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CONFIANCE - PARTAGE - Page 25

  • Le sens profond de la création

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    Bonjour à toutes et tous,

    Ce mois, je m'interroge sur l'implication des personnes par rapport à une recherche spirituelle...

    J'ai lu dernièrement un livre de Christian Bobin "Ressusciter" chez folio dont j'extrais quelques passages :
    - P 39 - "Il n'y a pas de plus grand malheur sur cette terre que de n'y trouver personne à qui parler, et nos bavardages, loin de remédier à ce silence, ne font la plupart du temps que l'alourdir."
    - p 60 - "J'ai trouvé Dieu dans les flaques d'eau, dans le parfum du chèvrefeuille, dans la pureté de certains livres et même chez les athées. Je ne l'ai presque jamais trouvé chez ceux dont le métier est d'en parler."
    - p 86 - "Si nous ne respirons plus dans le ciel, alors nous suffoquons dans le néant : c'est aussi simple et net."
    - p 89 - "Dieu est plus facile à tuer qu'un moineau et son coeur plus aisé à déchirer qu'une feuille de papier - même les enfants le savent."
    - p 95 - "La vérité est sur la terre comme un miroir brisé dont chaque éclat reflète la totalité du ciel."
    - p 138 - "Il n'y a pas d'autre consolation que la vérité."
    et enfin - p 148 - "J'ai enlevé beaucoup de choses inutiles de ma vie et Dieu s'est rapproché pour voir ce qui se passait."

    Ce livre a été pour moi une source d'eau fraîche ! Un vrai bonheur !...

    Et j'ai pris ces passages pour souligner combien je me retrouve un peu dans ces propos. Par exemple p 39 cité ci-dessus me fait penser au pourquoi de la création de confiance-partage. Je me suis rendu compte qu'il est vraiment très difficile de parler face à face de nos convictions intimes. Il faut vraiment une profonde relation de confiance entre les personnes, et beaucoup de délicatesses pour pouvoir confronter nos idées sur notre propre vérité. Ainsi, il est assez rare de pouvoir échanger sur Dieu et le sens de la vie. Bien souvent nous nous cantonnons aux "choses" concrètes, au matériel... et au bavardage. Pourtant, loin de moi l'idée qu'il faut balayer les bavardages et le concret. Nous en avons besoin et nous devons nous y intéresser. Mais qu'il est bon de temps en temps de prendre de la hauteur, de prendre du recul, et de considérer la création dans son ensemble pour y dénicher La Vérité. Qu'il est reposant de rencontrer un vivant, un vrai, qui ne s'arrête pas au vu, touché, entendu de nos cinq sens, mais qui cultive leur sixième sens intérieur. Dieu est là, bien vivant. Et le monde entier en est le reflet, à condition de laisser se purifier notre regard du coeur.

    Stop ! Allons à l'essentiel ! Notre vie en dépend ! Jésus est venu pour que nous ayons la vie, et que nous l'ayons en abondance... Il n'y a de vraie consolation que celle de la vérité. Plus nous nous en approchons, et plus grandit notre jubilation. Tout prend sens ; tout a un sens ; le hasard n'existe pas ; il n'y a que providence, mais notre vue est encombrée de tous nos à priori et nous ne la voyons pas, nous ne la comprenons pas.

    En enlevant les choses inutiles de notre vie et nos à priori, nous pouvons boire à la source de l'eau de la vie.

    Dieu nous aime et je vous adresse toute mon amitié. André.

  • Entre absence de contact et s'imposer

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    Entre absence de contact et s’imposer… C’est une question qui me préoccupe depuis quelques semaines.

     

    Je pense que Dieu a envoyé son Fils, Jésus, pour nous attirer à lui, tout en respectant notre liberté. Dieu ne n’impose pas. Ceux qui veulent ne voir en Jésus qu’un homme ordinaire, ne verrons que cela, mais seront attirés à chercher un peu plus avant le pourquoi du comportement de cet homme qui s’est comporté… pas comme un homme ordinaire. Dieu établi le contact discrètement, il nous interpelle, mais ne s’impose pas. Et souvent nous souhaiterions qu’il soit un peu plus intrusif. Mais lui, sait que le choix de l’amour ne peut être que libre.

     

    Ce n’est pas pour rien que certains disent de lui qu’il est le grand absent. Ils ne le voient pas, alors qu’il est présent tout au long de nos journées, 24 heures sur 24.

     

    Dans ce même ordre d’idée, je suis souvent partagé entre rester à distance ou aborder les autres. Je trouve qu’il est très délicat de trouver la bonne distance. Pour l’instant, il m’est plutôt difficile d’aborder les autres. Je suis distant. Ma femme s’en plaint d’ailleurs régulièrement, à juste titre. J’ose difficilement d’aller vers les autres. Pour moi, ce n’est pas naturel.

