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CONFIANCE - PARTAGE - Page 11

  • Être Dieu ou le devenir

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    Bonjour à toutes et tous,

    En toute logique, nous pourrions alors penser que Jésus est différent de nous. Oui et Non.

    - Oui : car effectivement il a toujours existé. Il est Dieu par nature « En un commencement était le verbe ». Et Jésus l’a dit : « Avant qu’Abraham fut, Je suis » « Le Père m’a envoyé » « Nul n’a connu le Père sinon le Fils »… etc… Et les Juifs ne s’y sont pas trompés, voulant le lapider pour ce blasphème.

    - Et non : car « le verbe s’est fait chair ». Jésus s’est aussi présenté comme « Le Fils de l’homme » « Je suis venu pour servir » « Je donne ma vie »… etc… Il était vraiment homme, né d’une femme ; ayant une vie inscrite dans le temps, avec une naissance, une enfance et une vie adulte… comme nous !

    La vraie bonne nouvelle, c’est bien que Dieu est venu en notre humanité pour nous élever jusqu’à sa divinité. Pour nous guérir de nos nombreuses fautes. Pour que sa vie soit en nous et déborde de toutes parts.

    Parfois, je me prends à essayer d’imaginer quelle a pu être sa vie d’homme. Était-il conscient de sa Divinité ? Je reste partagé. Certains passages me disent que oui ; il connaissait au-delà d’un apprentissage. Et certains autres passages plutôt non ; il a dû apprendre. Je crois qu’en tant qu’homme, il a été comme nous, découvrant sa vie et le sens de sa vie progressivement ; ayant pourtant quelques repères surnaturels qui l’ont confirmé sur son chemin. Sa compréhension des écritures a été bien plus profonde pour lui que pour nous, n’ayant pas le brouillard du péché comme écran à ses interprétations.

    En tant qu’homme, par rapport à nous, seul diffère le fait qu’il n’ait rien fait de contraire à l’amour. Il est sans péché ; sa divinité ne peut cohabiter avec cette gangrène.

    Pour le reste, comme nous il a eu un cheminement humain, soutenu par la prière à Dieu qu’il pressentait comme vraiment son Père. En tant que Dieu, Fils de Dieu fait homme, sa confiance fut inébranlable devant les desseins de son Père. Il a accompli sa vie d’homme comme tout homme « est invité » à l’accomplir : en obéissance aux desseins du Père.

    Obéir à Dieu, ce n’est pas perdre sa liberté car nous restons tout à fait libre de notre décision. Quelle que soit notre choix, il ne se détourne pas de nous. Dieu est un Bon Père, un vrai Papa, dans le bon sens du terme. Nous comprenons qu’il veut le meilleur pour nous. Le suivre, c’est travailler au meilleur pour toute l’humanité. Il nous aime et nous attire à sa Divinité. Que demander de plus ?…… Suivons-le ! 

    Fraternellement. André.

  • Dieu nous aime !

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    Bonjour à toutes et tous,

    Nous avons à apporter notre pierre à l’édifice. Nous sommes les pierres vivantes de cette Jérusalem. En remplissant notre tâche, nous prenons notre place dans cet édifice vivant. La Jérusalem céleste n’est pas construite de matériaux inertes. C’est notre propre vie qui est le matériau principal de cet édifice vivant.

    Mais, au départ, l’homme a fait un mauvais choix. Un choix qui l’entraine à toujours plus de malheurs. Et pour vaincre cette tendance mortifère, Dieu a choisi de lui donner un instrument infaillible : lui-même ! Afin que, par sa grâce, nous ayons la force de choisir le meilleur, la droiture et la réconciliation. N’ayons plus peur de choisir le chemin de vérité. Fini les mensonges et les fausses excuses. Dieu nous accueille en sa maison.

    Ce Dieu qu’il est impossible de se représenter, tant il est grand et mystérieux, a choisi de prendre chair, de s’incarner. En devenant homme, il s’est fait visible à nos yeux. Il a pu nous donner un exemple concret de ce qu’il est, de l’attitude qu’il tient envers nous, et de l’attitude qu’il attend de nous.

    Quand il dit nous aimer, ce n’est pas un vain mot.

    Jésus nous dit : « Je ne suis pas venu pour juger… » Et effectivement, il a préféré donner sa vie plutôt que nous condamner. Nous l’avons mis à mort et il aurait pu retourner le jugement contre nous. Il n’en a rien fait. Il a choisi de s’effacer et de nous laisser à notre jugement erroné. Il a donné sa vie pour nous éviter la condamnation. À nous de quitter nos propres jugements pour retrouver le chemin de la vie.

    « Je ne suis pas venu pour juger… » et nous mêmes ne jugeons pas. Nous n’aimons pas être jugés ?… Ne jugeons pas les autres.

