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CONFIANCE - PARTAGE - Page 26

  • Alzheimer ; la Vie

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    Merci à Monique pour cet extrait de Christian Bobin que je trouve très juste et beau. Trop souvent nous jugeons la qualité de la vie à notre capacité à "faire" ou à "dire"…… alors que l'essentiel est bien souvent invisible au sein de notre intimité.
    tiré de  » L’homme – joie  » de Christian Bobin  (éd. L’Iconoclaste) :
    Notre relation avec les malades d’Alzheimer
     » Le monde est inondé de saints – je veux dire : de martyrs, car je ne distingue pas ces deux mots. Ils se multiplient, chaque jour plus nombreux. On les appelle «   malades d’Alzheimer  » .
    En se multipliant ils nous font le don d’une vie réduite à sa base, harassante, exténuante, délivrée de tous les ordres de la vie moderne : acheter, envier, triompher. Ecraser. Pour ces gens, cette vie qui n’est pas la vie, qui ne l’a jamais été, est terminée. Leurs yeux sont craintivement ouverts sur l’insondable. Ils sont la proie d’une maladie métaphysique qui dissout le monde.
    Nous devrions les regarder comme des trésors vivants. Souvent ils demandent leur chemin. Ils le demandent à nous qui sommes égarés dans un monde médiocrement éclairé par de tristes divertissements. Ils cherchent d’une main tremblante la main d’un ange, car ils savent que les anges existent. Parfois aussi ils parlent à leurs morts. Eux qui oublient tout n’oublient pas ceux qui les ont éblouis dans des temps anciens.
    Mon père pleurait chaque fois qu’il évoquait son frère mort dans sa petite enfance. Dans son coeur désencombré, redevenu cristal, la scène flambait : ignorant que la maladie de son frère était contagieuse, il avait grimpé sur le lit, escaladé la montagne d’édredon rouge pour embrasser le mourant, et reçu une claque du médecin. Cette claque inexpliquée, il en ressentait la brûlure plusieurs dizaines d’années après.
    Mon père a séjourné un an dans une de ces maisons dignes de figurer au patrimoine de l’inhumanité. Jamais son visage ne s’est éteint. Je ne crois pas à ce qu’on dit : «  Ils ne nous reconnaissent plus.  »  Reconnaître c’est aimer, et aimer c’est sauvage, indicible. Quand mon père ne savait plus rien de moi, il savait encore qui j’étais, je le sentais, je l’éprouvais et ce qu’on éprouve est plus grand que tout ce que dit la science.
    Ne trouvant plus les prénoms, il rusait. Interrogé sur moi il répondait : «  c’est celui qu’on oublie pas  » , et sur ma mère : «  c’est la meilleure  » . Ces oublieux n’oublient rien d’essentiel. C’est ce qui les distingue de nous. Nous finirons tous en miettes.
    J’ai erré dans le champ de bataille, vu les âmes défigurées, l’affreuse plaie de la résignation. J’ai entendu le silence surtout, un tocsin de silence. Ce que j’ai vu était sublime, banal et terrible. Les visages clos. Les paroles absentes. En tout une quinzaine de vieillards. On amène la nourriture sur un chariot. Ces gens se voient à table deux fois par jour. Ils ne se sont pas choisis.
    Depuis la toute petite enfance ils sont en route pour cette rencontre. Les paravents sont tombés, les paravents de la jeunesse, de la beauté et de la place acquise. Pour voir quelque chose, il faut lutter, écarter les branches du néant qui cinglent le visage quand on les relâche trop tôt.
    Un homme met du sucre dans la tasse de son voisin égaré. Une femme en aide une autre à rompre du pain. Chacun de ces vieillards est immense et ne le sait pas, et se moquerait si on le lui disait. Il faudrait que quelqu’un aille les chercher un par un, et les sorte de leur torpeur qu’ils prennent pour une fatalité, un ordre venu d’en haut. Nous finirons tous en miettes.
    J’ai pour eux la colère qu’ils n’ont plus. Ils sont bien plus abandonnés que les jonquilles sauvages dans les bois où aucun promeneur ne va. Leur petite enfance promettait infiniment plus de lumière que ces fleurs. Et maintenant? Le vent est un saint dont on ne voit jamais le visage. Il ne cesse pas de parler aux jonquilles. Même quand il ne parle plus, elles continuent de l’entendre.
    Et ici, dans cette salle, où est le vent? Pauvres, pauvres flammes chancelantes. Etoiles qui balbutient. Ce que ces gens ont d’adorable, c’est d’être en vie malgré tout, malgré eux – et les plus ravagés sont les plus royaux.
    J’ai vu de l’or dans le néant, des bijoux de visages jetés dans la boue. Nous finirons tous en miettes mais ces miettes sont en or et un ange, l’heure venue, travaillera à partir d’elles, à refaire le pain entier. »