     

    Encore l’autre jour, un ami se disait interpellé par le comportement d’une personne mangeant à côté de lui. Il ne savait comment réagir. Or, si je suis interpellé, c’est que j’ai probablement quelque chose à comprendre ou à faire. Quelle attitude adopter ?… Et aujourd’hui, en y réfléchissant, la seule véritable attitude est la prière. Entrer en soi-même. S’adresser à Dieu en toute humilité. «Seigneur Jésus Christ, aie pitié de moi». Et se poser la question : «Mon Dieu, pourquoi cette interpellation ?».

     

    Accueillir la réponse qui naît avant la fin de la question, sans y apporter notre propre réflexion. C’est la bonne. En cas de doute, refaire la prière. La réponse ne peut qu’être la même, mais nous sommes parfois un peu dur d’oreille. ;-)

     

    Amicalement. André.

     
  • La providence veille !

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    Bonjour à toutes et tous,

    Le sujet de cette lettre est la confiance en la providence.

    J'ai eu l'occasion dernièrement de m'entretenir avec une personne qui m'a relaté une aventure qui lui est arrivée il y a quelques années.

    Étant commercial, Ses revenus mensuels dépendaient uniquement du résultat de ses démarches. Or, un jour, les démarches se trouvaient être totalement infructueuses. Alors qu'il s'activait à prendre des rendez-vous et à y aller sans parvenir au moindre résultat, le temps s'écoulait. Il se trouvait de plus en plus découragé. À un moment donné, en déplacement sur la route, son téléphone sonne et c'est un ami de longue date qui l'appelle. Il s'en ouvre à lui de son découragement et de son labeur infructueux. L'ami lui dit alors :
    "Mais, n'as-tu pas la foi ?..." 
    - "Si, bien sûr, mais les résultats sont tout de même là. Je n'arrive à rien !..." 
    - "Mais si tu as la foi, pourquoi cette inquiétude ?... Dieu sait bien ce dont tu as besoin, et Il te le procurera !..."
    Devant cette parole censée être pleine de sagesse, il ne sait quoi répondre, et cela l'interpelle. 
    Après avoir raccroché, étant proche du domicile d'un autre ami, il décide de faire une pause.
    Alors qu'il prennent un verre tranquillement, soudainement, son autre ami lui dit :
    "Au fait, tu te souviens du produit dont tu m'as parlé il y a quelques temps ?... J'ai bien réfléchi et il faut que nous prenions un temps pour en reparler car je suis tout à fait intéressé ; nous pouvons faire affaire..."
    Quelle surprise pour lui ! La providence a pourvu !...

    Bien sûr, il ne faudrait pas conclure que nous n'avons rien à faire et que nous pouvons rester oisif à attendre que cela nous tombe "tout cuit" dans la bouche. Non ! Mais ayant fait ce que nous pensons devoir faire, et l'ayant fait de notre mieux, le résultat ne nous appartient pas.

    Bien souvent nous confondons notre but humain de satisfaction (avoir du résultat, avoir de l'argent, avoir une situation, réussir, être estimé,...), avec le but que notre Créateur attend de notre vie (la réalisation de notre tâche).

    Il se produit alors un inévitable décalage. Souvent, ce décalage nous fait perdre de vue la grandeur de notre destinée (Enfants de Dieu) et nous fait stagner dans un rang subalterne (bon ouvrier, bon patron, bon père de famille,...). Je ne rabaisse pas les buts humains par cette position (nos buts humains sont de vraies valeurs), mais nous n'avons pas à nous y arrêter. C'est le fait de stagner qui est préjudiciable. Si nous avons fait ce que nous pensons devoir faire, et l'ayant fait de notre mieux, nous avons à nous tourner vers notre Maître pour connaître la suite de notre chemin. Ce n'est alors peut-être pas tout à fait celui que nous avions projeté ?!...

    Encore une fois, Dieu nous aime et sait ce dont nous avons besoin. S'Il ne nous l'accorde pas à notre idée, c'est qu'Il a mieux à nous offrir. Saurons-nous voir, accepter, comprendre, et recevoir ce cadeau ?...

    Amicalement. André.

  • De la fatigue

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    Vendredi dernier, nous avons abordé en groupe de discussion la question de la fatigue. Le débat fut très riche et intéressant. Certains se sentent épuisés après une journée de travail, d'autres non…

    Gitta Mallasz disait que celui qui agit au temps juste ne connais ni fatigue, ni repos. Je partage tout à fait ce point de vue. Et une participante à notre débat nous a indiqué un passage de la Bible qui va tout à fait dans ce sens : Isaïe chapitre 40 versets 27 et suivants. Je vous invite à le lire.

    En fait, tout est dans l'accomplissement de la volonté de celui qui nous a donné vie. Je veux dire, Dieu. Sa volonté est toujours pour notre plus grand bien. Tout en préservant notre plus grand bien, il pense aussi tout autant au plus grand bien de nos proches et de toute l'humanité. Son amour est pour tout l'univers. Il ne veut que le bien. Ainsi, faire la volonté de Dieu, c'est vouloir pareillement le plus grand bien de notre prochain, et par la même le plus grand bien à nous même. Qui, intimement et en réelle conscience, pourrait dire qu'il ne veut pas le bien à lui-même, puis à ses proches, puis aux autres ?……

    La Volonté de Dieu lui offre tout cela, infailliblement. À condition bien sûr de ne pas confondre la Volonté de Dieu avec sa volonté propre. Cette dernière peut s'accorder sur la première, mais ce n'est pas à la première de se tordre vers la deuxième. Dieu accepte que Sa volonté ne soit pas toujours suivie, mais cela ne l'empêche pas de toujours vouloir le meilleur pour nous. Cent fois par jour, il nous appelle au meilleur malgré nos surdités. Et il ne se lasse pas de recommencer chaque jour.

