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CONFIANCE - PARTAGE - Page 17

  • bilan de l'Association Confiance Partage et suite

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    Bilan après 7 années de fonctionnement de l’Association Confiance-Partage.
     
    Cette année, l’assemblée générale a été limitée au strict minimum, à savoir, une relation téléphonique entre les administrateurs de l’Association. Les raisons en sont bien simples, les adhérents ne sont pas au rendez-vous……
     
    Je ne m’en attriste pas car durant ces sept années, par le biais de l’association, j’ai eu le bonheur de côtoyer et de discuter avec des personnes de valeurs, même si nous n’étions pas toujours tout à fait en accord. Mais c’est peut-être aussi cela qui en a fait la richesse !…… Je pense à Annie, François, Christian, Georges, Giovanni, Hélène, Henri, Jean, Joel, Madeleine, Maggy, Maria, Marc, Marguerite, Marie-Claude, Marie-Louise, Marie-Rose, Monique, Najat, Patrick, Paul, Philippe, Pierre, Sylvie, Thérèse,…… et encore probablement d’autres qui ne me viennent pas en tête sur le moment.
     
    Je m’interroge néanmoins sur la continuité de l’Association Confiance Partage. Faut-il persévérer ou arrêter ?…
     
    Je vais attendre de voir…… J’ai réglé la facture pour la reconduction de l’hébergement du site internet — la seule dépense annuelle s’il n’y a pas de mise à jour à faire — et je pense que, sans nouvel événement d’ici octobre 2017, je ne renouvellerai pas pour l’année suivante.
     
    Comme je l’ai dit, je reste tout à fait serein et, pour moi, cette Association de Confiance et de Partage est très positive. Je me suis enrichi pleinement des partages. J’ai donné, mais j’ai aussi beaucoup reçu.
     
    Dans les prochains temps, j’envisage de ne plus écrire sous forme de lettre mensuelle. Ce n’est pas une grève, mais un temps de répit en attendant la suite. Je vis toujours — ou du moins autant que possible — sous le regard bienveillant de notre Père Bien Aimé, et je ressens le besoin de faire une pause. Tout de que j’avais à dire a été dit et je n’ai, pour l’instant, rien à ajouter.
     
    Dieu nous aime et nous veut aussi grand que Lui, unis, ne faisant qu’un avec Lui. Et en Lui, nous nous unissons. Que dire de plus !!
     
    Moi aussi je vous aime et vous dit à bientôt.
     
    Très amicalement. André.

  • Le port du niqab ; atteinte à la liberté ?

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    Selon moi, oui. J’ai beau tourner le problème dans tous les sens, j’y trouve toujours une atteinte à la liberté. Essayons de voir le problème sous plusieurs angles.

    • La personne le porte parce qu’on lui a dit de le porter (mari, famille ou autre) : il n’y a pas grand chose à en dire, car la personne est sous contrainte ou influence d’une autre personne. C’est un manque de liberté évident.
    • La personne le porte pour protéger son image : que ce soit par peur des autres ou par manque de confiance en soi, là aussi la personne a à se libérer de ses peurs ou des contraintes qui émanent d’une mauvaise image qu’elle a d’elle-même. Quel que soit notre physique, nous sommes tous aimables. « Notre corps n’est qu’amour devenu matière » nous dit l’ange de Gitta Mallasz. Nous avons à l’assumer tel qu’il est. S’il est difforme ou malade, nous n’avons pas à en avoir honte. Le péché (le notre ou notre héritage humain) a pu le rendre ainsi. Nous avons à nous mettre à son écoute pour le comprendre, l’assumer et vivre en harmonie avec. Nous n’avons pas à le cacher car les autres ne peuvent aimer un tas de chiffons, mais ils peuvent nous aimer tels que nous sommes.
    • La personne le porte par conviction religieuse : c’est là la question la plus ardue. Au nom de la liberté de pensée, doit-on ou pas interdire le port du niqab ? Je dois dire que pour moi, la question se pose un peu dans les mêmes termes que pour les deux premiers points :
      • Premier point, l’on peut penser que Dieu a dit de le porter : cela revient à dire qu’il s’agit d’une obligation, et donc d’une perte de liberté. Cela me fait penser au moment où j’ai reçu l’appel de rentrer en chartreuse. Cela a été pour moi un choix de vie. Je me suis retiré du monde en toute liberté. Le choix des habits à porter (la robe monastique) n’étant là que pour une question pratique et pour éviter un effet de mode, une recherche de plaire. Les femmes portant le niqab auraient-elles la même démarche intérieure ? Je serais heureux qu’elles m’en donnent leur point de vue. Dans l’attente, je soupçonne que c’est pour elle une contrainte et non un choix. D’autant plus que comme ce vêtement couvre de la tête au pieds, il doit être inconfortable au possible !
      • Et second point, ce serait pour se protéger, pour ne pas être abordé par des inconnus : pour moi, une femme libre est capable de dire non, de se faire respecter. Je parle là d’un point de vue Français, bien sûr. Notre société a mis en place des lois qui permettent à tout individu de s’assurer du respect d’autrui. En portant une tenue décente et en fréquentant les lieux publics aux heures habituelles, je ne vois pas quels risques ces femmes encourent. Le port du niqab peut même être considéré par certains comme une provocation, et engendrer de la violence. Cela a un effet inverse du motif initial.

