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CONFIANCE - PARTAGE - Page 22

  • Croire en Dieu

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    Ci-après, je vous cite un extrait d'un texte qui m'a été transmis avec le lien du site. Les partisan de la croyance en l'inexistence de Dieu ne peuvent que rejeter de tels témoignages. Dieu existe et nous en avons des preuves par les témoignages des hommes ayant eu contact avec LUI de diverses manières.

     

     

    Phytospiritualité

     

    dimanche 6 septembre 2015

    Au sommet du Hoggar avec Eric-Emmanuel Schmitt

    À l’âge de 28 ans, cet auteur à la renommée internationale a vécu une conversion fulgurante. Passé sa Nuit de feu, titre de son nouvel ouvrage (Albin Michel), sa philosophie de l’absurde s’est métamorphosée en une confiance dans le mystère, comme promesse de sens.

     

    Je suis perdu au milieu du désert, sans eau ni vivres. Dans une exaltation joyeuse, je viens de dévaler le mont Tahat, plus haut sommet du Hoggar, perdant au passage tout mon groupe. La nuit tombe et avec elle le froid. Le vent se lève et avec lui la peur d’avoir peur. Je me creuse un lit dans le sable, ensevelissant mon corps désormais figé dans la torpeur. Combien de temps tiendrai-je ?

     

     Au bout de quelques minutes, je sens mon corps se diviser en deux. L’un reste à terre, l’autre s’élève dans les airs. À la sensation de démembrement, s’ajoute celle d’un allongement infini. Je suis aussi grand que le désert, ne fais qu’un avec l’univers. Je m’approche d’une Force fondamentale et me fonds en elle. Totalité. Plus de temps, plus d’espace. Béatitude. Paix. Lumière. Tout a un sens. Tout est justifié. J’entre dans un Feu. L’éternité dure toute la nuit. De retour dans mon enveloppe charnelle, je tente de trouver des mots. Cette Force n’a pas décliné son identité. Tout allait au-delà du langage, du concept. Dieu ? Oui, Dieu, puisque c’est ainsi que l’appellent les hommes. Quoi qu’il se passe désormais, je suis habité par la confiance et la joie. Que je meure ou vive, cela sera en tant que croyant.

     

    Le site :

    http://spinescent.blogspot.fr/2015/09/a-lage-de-28-ans-cet-auteur-la-renommee.html

     

  • Du possible à l'impossible

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    Une réflexion me vient d'un texte de Bernard Feillet (« Les arbres dans la mer » Desclée de Brouwer) :

    "…Il revient à chacun, c'est le travail d'une vie, de relier l'expérience du passé à l'épreuve du présent dans l'annonce de l'avenir…" (p 140-142)

    Cette première citation me semble tout à fait juste. Nous avons, dans le présent, la belle tâche de faire le lien entre passé, présent et avenir. C'est grâce à l'héritage de tous nos ascendants que nous sommes là aujourd'hui, et nous avons à l'assumer et à le prolonger vers le but qui nous est promis : Dieu lui-même.

    Et aussi ce passage que je trouve vraiment difficile de compréhension :

    "…Le courage d'être est l'entreprise de vivre, d'investir sa vie dans la limite de l'amour. Pour ne pas être une illusion, l'amour relève du courage du possible et non pas de l'impossible du désir.
    Ce courage est la tentative d'aimer. Alors l'impossible du désir ne conduit pas au désespoir de la limite, il libère le possible de l'impossible. Aimer est l'entreprise libérée qui assume tous les désirs dans la permanence du désir infini…" ( p 67-69)


    Je vous en donne mon point de vue, et vous me direz ce que vous en pensez…

    Pour moi, il n'est rien d'impossible, la seule condition étant de demeurer dans l'amour. Mon désir le plus élevé — devenir Dieu — n'est plus de l'ordre de l'impossible. C'est devenu possible par l'incarnation du Fils. L'accès à la Divinité nous est devenu possible. À Dieu tout est possible ; Que pourrait-il nous rester d'impossible ?…

    L'impossible du désir est, pour moi, devenu une réalité tout à fait possible… même si elle n'est peut-être pas pour tout de suite… mais avec certitude pour demain.

    Le courage d'être est donc d'accomplir MA tâche, celle pour laquelle je suis né, en réalisant MA part de contribution à la construction de la Jérusalem nouvelle. J'entre dans l'impossible si je veux en faire trop, ou si je m'écarte de MON chemin. Je n'ai pas à réaliser l'impossible ! Mais j'ai à réaliser ce pour quoi j'ai été créé. ET ÇA, C'EST POSSIBLE !!

    Ainsi, libéré du désir d'accomplir à moi seul la totalité du chemin vers la Divinité, je me concentre sur mon action présente que Dieu me donne la force et l'intelligence d'accomplir parfaitement.

    Dieu nous aime. Alleluia !

    Et moi aussi. André.

  • Dieu nous a aimé jusqu'à s'abaisser.