    Ayant pouvoir de donner sa vie mais aussi de la reprendre, Jésus est ressuscité. En marchant à sa suite, nous aussi nous sommes ressuscités. Certes il nous arrive encore bien souvent de tomber. Relevons nous et continuons notre chemin.

    En me relisant, je m’aperçois que je fais un résumé du salut offert. Que je peux passer pour un donneur de leçons. Non. Que chacun agisse selon sa conscience et c’est bien ainsi. Je découvre au jour le jour mon propre chemin, et ce n’est pas évident. Comment pourrai-je connaitre le chemin des autres ?… Je sais ce que je fais actuellement et ne sais pas ce que je ferai demain. Cela me suffit. C’est un peu inconfortable, je l’admet, mais c’est ainsi et je ne peux le changer. Alors je m’en contente et attend le jour de la pleine compréhension dans l’union intime à Dieu.

    Dans l’attente de ce salut promis, je vous embrasse amicalement. André.

  • Chère liberté !

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    Chère liberté…… Très chère liberté qui nous coûte si cher !!!!

    Nous ne pouvons nous unir à Dieu que libre.

    Dieu ne pouvait pas faire sans notre liberté. S’unir à l’amour ne peut se faire que librement. Amour et liberté vont totalement de pair. Sans liberté, il ne peut y avoir d’amour véritable.

    Et de là notre choix libre qui nous a détourné de Dieu. Qui nous a conduit à la souffrance. Qui nous a exclu du paradis. 

    Dieu ne pouvait nous contraindre à l’amour, à l’aimer. Il pouvait bien sûr effacer sa créature. Mais non, il nous aime.

    Alors, son plan ??…… Nous ramener à Lui, nous ramener à la vie, sans attenter à notre liberté. Cela peut prendre des années, des siècles, et même des millénaires, mais non, Il ne nous abandonnera pas. Il est Dieu et Il a prévu de nous faire confiance. Il sait que nous choisirons l’amour, que nous reviendrons à Lui.

    1. Pour ce faire, il nous a créé solidaires : si l’un pèche, les autres tombent avec et souffrent. Pas étonnant que nos enfants puissent connaitre la souffrance sans avoir péché. Ce n’est pas de la méchanceté, mais de la compassion. D’autant plus que — inversement — si l’un se relève et sort du péché, il entraîne aussi les autres pour les sortir du péché et de la souffrance. À nous de prendre nos responsabilités. L’humanité ne fait qu’un, bien que composée d’une multitude d’individus……
    2. Il met une limite à notre dépravation : la mort physique. Caïn a gravement péché en tuant son frère, mais Dieu ne l’a pas condamné irrémédiablement. « Le péché couche à ta porte ; à toi de le dominer. ». Cette parole est valable pour tous les humains. Et même si nous ne l’entendons pas, au bout de quelques années, nous sommes bien obligés de céder la place.
    3. Il fait entendre quelques règles fondamentales, prélude à l’amour. Pour ce faire, il se choisit des hommes et un peuple qu’Il initie. D’Abraham à Moïse, Il donne les fondements de la loi que devra suivre son peuple, Israël, afin d’être un exemple pour l’ensemble de l’humanité et préparer le berceau de sa venue.
    4. Il met son peuple en garde par les prophètes. « Si tu pèche, Je ne peux plus t’aider. Tu finis par être livré à toi-même et à tes pulsions qui te conduisent à ta ruine. Tu perds ta liberté. Écoute ma voix, Israël ! »
    5. Il vient nous parler personnellement et directement. Pour cela, il prend corps et vit une vie d’homme, comme tout un chacun, jusqu’au moment choisi pour annoncer la Bonne Nouvelle : « la loi de l’Amour est au-dessus de la loi juive. » Elle accompli cette dernière et la dépasse ; de plus, tous les hommes y sont conviés. « Va et ne pèche plus. » nous dit-il.
    6. À ceux qui entendent sa voix et qui se confient en son amour, il en fait des messager de sa Bonne Nouvelle. Tous les hommes sont appelés à délivrer des messages d’amour et de bienveillance. « Ô homme !! Écoute ma voix !! Je t’aime et je te veux du bien !! Viens à moi et je prendrai ton fardeau pour te délivrer !! Alors tu sera vraiment libre !! »
  • Souffrance et salut

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    Bonjour à toutes et tous,

    Je reviens ce mois sur un sujet déjà abordé : Comment croire en un Dieu bon et tout puissant devant la souffrance ou la mort d’un enfant innocent ? Bien des personnes ne croient plus en Dieu lorsqu’ils considèrent la souffrance d’un enfant.

    Est-ce que bon et tout puissant seraient incompatibles ? Comment concilier ces deux termes ? S’il est bon comment peut-il laisser souffrir des innocents ? Et s’il est tout puissant, même question, comment peut-il laisser souffrir des innocents ? Et, dans le prolongement, comment a-t-il pu laisser souffrir et mourir son propre Fils ? Certains résolvent ce problème en disant :

    soit Dieu n’est pas mieux que l’homme ; il a un côté cruel, —— soit il n’existe pas ; nous avons à nous dépatouiller tout seuls dans notre misère et faire de notre mieux.

