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CONFIANCE - PARTAGE - Page 16

  • La Vérité est vivante 1

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    « La vérité est au-delà des mots. Aucune phrase, aussi belle soit-elle ne peut la décrire exactement. La vérité est vivante. »

    Bonjour à toutes et tous,

    Je m’étais noté ce sujet il y a quelques mois et je me réjouis de l’aborder avec vous aujourd’hui. Les mots, ils sont objects. Mais ils sont compris par des personnes qui leur donnent un sens subjectif.

    Pour exemple, je prends la première affirmation de Confiance Partage : « Dieu existe ». Pour moi, c’est une vérité vraie que j’ai vécue dans tout mon être. J’en suis imprégné jusqu’à la plus petite parcelle de mon âme et de mon corps. Je ne peux en douter.

    Mais la compréhension des mots, elle, est subjective. Celui qui entend ces mots ne comprendra pas forcément la même chose. Il n’aura pas le ressenti que j’ai perçu au moment où ces mots se sont inscrits en moi.

    Je vais tout de même tenter de vous en faire comprendre le sens que j’y mets au travers des affirmations de Confiance Partage. 

    Dieu : impossible à définir puisque ce serait l’enfermer dans une définition, lui, l’infini. Néanmoins, je vous invite à vous tourner vers votre intérieur. Dites simplement « Dieu », en vous, et écoutez la résonance que cela suscite en votre intérieur. « Dieu »… « Dieu »… « Dieu »… Ne cherchez pas à le définir, il est Dieu. C’est comme être touché par un beau poème ou une belle musique, c’est au-delà des mots. « Dieu » porte une résonance qui peut nous toucher au coeur, mais c’est au-delà du mot lui-même. Nous sommes en capacité de le toucher du doigt, sans pour autant le voir clairement. Cela me fait penser à la fresque de Michel-Ange de la chapelle Sixtine. Dieu vient nous toucher par le bout du doigt pour nous insuffler une puissance de vie. Cette puissance de vie nous l’avons reçue ; elle est déjà en nous, nous l’avons reçue. À nous de faire le retour vers Dieu en le touchant du doigt. Nous pouvons nous adresser à lui. Il est là, en nous…

    existe : Je vois deux dimensions dans ce mot.
    D’une part l’intemporalité. C’est dire qu’il existe et a toujours existé et existera toujours. Difficile pour nous d’en comprendre tout le sens, pour nous qui sommes dans une temporalité avec un avant et un après. Il est.
    Et d’autres part, j’y trouve une existence indépendamment de tout. Dieu est « en face » de nous. Il ne dépend pas de notre existence. Il n’est pas nous et nous pouvons nous adresser à lui. Lorsque je l’ai rencontré, je l’ai perçu comme un vis-à-vis. Quelqu’un qui s’est présenté à moi pour me dire : « Je suis là ! », simplement. Sa seule présence suffit. Dieu est là. Quelle paix !

    Regardez en vous. Dieu existe. Dieu est là. En vous et tout autour de vous. Tout ne vit que par participation à son existence. Les deux seuls mots « Dieu existe » ne suffisent pas à dire ce qu’ils représentent. Nous, sujets, avons à en faire vivre le sens. La Vérité est vivante.

    Que vous soyez habités de cette présence. Amicalement. André.
     

  • La Vérité est vivante 2

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    Je ne sais si le mois dernier je vous ai fait toucher Dieu du bout du doigt. Avez-vous conscience de son existence ? Si oui, je m’en réjouis ; Si non, gardez patience, cherchez-le encore et encore ! Il se laissera trouver !

    « Dieu existe » est la première affirmation, mais la deuxième est tout aussi importante : « Il nous aime ».

    Il : plutôt que « Dieu », j’ai préféré mettre le pronom « Il ». C’est volontaire. « Il » nous introduit dans une valeur indéfinie. « Il » n’a pas de nom pour être défini, mais « Il » représente quelqu’un. Ce n’est pas « on » nous aime, complètement indéfini. C’est « Il » qui nous aime, « Lui », Celui, toujours vivant, qui veille toujours sur chacun de nous. Il n’est jamais loin. « Il » « est » « là » ; trois mots qui peuvent être pris séparément et qui se rejoignent pour nous dire sa présence éternelle.

    nous : son amour ne va pas à n’importe qui. Dieu est amour et il aime toute sa création. Mais il s’adresse aussi particulièrement à nous, personnellement. Comme si notre pauvre condition humaine aiguisait encore plus sa soif de nous aimer. Nous avons de la valeur à ses yeux. Nous sommes chacun unique dans sa pensée et dans son attention. Et en même temps nous sommes un. Unis dans notre humanité.

    aime : que dire de l’amour ?! Rien. Nous savons tous de quoi l’on parle. Ce sentiment merveilleux qui nous subjugue à certains moments et qui nous laisse dans la détresse lorsqu’il vient à manquer. Nous ne pouvons vivre sans amour. Rien ne peut compenser un manque d’amour. Et quand il est là, c’est la plénitude. Nous sommes comblés au-delà de toute expression. C’est indéfinissable et merveilleux.