    Jusques à quand ferons-nous la sourde oreille ?

    Chose surprenante, lorsque nous faisons l'expérience de ne faire que SA volonté, il n'y a alors plus de place à la fatigue fatigante. Dans SA volonté, il y a tout autant la place pour le travail que pour le repos. Et s'il nous engage parfois à un travail un peu plus soutenu, il nous comble tout autant de grâces réparatrices. Faire SA volonté, c'est faire l'expérience du bonheur quotidien…

    Dieu nous aime et je vous embrasse. André.

  • Chers lecteurs

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    Je suis, depuis quelques temps, un peu plus pris par le site officiel de confiance partage. Je m'occupe ainsi un peu mois de mon blog, ce qui à mon sens est un peu regrettable. J'ai donc dans l'idée de vous faire partager les textes du forum avec un peu de décalage, laissant la priorité aux personnes adhérentes à l'association.

    Voici donc ci-après le texte d'avril 2012 :

    Bonjour,

    Pour la lettre de ce mois, je souhaite aborder la question de deux courants de compréhension du monde dans lequel nous vivons : évolutionnisme ou créationnisme ?...

    J'aborde ce sujet, d'une part en raison d'une émission entendue sur France Culture sur la science et la spiritualité. Je vous mettrai le lien au bas de cette lettre. Mais aussi en raison de plusieurs débats avec différentes personnes sur les origines de l'univers et de notre nature humaine.

    Ma position à ce jour est claire pour une part. Je l'ai affirmé dans l'association : "Dieu existe". Il y a un créateur à l'origine du monde. l'Être est. Pour moi, le Créateur, c'est Lui !

    L'émission apporte une clarification des deux termes qui me parle et me parait intéressante.
    - évolutionnisme peut s'entendre de deux manières. (1) D'une part, notre monde serait issu d'une évolution aléatoire qui aurait trouvé la bonne combinaison et qui aurait conduit à la complexité que nous connaissons. Dans ce registre, pourrait être défendu la thèse des mondes parallèles. (2) D'autres part, notre monde serait issu d'une évolution poursuivant un but précis. L'évolution suit des lois. Une intelligence en serait à l'origine mais n'interviendrait que sporadiquement pour infléchir l'évolution vers le but qu'elle s'est fixée.
    - créationnisme peut aussi s'entendre de deux manières. (1) D'une part, notre monde serait l'objet d'une création de seulement quelques milliers d'années. Un créateur ayant donné une forme précise à chaque créature à ce moment là. (2) D'autres part, un Créateur serait à l'origine de la création, ayant précisément orienté la création vers ce que nous connaissons actuellement.

    Ma position à ce jour est claire pour une part. Je l'ai affirmé dans l'association : "Dieu existe". Il y a un créateur à l'origine du monde. l'Être est. Pour moi, le Créateur, c'est Lui !

    Mais de quelle manière nous a-t-il créé ?... La science est claire sur ce sujet : notre monde existe depuis un certain nombre de ... milliards ... d'années. La science ne répond pas à toutes les questions, mais tous s'accordent pour dire que nous venons d'une évolution très lente qui s'étend sur des périodes extrêmement longues. L'homme en est l'aboutissement actuel.

    Ayant un profond respect pour la science, je ne saurais m'y opposer sur ce point, et je suis intimement convaincu qu'il en a été ainsi. Dieu est d'une telle intelligence et puissance, que je le sais tout à fait capable de planifier notre évolution sur des milliards d'années. Il crée toutes les conditions requises pour que, de sa puissance d'amour originelle, puisse un jour émerger la matière, et donc mon corps tel qu'il est aujourd'hui. "Notre corps n'est qu'amour devenu matière" disait l'ange à Gitta Mallasz. Et je le crois. Toute la création est issue de l'Amour.

    Tous les dysfonctionnements ne viennent que d'un "virus" qui s'est introduit au sein de la création : l'homme a péché. L'homme a voulu juger de ce qui est bien ou mal. Là, bien sûr, c'est la bible qui répond et non la science.

    Et Dieu veut réparer, avec nous, cette faute dans l'ordre de la création. Il nous interpelle à plusieurs reprises, se prépare un peuple pour l'accueillir, et envoie Son Fils... "...Et les siens ne l'ont pas reçu !!" (Jn 1). Nous connaissons la suite, et aujourd'hui encore nous avons la tâche d'être acteurs de l'accomplissement du pardon de Dieu.

    Dieu nous aime !...

    Voici le lien pour l'émission Les Racines Du Ciel :
    http://www.franceculture.fr/emission-le ... jean-staun