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CONFIANCE - PARTAGE - Page 8

  • La souffrance du Christ

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    En ces jours de souffrance que je traverse actuellement, ma compréhension de celle du Christ s’affine en moi ; je viens ici partager mes réflexions avec vous…

    Des questions restent en suspend : pourquoi Jésus a-t-il souffert ? La volonté du Père était-elle de le voir souffrir ? Qu’apporte réellement les souffrances du Christ ? Ne pouvait-il nous sauver autrement ?………

    Mes points de départ sont : Jésus n’a pas demandé à souffrir, mais il a souffert volontairement ; sachant que son heure était venu, il ne s’est pas dérobé ; il a accompli la volonté de son Père.

    Je pense que la réponse est à chercher du côté de la pureté et de la justice de Dieu… et, de sa miséricorde et de son amour.

    Dieu est parfaitement Saint. Nulle ombre. Il est Lumière. De cela découle que le plus petit de nos péchés est totalement incompatible avec Lui. La moindre faute nous éloigne inéluctablement de Lui, nous conduit en enfer…

    Et qu’est-ce qui peut nous ramener à Lui ? Une confiance inébranlable en son pardon, en son amour, en sa miséricorde.

    Je pense que c’est ce qu’il s’est passé en Jésus-Christ. Jésus a pris tous les péchés que nous osons lui confier, il les a pris sur lui, et s’est présenté à son Père pour en obtenir le pardon. En lui s’est opéré l’acquittement de nos délits, comme dans un tribunal humain. Le Juge suprême, au nom de l’amour qu’il nous porte, n’a pas appliqué la sentence d’exclusion qu’il aurait pu justement appliquer, mais il nous a lavé, purifié de nos fautes pour nous accueillir au sein de sa pureté.

    Cela ne s’est pas fait sans douleurs. Prenant nos péchés, Jésus a dû se soumettre à leurs justes conséquences : la souffrance et la mort.

    Jésus a réellement subi dans son corps et dans son âme les tourments de la juste rétribution : jusqu’à vivre l’éloignement et l’abandon de Dieu.

    Seul Jésus était capable de supporter un tel déchirement : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as tu abandonné ? »

    Ce cri m’a longtemps tourmenté. Comment un père peut-il abandonner son fils ? Un ami catholique, très en relation avec une communauté juive, et versé dans les écritures juives, m’en a un jour soufflé la clef. À l’heure de ce cri correspond la prière juive du psaume 22. Jésus priait son Père avec les paroles du psaume qu’il récitait, ressentant totalement les affres de l’abandon de Dieu, sans pour autant douter de la présence bienveillante du Père. Dans de telles douleurs, seule la fidélité d’amour du Fils pour son Père pouvait incliner celui-ci au pardon. Seul Jésus était capable de supporter l’enfer en restant tourné avec amour vers son Père.

    Et l’amour du Père s’est manifesté par le pardon et la résurrection.

  • Souffrance et Salut (suite)

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    Le 26 juillet 2018 j'ai écrit sur la souffrance. Je voudrais maintenant prolonger cette réflexion étant en train de lire la lettre apostolique de Jean-Paul II : "le sens chrétien de la souffrance".

    Depuis maintenant des années, je suis toujours en interrogation : pourquoi son Fils a-t-il dû souffrir ? pourquoi la souffrance du juste ? pourquoi la souffrance d'un enfant ?…

    …… Hier soir, avant de me coucher, en relisant Jean 3, 1-21 , une idée intéressante m'est venue. Je vous la soumets…

    Je l'ai déjà écrit dans une note, pour moi il y a deux morts. La mort naturelle, physique à laquelle toute créature est exposée tôt ou tard. Elle fait partie du cycle de la vie pour que celle-ci puisse évoluer. Cette mort existe depuis les origines du monde, créée pour assurer l'évolution vers la complexité nécessaire à l'apparition des espèces et de l'homme.

    Et il y a la mort spirituelle selon laquelle l'homme se trouve séparé de Dieu. C'est dans ce sens que je lis le passage biblique : "Dieu n'a pas fait la mort". Cette mort effectivement ne fait pas partie de la création ; elle n'est pas créée. Nous avons été créés pour nous unir à l'Esprit, à la Vie. La désunion a pour conséquence la mort sans que celle-ci ait eu besoin de création. Cette mort est une non-vie ; elle n'a pas de substance en elle-même. C'est une mort qui fait état d'un manque, d'une absence de toute relation.

    Lorsque cette dernière mort intervient, c'est sans retour, pour l'éternité. Notre existence, dans ces circonstances ne serait que solitude et non-vie. Je ne peux réaliser la souffrance ainsi engendrée. Parler de l'enfer, quelque imagination douloureuse que nous puissions nous former, est de toutes façons bien en-dessous de la réalité de cette mort. Et vaincre cette mort est bien au-dessus de nos seules forces humaines.