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    Ces derniers temps, j'ai écouté plusieurs passages du CD du philosophe André Comte-Sponville où il développe pourquoi il ne croit plus à l'existence de Dieu. Pour aujourd'hui, j'ai retenu un passage qui me parait très intéressant et significatif. Il dit ne plus croire, en partie à cause du Dieu faible présenté par certains. Jésus dans la crèche et Jésus sur la croix, montrant l'impuissance de Dieu, à un point tel que, pour André Comte-Sponville, il ne peut admettre que ce soit l'œuvre d'un Dieu, mais plus simplement l'œuvre d'un homme, et seulement d'un homme.

    Saint Paul a bien dit que la vie de Jésus est scandale pour les Juifs, et folie pour les Grecs, mais pour nous que représente-t-elle ?…

    Pour moi, c'est l'Amour au plus haut degré. Si Jésus avait manifesté sa toute puissance, cela aurait eu pour conséquence de nous condamner irrémédiablement. Nous n'étions pas prêts à recevoir le pardon de Dieu. Dans notre aveuglement du péché, nous nous serions perdus. Dieu se serait affronté directement à l'homme et, comme je crois effectivement à la toute puissance de Dieu, nous aurions été immanquablement perdant. À disputer contre Dieu, nous aurions été comme Job, tout petits devant le Créateur. Job, dans sa sagesse, s'est tu ; nous, nous nous serions révoltés jusqu'à se perdre…

    Or Dieu nous aime. Il ne veut pas que nous nous perdions. Il nous laisse alors encore un temps. Il s'efface. Et comment nous montrer toute la nocivité de nos péchés ?… En nous montrant son corps crucifié par notre aveuglement…

    Dans sa naissance et sa mort, Dieu ne nous montre pas de faiblesse, mais Son choix de ne pas nous écraser ; Son choix de se faire petit ; Son choix de se mettre à notre portée ; Son choix de se présenter comme notre frère ; Son choix de porter nos souffrances avec nous. Il s'est fait homme, pour être à notre niveau. Vous savez, quand on veut capter l'attention d'un petit enfant, il est souvent utile de s'abaisser à son niveau pour le regarder dans les yeux. Dieu a fait de même. Il est descendu à notre niveau pour nous dire son Amour pour nous. Pour nous dire le pardon qu'il veut nous offrir. Dieu n'est pas faible. Il est au contraire suffisamment grand pour supporter notre misère, et nous rejoindre là où nous sommes.

    Nous ne sommes pas les esclaves de Dieu. Dans sa toute puissance, il aurait pu nous contraindre à marcher droit, mais il nous veut libre. Il aurait pu nous effacer de la création, mais il nous veut vivants. Il aurait pu n'en sauver que les meilleurs, mais il veut nous sauver tous.

    Il nous laisse alors encore un peu de temps. Comprenons son message : Dieu nous aime. Il veut nous faire vivre de Sa Vie. Il veut nous amener à être son égal. Et pas seulement moi, mais TOUS les hommes. Dans Son plan, il a choisi de s'effacer pour un temps, pour nous laisser encore un peu de temps. Il croit en nous. Il sait que nous réussirons à comprendre son message. Il sait que nous réussirons à pardonner comme lui-même nous pardonne. Que nous réussirons à aimer comme lui-même nous aime !…

    Avec toute mon amitié. André.

  • Suivre le chemin de l'Esprit d'Amour

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    Les mois passent à grande vitesse !! C'est du moins l'impression que j'en ai. Déjà un an que ma vie a pris une autre orientation. Il y a un an, j'ai pris la décision d'assumer pleinement mes choix, sous le regard de Dieu, et par Lui avec Lui et en Lui, pleinement uni à Sa volonté. Tous les jours, à tout instant, vérifier en moi-même si je suis bien sur le chemin qu'Il a rêvé pour moi.

    Et ça marche !! J'ai passé une année de bonheurs. Tout m'a réussi. Cela n'a pas évité les difficultés, bien sûr, mais toujours, il y a eu le plaisir de marcher avec Dieu. Chaque jour, cela n'a été que du bonheur………… Et pourtant, par contre, là, dernièrement, je me suis frotté à l'orgueil.

    Suivre les indications de Dieu m'oblige à naviguer à vue. Je ne sais pas quel sera le chemin pour l'instant d'après. Dernièrement, donc, j'ai fait l'expérience de faire à nouveau ma propre volonté, et non plus ce qu'Il me suggérait. Je faisait un exercice de répondre aux intuitions de mon corps, et, subitement, je me suis rendu compte que je n'étais plus dans l'écoute de mon corps, mais dans l'écoute de mes réflexions, de mes vains calculs. L'orgueil avait pris les commandes de mes actes !

    Aïe, aïe, !! Rien de grave bien sûr, puisqu'au moment où je m'en suis rendu compte, j'ai pu me corriger. Mais plusieurs fois ces jours-ci, je suis retombé dans ce travers ! J'en viens à me dire que j'ai vécu une année de grâces. Et comment retrouver cet état de grâces ?…

    La réponse est simple : en LUI faisant confiance.

