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Du choix de la liberté

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Un ami m’a demandé un exemple de « c’est MOI qui décide »

Ou dit autrement : « Ai-je déjà posé un acte libre ? »

À l’annonce de la maladie de Maria et de ses implications, j’avais le choix de la laisser partir en maison de repos ou de la faire revenir à domicile. J’ai choisi le retour à domicile.

Oui, tout au long de ma vie j’ai posé (pas toujours) des actes libres et je vais répondre par un paradoxe :

« Plus je fais la volonté de notre Bon Papa, plus je suis libre. »

Je m’en explique.

En Dieu, il n’y a que Bonté et Amour. Il m’a donné la vie par pure bonté et amour. C’est un don gratuit et sans conditions. Un don qu’il ne reprendra pas. Notre avènement à la vie est pour toujours…… quels que soient nos choix.

Si Dieu est Amour, il est aussi Omniscient et Tout-Puissant. Omniscient, c’est à dire que rien ne lui échappe. Il sait tout, connait tout, voit tout. De plus, il sait exactement ce qu’il y a a faire à tout instant et dans toute situation pour poser un acte d’amour pur. Enfin, sa toute-puissance est toujours au service de l’acte pur ; l’acte pur n’est jamais impossible à accomplir.

Pour en revenir à moi, il est bien sûr toujours possible de trouver un tas de raisons à mon choix du retour à domicile de Maria. Je ne nie pas le fait que cela peut aussi m’apporter des satisfactions et que ce choix peut être entaché d’une volonté propre et de raisons secondaires inavouées. Néanmoins, il y a tout de même choix. Pourquoi une solution plutôt que l’autre ? Si je n’avais pensé qu’à moi, j’aurais fait le choix de la maison de repos. Cela aurait été beaucoup plus facile à gérer. Mais Maria, je l’aime, et de ce point de vue, la décision était sans ambiguïté le retour à domicile, quoi qu’il m’en coûte. Rien ni personne n’aurait pu me faire changer d’avis.

Sur le moment, il est difficile parfois de prendre la bonne décision ; mais le temps est un bon révélateur. Aujourd’hui, je sais que j’ai fait le bon choix.

Pour en finir, si je regarde mon passé, je ne peux que constater que mes choix ont été mes choix. Et ma vie s’est déroulée selon ces choix, bons ou mauvais, mais toujours avec une petite voix ténue tout au fond de moi m’appelant à faire les bons choix. Le bon choix, nous n’y sommes jamais obligés, alors que les mauvais relèvent toujours de pulsions que nous ne contrôlons pas.

En faisant un mauvais choix je m’enferme dans mes traumatismes ; en faisant un bon choix je suis libre et reste libre.

Commentaires

  • Etre libre, c'est être libre de papa et maman.

  • La vraie liberté de l'homme est de savoir dire non.

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