    Pour en revenir à la souffrance, pour moi, il y a aussi deux sortes de souffrances. Une souffrance qui est intrinsèque au processus de création, en lien avec la mort naturelle et physique. Elle est bonne car elle nous permet d'éviter le danger, elle permet de nous corriger de nos erreurs. Et pour les hommes, elle nous pousse et nous apprend justement à garder le contact, à garder le lien avec les personnes aimées.

    Et inversement, se trouve la souffrance spirituelle dû à la rupture du lien, de la relation. Là aussi, comme pour la mort, cette souffrance n'est pas de l'ordre du créé, même si elle est ressentie bien réellement, dans notre corps et dans nos tripes.

    Ainsi, de même que je n'imagine pas une séparation nette entre l'une et l'autre mort, il n'y a pas non plus de séparation nette entre l'une et l'autre souffrance. Quand nous mourrons, quand nous souffrons, c'est tout notre être qui meurt et qui souffre. Il est très difficile de faire la part de l'une et de l'autre. Si les deux morts et les deux souffrances se distinguent par leur finalité, dans le quotidien leurs effets sont très difficilement dissociables. D'où nos confusions…

    Je me souviens d'une fois où en travaillant je m'étais tordu la cheville. J'ai interpellé Dieu en lui disant : "Pourquoi moi ?" Rageant contre "la faute à pas de chance !" alors que dans ce cas précis, je n'étais tout simplement pas présent à moi-même et insuffisamment attentif où je mettais les pieds. Dieu ne nous épargnera pas les souffrances quotidiennes tant que nous ne serons pas revenus dans le chemin de la présence à soi et à l'autre…… et le jour où nous sommes à nouveau vraiment présent à lui et à chacun, nous ne demandons même plus d'éviter la souffrance mais de prendre notre part du fardeau pour soulager et accompagner nos frères d'infortune.

    C'est la foi qui me fait dire cela. Et je sais que nous ne subissons actuellement pas de mort ou de souffrance définitive. Tant que le jugement n'est pas prononcé, nous pouvons toujours espérer l'acquittement. Le Fils de Dieu n'est pas venu pour juger, mais pour nous sauver.

    En amitié avec vous mes frères. André.

  • Unité de foi et connaissance

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    Jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ (Ephésiens 4 , 13)

    Ce passage de Paul me fait dire que nous ne sommes pas encore prêts au retour du Christ. L'unité de la foi n'est pas encore effective. Il y a quelques jours, je parlais de la disparition de l'église catholique et non de la foi catholique, mais, par extension il faut bien entendre que ce sont aussi toutes les autres églises qui sont visées. L'unité de la foi et la connaissance du Fils de Dieu ne peut se faire au sein d'une multitude d'églises prêchant chacune sa doctrine.

    La foi vraie, immatérielle, inscrite en nous par l'Esprit ne peut être enfermée dans des mots et des pratiques imposées. La liberté étant une caractéristique incontournable de l'Amour, seule une obéissance filiale à l'Esprit peut nous guider vers une unité de foi universelle. Nous avons tous à être responsables de nos actes.

    Encore une fois, je ne remets pas en cause les églises. Elles ont eu leur utilité. Elles étaient nécessaires à notre cheminement vers la connaissance du Salut prévu par le Père. Les religions sont bonnes mais il ne faudrait pas s'y arrêter. Nous avons encore à progresser maintenant vers l'unité de la foi.

    Amicalement. André.

  • Amour inconditionnel

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    "Swami Prajnanpad n’y va pas par quatre chemins : « L’amour ne peut exister qu’entre égaux. Pas d’admiration. Si l'on se sent supérieur ou inférieur, c'est de la pitié, de la sympathie, de l’admiration, etc. mais ce n'est pas de l'amour. » Voilà le défi, s’affranchir, se désencombrer de soi pour aimer largement, sans souffrir, comme le dit si bien le psychiatre Christophe Massin."


    Je cite Alexandre Jolien qui a écrit la préface du livre "OUI" : le maître du Oui

    J'ai choisi ce passage pour l'enseignement lumineux qu'il nous communique. "L’amour ne peut exister qu’entre égaux"……?!?……

    Et alors comment pourrons-nous aimer Dieu ?…… Comment peut-il nous aimer ?……

    Malgré nos péchés, il nous considère déjà comme son égal. Il voit déjà ce que nous serons : Enfants de Dieu. À nous de nous laisser entrainer vers ce bonheur éternel de communion totale avec ce Dieu qui s'est fait accessible par l'incarnation de son Fils.

    Eh oui ! nous serons l'égal de Dieu. Non pas bien sûr au sens où nous serons Dieu le Père, mais bien au sens où Dieu se donnant tout entier à nous, nous vivrons de la vie même de Dieu. Nous serons comme Dieu. Nous serons Un avec Lui. Nous sommes appelés à le voir face à face ! comme d'égal à égal !

    Béni soit notre Créateur et Dieu nous bénisse !

    André.

  • Après le virus

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    Bien chers,
    Ci-joint un texte de réflexion qui me semble bien trouvé mais dont on ignore l’auteur.
    Comme quoi, pour apprécier quelque chose, il faut avoir connu son revers. Mais est-ce vraiment indispensable ? 
    Bises,
    Lilou