    Dieu existe ; Il nous aime ; cela pourrait presque suffire, mais nous aborderons le mois prochain la troisième affirmation : « Il est plus que trois et toujours un ».

    Amicalement. André.

  • La Vérité est vivante 3

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    « Il est plus que trois et toujours un » ; troisième affirmation de Confiance Partage et qui est aussi pour moi une vérité.

    Il est plus que trois : c’est pour moi affirmer un Dieu Trinitaire, Père-Fils-Esprit, tout en y intégrant le plan de Dieu. Dieu, de toute éternité, sans commencement ni fin, est, et est Trinité. Mais dans son bonheur ineffable et sa joie communicative, il veut y associer d’autres personnes, d’où la création. Il veut créer d’autres semblables à lui, d’autres Dieu, tout aussi pleinement heureux. Ainsi de trois personnes, il passe à une grande multitude.

    et toujours un : mais,… car il y a un mais, l’incréé ne peut se créer lui-même. On est créé ou incréé ; les deux ne sont pas compatibles. Il crée donc des personnes capables de le recevoir, lui, en plénitude. L’homme est appelé à recevoir tout de Dieu. Toute sa vie, toute sa puissance et tout ce qui fait son bonheur, et ce, pour toujours. Ainsi les hommes ont été pressenti pour devenir Dieu. Et je le mets au singulier car Dieu n’est pas multiplié pour autant. Il reste le seul et unique Dieu, les hommes-Dieu ne faisant qu’un avec lui.

    C’est là, pour moi, tout l’Amour de Dieu. Il ne peut donner plus, puisqu’il se donne lui-même. Et c’est là ce que je tiens pour vrai, pour une vérité vraie.

    Et je le tiens pour vrai car je l’ai expérimenté. Mon corps s’en souvient, même si les mots sont impuissants à retraduire ce vécu. Mais je sais que je dis vrai car d’autres, beaucoup d’autres l’on expérimenté, et ils en sont arrivés à la même conclusion. Les témoignages ne manquent pas, mais bien souvent nous y restons sourds.

    Les mots peuvent être un piège. Il n’y a qu’à prendre la bible. En la relisant avec ce fond de vérité, tout prend sens. Et pourtant, vu le nombre de religions du Livre, il est très facile d’en faire d’autres interprétations, voire même d’en affirmer tout le contraire !

    Seul le vécu permet de ne pas se tromper. Allez jusqu’au bout de vos affirmations. Mettez-les en pratique. Et analysez-en le résultat.

    Dieu nous aime. Si nous nous adressons sincèrement à lui, il ne peut que répondre. Son amour le pousse à nous répondre…… mais pas toujours comme nous le pensons. Soyons attentifs à tous les signes qu’il place sur notre chemin. Et c’est tous les jours, à tout instant, qu’il nous parle. Ne restons pas sourds et aveugles.

    Seigneur, guérit nous de notre cécité… et nous verrons la Lumière !
    Seigneur, guérit nous de notre surdité… et nous entendrons la Vérité !

    Je vous embrasse. André.

  • Notre chemin ; tâche et grâce

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    Dernièrement, je vous ai entretenu de notre chemin, unique. Mais comment suivre ce chemin pour accomplir notre tâche ?… Par grâce !

    Le quotidien est parfois «pesant» !! Qu’il est donc difficile parfois de faire le choix de son chemin ; et même si l’on ne suit pas son chemin, le quotidien peut être pesant. Pour beaucoup, la vie est un fardeau. Pour moi aussi, cela a été le cas. D’autant plus lorsque je ne voyais plus de sens à ma vie. Même après ma rencontre avec Dieu, ce Dieu d’Amour, cela n’a pas toujours été rose. Bien des fois, je me suis levé, difficilement, en me disant à quoi bon ?

    Mais je me suis levé…… et aujourd’hui je m’aperçoit que c’est sa grâce qui était présente. Tous les jours, il m’appelle à me lever, à me relever, à continuer mon chemin. Et je continue avec aujourd’hui une différence : c’est que je lui ai remis mon avenir entre ses mains.