     

    En conclusion, je suis pour la liberté de pensée et la liberté de choix de vie. Néanmoins, je considère que le port du niqab atteste d’une perte de liberté de la personne elle-même, quand bien même elle ne le vivrait pas ainsi. Dans son mode de pensée, elle peut très bien ne pas avoir conscience de cette perte de liberté.

    Interdire le port du niqab dans les lieux publics, c’est inviter ces personnes à retrouver leur état de femmes libres et aimables, telles quelles sont, avec leurs qualités et leurs défauts ; comme nous-même d’ailleurs.

    Amicalement. André.

  • Le chemin du bonheur

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    « Quand Jésus fut amené devant Pilate pour être jugé, celui-ci lui demanda : « Es-tu le roi des Juifs ? » et Jésus répondit simplement : « Tu le dis. » Mais il ajouta : « Mon Royaume n’est pas de ce monde ». Car Jésus n’avait aucune ambition terrestre. Pour lui la véritable royauté était la royauté céleste ; il ne confondait pas non plus la gloire humaine et la gloire divine, et il ne confondait pas non plus les biens temporels et les biens spirituels. C’est ce qui apparaît déjà dans l’épisode où les pharisiens l’interrogent sur l’impôt dû à César ; il se contente de leur répondre : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. »

    Si vous voulez devenir un véritable disciple de Jésus, tâchez aussi de ne pas confondre la terre et le Ciel. Et surtout, gardez-vous de penser qu’un engagement spirituel doit vous apporter des avantages matériels. »

    Omraam Mikhaël Aïvanhov

    J’ai reçu ce texte il y a déjà quelques temps et j’y avais fait une première réponse :

    Pour moi, il y a une correspondance entre les deux domaines. Si tu ne cherches pas une gloire terrestre, cela permet de réaliser ce que l’on a réaliser sans inquiétude, au moment juste et en trouvant la paix. C’est donc que le ciel est connecté au monde présent. Le tout, pour moi est de faire passer le Ciel avant le Terrestre, sans négliger ni l’un ni l’autre. Notre activité s’inscrit dans le Terrestre. Lorsque Jésus a commencé son ministère, après 30 ans, cela a correspondu à un appel de son Père. Auparavant, nous pouvons penser qu’il était simplement un bon menuisier, gagnant sa vie honnêtement. Tant que nous ne sommes pas appelés à une vie « extraordinaire », contentons-nous d’accomplir au mieux notre vie ordinaire, quand bien même ce serait jusqu’à notre décès.

    Aujourd’hui, je voudrais ajouter une remarque par rapport à la dernière phrase : « Et surtout, gardez-vous de penser qu’un engagement spirituel doit vous apporter des avantages matériels. »

    Un engagement spirituel, pour moi, est un engagement à la prière, et à l’attention à Dieu et à son prochain. C’est un engagement demandé à chacun d’entre nous ; seule diffère la forme de cet engagement. Un tel engagement nous rends attentifs à la réalité qui nous entoure. Elle nous rend attentifs à l’acte juste à exécuter à l’instant présent ; et l’acte juste est bien sûr propre à chacun ; il n’y a pas de règle préétablie.

     

    Or, une certitude, notre Créateur a tout mis en place devant nous pour notre bonheur.

     

    À nous de prendre notre propre chemin. C’est là que la prière et notre attention font la différence. Cela nous évite les égarements et nous apporte des avantages certains, mais il est vrai, pas forcément matériels. L’acte juste nous conduit tout simplement au bonheur.

    Avec toute mon amitié. André.

  • Dieu est Père et Papa

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    Entre Père et Papa. Les mois derniers, je vous ai parlé de prière et de silence, et je vous ai cité la prière que nous a enseigné Jésus, communément appelé le «Notre Père».

    Le terme hébreux utilisé est «Abba», et peut se traduire par «Père et Papa». Je pense que les deux sont à garder.

    Dieu est Père. Il est à l’origine de tout. Il engendre le Fils, et d’eux procède l’Esprit de Vérité. Cette Trinité a créé le monde, gratuitement, pour donner son Amour en partage. Il est juste, parfaitement juste. S’il doit trancher, son jugement est juste, et terrible pour celui qui est condamné.
    ET
    Dieu est Papa. Il aime son Fils et l’Esprit Consolateur. Il se souvient avoir créé le monde par Amour. Il aime toutes ses créatures. Il les veut heureuses, du même bonheur qui l’habite. Il prend soin de ses enfants. Il pourvoit à tout ce dont ils ont besoin.

