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La souffrance du Christ

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En ces jours de souffrance que je traverse actuellement, ma compréhension de celle du Christ s’affine en moi ; je viens ici partager mes réflexions avec vous…

Des questions restent en suspend : pourquoi Jésus a-t-il souffert ? La volonté du Père était-elle de le voir souffrir ? Qu’apporte réellement les souffrances du Christ ? Ne pouvait-il nous sauver autrement ?………

Mes points de départ sont : Jésus n’a pas demandé à souffrir, mais il a souffert volontairement ; sachant que son heure était venu, il ne s’est pas dérobé ; il a accompli la volonté de son Père.

Je pense que la réponse est à chercher du côté de la pureté et de la justice de Dieu… et, de sa miséricorde et de son amour.

Dieu est parfaitement Saint. Nulle ombre. Il est Lumière. De cela découle que le plus petit de nos péchés est totalement incompatible avec Lui. La moindre faute nous éloigne inéluctablement de Lui, nous conduit en enfer…

Et qu’est-ce qui peut nous ramener à Lui ? Une confiance inébranlable en son pardon, en son amour, en sa miséricorde.

Je pense que c’est ce qu’il s’est passé en Jésus-Christ. Jésus a pris tous les péchés que nous osons lui confier, il les a pris sur lui, et s’est présenté à son Père pour en obtenir le pardon. En lui s’est opéré l’acquittement de nos délits, comme dans un tribunal humain. Le Juge suprême, au nom de l’amour qu’il nous porte, n’a pas appliqué la sentence d’exclusion qu’il aurait pu justement appliquer, mais il nous a lavé, purifié de nos fautes pour nous accueillir au sein de sa pureté.

Cela ne s’est pas fait sans douleurs. Prenant nos péchés, Jésus a dû se soumettre à leurs justes conséquences : la souffrance et la mort.

Jésus a réellement subi dans son corps et dans son âme les tourments de la juste rétribution : jusqu’à vivre l’éloignement et l’abandon de Dieu.

Seul Jésus était capable de supporter un tel déchirement : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as tu abandonné ? »

Ce cri m’a longtemps tourmenté. Comment un père peut-il abandonner son fils ? Un ami catholique, très en relation avec une communauté juive, et versé dans les écritures juives, m’en a un jour soufflé la clef. À l’heure de ce cri correspond la prière juive du psaume 22. Jésus priait son Père avec les paroles du psaume qu’il récitait, ressentant totalement les affres de l’abandon de Dieu, sans pour autant douter de la présence bienveillante du Père. Dans de telles douleurs, seule la fidélité d’amour du Fils pour son Père pouvait incliner celui-ci au pardon. Seul Jésus était capable de supporter l’enfer en restant tourné avec amour vers son Père.

Et l’amour du Père s’est manifesté par le pardon et la résurrection.

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