    Comme je l'ai souvent dit : Dieu ne veut que notre bonheur. L'écouter, c'est vouloir le bonheur de tous et de moi-même par la même occasion. Pour moi, c'est souvent l'inquiétude qui me tire hors de moi-même. Je me rends compte que je ne suis plus dans l'écoute de mon intériorité, lorsque je me soucie d'hier, de demain, de mes capacités ou de mes incapacités, du temps qui passe, de ce que j'ai fait ou pas fait, ou aurait pu faire, des mille petits tracas qui me viennent à la réflexion……

    Puis, je rentre en moi-même pour me rendre compte de l'inanité de ces spéculations. Dieu m'aime ; ai-je fait de mon mieux ? ; que la réponse soit oui ou non, ce qui importe maintenant c'est que l'acte présent réponde à ce que Dieu attend de moi. C'est le meilleur acte que je puisse poser maintenant. Toutes les sagesses nous disent de vivre pleinement l'acte présent. Et toutes les sagesses ont raison sur ce point. L'acte présent est le seul espace qui nous est offert pour agir sur le monde.

    Je nous souhaite alors que nous soyons pleinement conscient de chacun de nos actes, pleinement en accord avec notre intériorité profonde, là où l'Esprit nous souffle comment aimer……

    Fraternellement avec vous. André.

  • Réflexions sur la souffrance

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    Chers amis de confiance partage ; Dieu nous aime,

    souffrances du christ // souffrance des enfants qui meurent // pourquoi Jésus devait-il mourir…
    Guy Gilbert n'a pas de réponse à la souffrance ; il se tient devant la croix………

    Et aujourd'hui, je souhaite approfondir cette question de la souffrance. Je me rends compte que c'est un des sujets qui nous éloigne de Dieu, et surtout qui nous rend difficile d'entendre parler d'un Dieu d'Amour. Comment un Dieu d'Amour qui a tout créé peut-il laisser des enfants mourir. Comment peut-il "mettre au monde" des hommes et des femmes, alors qu'il sait très bien qu'ils vont souffrir avant de mourir un jour ?…

    C'est bien beau de savoir que Jésus est mort sur une croix ; cela n'empêche pas MA souffrance… ni celle des autres d'ailleurs… De là le raccourci de certains disant que Dieu a créé la souffrance pour nous enseigner ou pour nous ramener dans le droit chemin, il n'y a plus qu'un pas.

    ET NON !!… DIEU NE VEUT PAS LA SOUFFRANCE !!… PAS PLUS QUE CELLE DE SON FILS.

    Alors, pourquoi la souffrance ?… J'avoue que cette question m'a profondément taraudé lorsque j'étais en Chartreuse, sans pouvoir y trouver une réponse. Surtout lorsque l'on dit que Jésus a souffert pour nous. S'il a souffert pour nous, pourquoi devons nous encore souffrir ?… Si Dieu est tout puissant, pourquoi ne peut-il nous éviter la souffrance ?…

    …Et j'ai continué à souffrir durant plus de 20 ans…… Mais j'ai trouvé finalement une réponse que je veux vous soumettre. Dites-moi ce que vous en pensez.

    La réponse que j'ai trouvée : la souffrance vient de l'homme.

    Par le péché, l'adam s'est coupé de l'intimité avec Dieu "… je me suis caché…" Gn 3,10. Je pense que, en Dieu, il n'y a pas de souffrance. Si nous renouons notre intimité avec Dieu, nous sortons du cycle de la souffrance. Je sais que je vais en choquer certains, mais je pense que Dieu ne souffre pas. Alors, Dieu a pris chair pour porter nos souffrance. Jésus a réellement souffert. En Jésus, Dieu a souffert. S'il n'avait pas pris chair, Dieu n'aurait pas souffert. Mais son amour pour l'homme est tel, qu'il ne peut pas rester indifférent à notre souffrance…… Il a pris chair…… En portant nos souffrance, il a assumé la révolte qui sourde en nous lorsque nous souffrons. Il a présenté cette souffrance à son Père, et il a obtenu le pardon de nos péchés.

    Celui qui vit en Dieu ne souffre plus. En fait toute la difficulté réside à se détourner du péché pour ne faire QUE la volonté de Dieu. Il n'y a alors plus que bonheur. Ce n'est certes pas toujours agréable ou confortable de faire la volonté de Dieu, mais assurément, cela évite toute souffrance si nous arrivons à faire sa volonté et à lui faire confiance. Dieu ne veut que notre bonheur. Faire sa volonté, c'est vouloir notre bonheur ; summum de la liberté, puisque nous aspirons tous au bonheur.

    Sortir de la souffrance nécessite de se réconcilier avec Dieu. Comment ?… En se réconciliant avec sa famille, avec ses amis, avec ses voisins, avec tous les hommes, quoi qu'ils aient fait, et surtout avec soi-même. Arrêtons de juger, de nous juger. Dieu nous aime ; nous aussi, aimons. Pas seulement du bout des lèvres, mais en vérité. Faire SA volonté, c'est aimer. Ne jugeons pas le voisins pour savoir s'il fait la volonté du Père ou pas. En toute simplicité, aimons et efforçons-nous à aimer comme LUI nous aime.

    Je vous embrasse toutes et tous en Jésus. André.