    Dernièrement, un ami nous a confié être embarrassé par le terme de père ou de papa, son géniteur de père ayant été alcoolique et violent à son égard. Comment retrouver une image paternelle positive après une telle expérience ?… Comment s’adresser à Dieu comme Père ou Papa ?… Peut-être en apprenant à pardonner à son papa. Cela me fait penser à Tim Guénard qui a aussi vécu une telle expérience, et qui en témoigne. Je vous mets le lien suivant dont le témoignage est magnifique :
    http://viechretienne.catholique.org/tem ... e-la-haine

    Pour ma part, j’ai eu un père et un papa. Il n’était certes pas parfait, mais il a réellement fait de son mieux. Il n’a pas fait que nous engendrer. Il nous a aimé. Il a pris soin que nous ne manquions de rien. Il a pris du temps avec nous. La seule réelle lacune que je trouve aujourd’hui, est un manque de relation avec Dieu. Sa vie était droite, mais je me demande encore aujourd’hui comment il a pu vivre sans connaitre le sens profond de l’existence.

    Tiens, en l’écrivant, je trouve la réponse. Le sens, pour lui, c’était la famille et les enfants, les amis, le travail, son jardin, les animaux et la nature, les merveilles de la création. Cela lui suffisait. Je pense qu’il a rempli sa tâche, en fonction des talents qu’il avait reçu.

    Moi, je ne pouvais me contenter de cela. J’avais besoin de trouver un sens plus précis, plus «réel», plus profond, plus durable. Pour moi, la vie «terrestre» n’apportait qu’un sens limité, borné par la mort. Je n’étais pas satisfait ; j’en voulais plus.

    Aujourd’hui, je ne peux que me réjouir d’avoir creusé plus avant. D’être parti à la recherche de nos origines et de notre destinée. Dieu m’a donné d’autres talents, et j’espère ne pas le décevoir. Que je vive ou que je meure, j’ai ma conscience en paix sur le chemin que Dieu m’a préparé de toute éternité. Alléluia.

    De plus, aujourd’hui, en tant qu’Enfant de Dieu, je jubile en pensant que je peux dire :
    «Mon papa, c’est Dieu notre Père !»…… Toute peur est effacée ; seule la paix a sa place !!

    Portez-vous bien. André.

  • Écoutons le Silence

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    Pour ce mois de septembre, je vous propose de parler du Silence.

    Tiens en écrivant, cela peut paraître paradoxal de «parler» du «Silence». Ne faudrait-il pas se taire pour qu’il y ait silence ?… Non, je ne pense pas, car il y a silence et Silence.

    Si l’on parle du silence comme d'une absence de bruit, alors effectivement, il vaut mieux se taire. Tout bruit devient incommodant. Je voudrais plutôt m’entretenir avec vous du Silence, le Silence que j’ai pu rencontrer et goûter en Chartreuse, que j’oublie parfois d’écouter et qui, de plus en plus, ne me quitte plus.

    Mais le silence avec un petit «s» est aussi intéressant. Parfois, il est bon de sortir des bruits de la vie courante, de sortir du tumulte du quotidien, de rechercher un endroit calme et retiré. Cela permet de se retrouver face, dans un premier temps, à une absence. Le temps de notre vie ne se remplit plus de la foultitude des occupations. C’est déstabilisant, car c’est alors que l’on se retrouve face à soi-même. Dans cette absence, il est possible de réaliser que le tumulte des activités cache en fait une réalité sous-jacente : LA VIE.

    Tout n’existe que parce que la vie sous-tend toute la création et toutes nos oeuvres. Dit autrement, sans la vie rien n’existe.

    Qu’est-ce que la vie, me direz-vous ?… Pour moi, bien sûr la réponse est simple : Dieu existe ; Il est la vie ; le monde ne tient que par ce qu’il reçoit de Dieu.

    Et cette vie, donnée avec largesse, sourde en Silence au coeur de toute la création.

    C’est à ce Silence que je vous invite à porter votre attention. Ce Silence que l’on peut percevoir justement dans les moments de prière profonde, dans l’attention à l’instant présent. Ce Silence qui n’est plus alors absence, mais présence nourrissante, qui est porteur de vie et de jubilation intime, plénitude enfin retrouvée.

    J’ai consacré dans le forum un thème sur la prière, où je préconise un quart d’heure de prière quotidienne. Ce moment sert de puits pour se ressourcer, pour ouvrir un espace où le Silence peut s’installer, s’épanouir et s’exprimer. Dieu présent en notre coeur.

    Que le Silence nous enseigne et nous garde sur notre chemin tracé pour que, pleinement vivant, nous soyons.

    Amicalement. André.