    Comme je l’ai dit, pour moi, Dieu existe. Cela ne fait aucun doute. De plus, je sais qu’il est bon. Il m’a totalement pardonné. Il aime sa création et chacune de ses créatures personnellement. Enfin, il est tout puissant. Ayant tout créé, rien ne lui est impossible, jusqu’à s’incarner lui-même dans une humanité, Jésus.

    Alors……

    Pour moi, la seule alternative est dans le but recherché, le sens même de la création, et notre propre attitude devant le choix qui nous est proposé.

    Tout d’abord le but : je l’ai déjà évoqué « ne faire qu’un avec Dieu » « Lui être uni parfaitement » « vivre de la vie même de Dieu » « prendre part à ce banquet perpétuel de bonheur » « et avec nous, la création toute entière y participe » « nous sommes cohéritiers de l’essence divine ».

    En deuxième lieu, le choix : 

    soit adhérer totalement à ce plan divin, librement. —— soit s’en détourner, ne pas lui faire confiance.

    Je vous laisse trouver le choix qu’a fait l’homme… Et la souffrance vient de là, et de là uniquement. Dieu n’a pas voulu que nous nous détournions de lui. Mais dans son immense amour, il a accepté notre choix.

    Arrêtons d’imputer à Dieu nos souffrances et la souffrance de nos enfants. C’est nous les responsables, et personne d’autre. Prenons nos responsabilités et mettons-nous à la tâche de réparer nos dégâts. Tâche insurmontable pour l’homme.

    Tournons-nous alors vers lui qui seul peut nous aider à réparer totalement les dégâts. Dans son amour, il a choisi de réparer avec nous. Nous sommes responsables des dégâts, mais nous sommes aussi appelés à être responsables de notre salut et du salut de toute la création. C’est nous qui construisons la nouvelle Jérusalem, temple de l’amour et du bonheur éternel où la mort n’existe plus. Magnifique !!

    Prenons courage et avançons sur ce chemin qu’il nous a préparé de toute éternité. Amicalement. André.

  • Salut, reine de tendresse

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    Je me surpris l’autre jour à dire que je suis le plus heureux des hommes. Oui, ma vie est un bonheur. Bien que tout ne soit pas évident et joyeux tous les jours, globalement, je suis heureux de vivre ma vie telle qu’elle prend forme tous les jours. Les joies et les épreuves forment finalement un tout cohérent. Et si aujourd’hui je pense que Dieu vit en mon coeur, c’est bien grâce à ce parcours chaotique, mais ô combien salutaire à mon âme.

    Tous les jours, je finis ma prière de l’office de Marie par le « Salut Reine de Miséricorde… ». C’est un texte assez connu du répertoire de l’église catholique.

    Pour ceux qui ne connaissent pas, voici le texte :

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    Salut, Reine de Miséricorde, Douceur de notre vie, notre espérance, salut.

    Enfants d’Ève exilés, nous crions vers toi,

    Vers toi, nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.

    Ô toi, notre avocate, tourne vers nous tes regards miséricordieux,

    Et après cet exil, montre-nous, dans ta bienveillance, Jésus, le Fruit Béni de tes entrailles.

    Ô Clémente, ô Miséricordieuse, ô Douce Marie.

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    J’aime bien cette prière à Marie, mais je la trouve un peu triste. C’est vrai que tout n’est pas rose en ce monde, mais de là à le réduire à une vallée de larmes ! Tout dépend du regard que l’on porte sur ce qui nous entoure. Si nous avons un regard pessimiste, alors, c’est bien une vallée de larmes autour de nous. Mais si nous sommes optimistes, il y a tout de même de belle chose à goûter par nos sens. Et si en plus, nous avons la foi qui nous dit que tout n’est pas vain, mais habité par l’Esprit, alors cela devient carrément merveilleux.

    Je vous laisse deviner dans quelle position je me situe ?!…

    Partant de là, je me suis pris à revoir le texte en m’adressant à ma chère maman — Émilienne, elle s’appelait — pour lui dire mon attachement et comment je la perçoit aujourd’hui avec du recul.

    ""

    Salut, Maman, Reine de Tendresse, Douceur de ma vie, mon espérance, salut.

    Fruit de ton amour exilé, je me confie à ton intercession,

    Avec toi, je rends grâce et j’exulte de joie dans cette vallée d’espérance.

    Ô toi, Douce Maman de mon coeur, tourne vers nous tes regards bienveillants,

    Et après notre exil, introduis-nous auprès de Jésus, l’Ami Béni de nos entrailles.

    Ô Clémente, ô Compatissante, ô Douce Maman.

    ""

    Je vous embrasse. André.