Dieu d’amour qui nous a appelé à la vie pour notre bonheur éternel.

    Amicalement. André.

     

  • Transcendance Divine

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    Bonjour chers toutes et tous,

    Je vous livre ci-après un très beau texte que j'ai reçu dernièrement et que je trouve très profond. J'aurais cependant quelques remarques à formuler que je vous mettrai en commentaire prochainement. Vous aurez ainsi quelques jour pour méditer ce texte selon votre propre idée avant que je vous livre mon interprétation.

    Très amicalement. André.

     

    A-t-on dit ce qu'est Dieu ? On a dit seulement ce qu'il n'est
    pas. C'est tout ce que l'on peut faire. Nous ne devons pas nous
    en plaindre; nous devons nous en féliciter. Car définir un être
    c'est indiquer ses limites : Dieu n'a pas de limites ; il est l'Infini.
    Cela doit nous ravir et éternellement cela nous comblera. Nous
    pourrons le contempler sans fin, et sans fin nous découvrirons
    en lui des perfections et des beautés nouvelles, et sans fin il
    nous apparaîtra aussi inconnu, aussi inexploré et aussi attrayant
    que si l’œil de nos âmes, agrandi par la clarté du ciel, se levait
    sur lui pour la première fois.
    Dieu est, et c'est tout ce qu'il est. Tout être créé est spécial, il n'est pas seulement un être qui est, il est tel être. Il a
    un nom et une forme qui le distinguent. Sa forme est constituée par ses limites, les lignes qui tracent les bornes où il s'arrête. Il y a un être dont on a tout dit quand on a dit : « Il est. »
    En disant cela, on le distingue de tout. Etre est sa forme, être
    est son nom. C'est le nom qu'il s'est donné lui-même. «Je suis
    Celui qui suis. » Les autres êtres sont tels et tels. Lui, il est
    tout simplement. Il est l'Etre même; si peu que j'ajoute à ce
    nom je le définis, je lui donne des limites, je le borne.
    Voilà la grandeur unique de Dieu, voilà ce qui le met en
    dehors de tout, différent de tout, sur des hauteurs où il n'y a
    place que pour lui, où il demeure seul.
    Longtemps ce mot (Celui qui est) m'a déconcerté : il m'aveuglait par sa lumière ; maintenant, il m'éblouit, mais je ne
    puis pas l'exprimer; il est trop grand pour mes mots ; il les déborde tous et les fait éclater.

    Dom Augustin Guillerand ( chartreux XXème)

    Ecrits spirituels T II Benedette di Priscilla p.257

  • Autre visage de la Trinité

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    Je suis entrain de lire le « commentaire de l’évangile » de Lanza Del Vasto, et je suis sur un passage que je ne peux que vous retransmettre. Il part de la pensée humaine, et l’homme, créé à l’image de la Trinité, donne lieu à un interprétation intéressante qui fonde les trois personnes de la Trinité.

     

    Chapitre IV ; page 68

     

    « À l’intérieur de la pensée, il y a comme un biseau qui la divise subtilement, et cette pensée est donc double dès le commencement, et ne peut pas ne pas être double. Cette dualité n’est pas nécessairement une rupture d’unité car c’est à l’intérieur de l’unité même que cette division se fait. Voilà pourquoi on peut dire que la conscience est un rapport avec soi-même. Comme dans toute surface, si mince qu’elle soit, il y a un avers et un revers, de même la conscience a une face intérieure et une face extérieure. Tout être a un côté non manifesté et un côté manifesté. Soi-même implique cette allée et venue de l’être. Soi est le principe et Même est le retour du principe sur soi-même. Voilà comment tout être est un, et en même temps qu’il est soi-même il est Autre que soi-même, et cet autre est encore lui-même, n’est pas séparé de lui-même. Et tant que cette séparation n’a pas lieu, il y a donc un lien entre l’un et l’autre. Ce lien est le troisième qui unit les deux. »

     

    Je vous laisse « déguster » cette interprétation qui me ravit rien qu’en la relisant.

     

    Amicalement. André.