    J’ai dit que j’étais sur mon chemin, et j’en suis persuadé. Que ce chemin porte des fruits, cela ne m’appartient pas. D’autant plus que mon comportement a été loin d’être irréprochable. S’il doit y avoir des fruits, ce ne sera pas d’abord grâce à moi.

    Ma tâche, je pense l’accomplir tous les jours, avec plus ou moins de réussite. Mais surtout, je l’accomplis sous son regard. C’est lui qui veille à organiser ma vie, et moi à m’efforcer de discerner et d’accomplir sa volonté. Ce n’est pas une démission de ma part. Comme je l’ai déjà dit : «Dieu sait exactement ce dont j’ai besoin». Et suivre sa volonté, c’est faire exactement ce qu’il y a de mieux pour moi et pour les autres. Pourquoi inventer un autre chemin qui sera forcément plus ardus et pesant,… et moins fructueux !?!

    Dans une telle attitude, sa grâce est toujours présente. La grâce, c’est cette énergie qui nous soutient en toute occasion et qui nous fait avoir des ailes. Le chemin devient léger ! Et cela devient léger tous les jours…… à condition de faire sa volonté.

    En fait, si le chemin devient pesant, c’est que nous nous détournons de lui. La grâce vient à manquer car Dieu ne peut nous soutenir continuellement dans un chemin d’égarement.

    Et toi, Marie, Mère de toutes grâces ; canal immaculé par qui Dieu se coule jusqu’en notre pauvre humanité sans s’altérer : «Prie pour nous». Amen.

    En ces fêtes de fin d’année, je vous souhaite bien du bonheur.

    Fraternellement. André.

  • Notre chemin

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    Bonjour chers lecteurs,

    Je cherchais le sujet de ce mois quand ma soeur nous a parlé des curés indépendants de ses paroisses. Cela m’a donné l’idée de parler de notre indépendance fondamentale vis à vis de tout chemin que l’on voudrait nous tracer.

    J’avais parlé dernièrement de notre liberté tout aussi fondamentale pour atteindre à notre salut : Dieu. Selon moi, cette liberté est doublée de la nouveauté de notre propre chemin. Nous avons été créés uniques. Il ne peut y avoir deux hommes ou deux femmes identiques. Certes il peut y avoir des similitudes, mais fondamentalement, nous sommes tous différents, uniques.

    Dieu, notre origine, nous a voulu personnellement. Il nous aime personnellement. Il est attentif à chacun d’entre nous. Et il a un plan différent pour chacun d’entre nous. Pour nous permettre d’atteindre au but de notre vie, il a aussi un chemin à nous faire prendre qui est tout aussi unique et personnel, tenant compte même de nos rebellions.

    Lorsque je regarde le chemin par lequel il m’a conduit, je suis tout autant surpris et émerveillé de l’immensité de sa sagesse. Durant des années, il m’a laissé tâtonner, me heurter à des incompréhension pour m’amener progressivement à la recherche du sens profond de notre existence. Il a pu alors se révéler à moi, me dire son amour pour moi.

    À partir de là, il m’a appris à entrer dans son plan de salut. Il ne l’a pas fait d’un coup de baguette magique. Il a pris le temps de mes lourdeurs et de mes à priori. Il m’a fait traverser chacune des épreuves dues aux dérèglements de notre révolte humaine avec à chaque fois un enseignement positif.

    Aujourd’hui, je peux dire qu’il m’a conduit jusqu’à la vérité, sans me brusquer, en respectant mon humanité, et en me laissant justement cheminer selon mon humanité. Il ne s’est pas imposé à moi, pas plus qu’il ne m’a imposé une vérité. Non, le terme exact est qu’il m’a conduit à la vérité par un chemin d’homme et de réflexion humaine. De fait, aujourd’hui je me sens totalement libre… et heureux ! Plus rien ni personne ne peut me contraindre. Je suis sur mon chemin, en Sa compagnie.

    Mon but est atteint et ne l’est pas. Il est atteint parce que je suis en paix, tranquille en la compagnie de Dieu, et en lui rien ne nous est impossible. Et il n’est pas atteint car il me reste encore de le voir, être un avec lui dans la claire certitude de notre union.

    Pour en revenir au sujet «chacun son chemin», c’est effectivement à chacun de ne pas se laisser mener par qui que ce soit où il ne veut pas aller. Nous pouvons parfois prendre le chemin indiqué par d’autres, mais c’est en toute liberté, parce que cela nous convient. Et si je demande mon chemin, c’est avant tout à Dieu qui, lui seul, connait le meilleur chemin pour me conduire à lui.

    Qu’il soit notre guide et notre chemin, lui qui nous aime de toute éternité.

    Amicalement. André.