  • À la Sainte Baume

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    Je vous joins à cette note un texte, certes un peu long, mais qui est tellement juste sur la vraie vie spirituelle. J'ai vraiment eu envie de le partager avec vous.

    Comme toutes les religions le clament : vivre l'instant présent !

    La Sainte Baume

  • Aime et fais ce que tu veux !

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    Ce mot célèbre d'Augustin d'Hippone, nous trace en cela, à la fois la cause et le but de la vie : l'Amour.

    Celui qui base sa vie sur l'Amour, construit son propre bonheur et celui de son prochain.

    Aime et fais ce que Tu veux.

    Si Tu te tais, tais-toi par Amour, 

    Si Tu parles, parle par Amour

    Si Tu corriges, corrige par Amour

    Si Tu pardonnes, pardonne par Amour.

    Aie au fond du cœur la Racine de l'Amour 

    De cette racine, rien de mauvais ne peut sortir. "


    L'Association Confiance partage souscrit entièrement à ce précepte ;

    Dieu nous Aime !!!

     

  • religion catholique

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    J'ai subi la semaine dernière, une profonde injustice. Il a été mis fin à ma période d'essai d'une manière brutale, sans explication plausible. Bien plus, l'ensemble du personnel s'est dit choqué de mon départ qui est resté incompréhensible pour tous. Plusieurs personnes m'ont téléphoné ou écrit pour me soutenir et m'encourager, me réconfortant par leur unanime perception de ma bonne gestion des établissements et des personnels.

    Ma soeur m'a aussi envoyé un texte auquel j'adhère tout à fait et que je vous mets en pièce jointe.

    Mais pourquoi avoir intitulé cette note "religion catholique" ??

    Eh bien parce que ce travail qui me correspondait si parfaitement, qui m'était tout à fait adapté, m'avait été proposé par l'église catholique, la Fédération de Charité Caritas Alsace. Il m'a bien sûr été retiré pareillement par le même prêtre qui me l'avait proposé.

    Si une raison valable avait pu être avancée pour justifier ma radiation, j'étais tout à fait preneur, et j'aurais pleinement accepté ce fait. Mais, à ce jour, je ne sais nullement ce qui a conduit à cette décision. Je sais seulement que c'est la deuxième fois qu'un prêtre de l'église catholique met fin à mon contrat de travail sans une raison spirituellement défendable. Parfois, je me demande si le satan ne serait pas derrière tout cela. À croire que son pouvoir est bien établi au sein de l'église catholique !!

    Je vais dons continuer mon chemin qui prend à nouveau un autre tournant… mais soit, je commence tout à fait à m'y habituer. Dieu m'a déjà tellement conduit par des chemins différents et imprévus !! Ma première résolution est de m'occuper davantage de CPL, l'Association qui se veut être le fondement d'une connaissance saine de l'Amour que Dieu a pour nous et toute sa création.

  • Nous n'avons pas tous la même vision de la création

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    Ci-après un texte reçu qui illustre à mon sens très bien le fait que nous puissions avoir des avis différents sur la même réalité qu'est notre monde. Je vous laisse le découvrir et me laisser votre avis sur le sujet…

    Histoire entendue à propos des religions.

    Mais j’en ai oublié l’auteur. Désolée.

     

    Nous sommes tous dans la  plaine. Au milieu, une haute montagne avec plusieurs chemins pour accéder à son sommet.

    Chacun de ces chemins représente une des religions pour nous êtres humains, de notre planète.

    Tous ces chemins sont différents, certains plus ardus que d’autres, mais tous mènent au sommet.

    Et ce n’est qu’une fois arrivés à ce sommet, que nous aurons une vue juste et vraie sur tout le paysage alentour.

     

                                                                                   Marie-Louise