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CONFIANCE - PARTAGE - Page 7

  • Notre destinée !

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    vendredi 8 mai
    Les promesses de Dieu nous ont été données pour que nous devenions participants de la nature même de Dieu.
    2 P 1,1-8
     
    Voici la lecture biblique de ce jour sur le site de Taizé. Alleluia ! Je n'avais pas encore prêté attention à ce passage de la lettre de Pierre. Cela me conforte encore s'il en est besoin sur le salut  qui nous est proposé : "participant de la nature même de Dieu !"
     
    Que souhaiter de plus ?!… Je ne vois vraiment pas !
     
    Voir Dieu ; Vivre de Dieu ; Participant de la nature Divine ; homme devenu dieu uni à Dieu ; Dieu et moi nous sommes Un !

  • Une dernière note sur la souffrance

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    Ce matin, j'ai eu très mal à la tête durant plusieurs heures et j'ai discuté avec un ami de cette question de la souffrance.

    J'ai développé dans les notes précédentes tous les arguments pour "justifier" nos souffrances, et bien sûr ces arguments sont valables et "justes", mais au final, devant la souffrance d'une personne je me rends bien compte qu'il n'y a pas de mots.

    Tous les arguments sont impuissants à atténuer une souffrance. La personne qui souffre, souffre. C'est un état de fait. Les mots sont impuissants dans ces moments. En fait, toute notre énergie est concentrée sur "comment supporter ou faire cesser cette souffrance". Elle nous parait alors forcément injuste tant qu'elle n'est pas remise entre les mains du Christ.

    Ce matin, réveillé à 3h30 par les forts maux de tête, ma seule préoccupation était "que faire pour arriver à atténuer cette douleur". Ce n'est que maintenant, la douleur passée, en analysant l'enseignement que m'a apporté ce moment de douleur, que j'arrive à comprendre qu'elle m'a été bénéfique.

    Je pense que toute douleur à un sens ; elle n'est pas "gratuite". Aujourd'hui, nous ne comprenons pas toujours, nous n'arrivons pas toujours à en trouver le sens, mais je peux vous assurer que Dieu ne nous laisse pas souffrir injustement et sans raison. Tôt ou tard, nous comprendrons forcément le pourquoi de nos souffrances, et nous serons alors heureux d'en être délivrés pour toujours.

    Voilà, je pense donc que je n'aborderai plus cette question. Je me tais et je prie en toute humilité à vos côtés pour que nous puissions supporter ces moments difficiles sans nous détourner de celui qui nous a appelé à la vie.

    Je vous embrasse fraternellement. André.

  • Autre conséquence de ce trop plein d'amour

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    Jésus est descendu aux enfers……

    Cela veut tout dire de l'extrême étendue du salut proposé. Longtemps j'ai été partagé sur la personne de judas. Peut-il être sauvé ou est-il condamné définitivement ?

    Ce que je peux en dire, c'est que ce choix ultime lui appartient, et à lui seul. Avoir vendu le Fils de Dieu, l'avoir livré à la torture et à la mort, cela lui a sans aucun doute provoqué une douleur incommensurable. C'est dans ce sens que j'entend le Christ dire : "Malheur à l'homme par qui le fils de l'homme va être livré. Mieux vaudrait pour cet homme n'être pas né." Paroles très dures et ressemblant pour beaucoup à une condamnation…

    Mais rappelons-nous que Jésus n'est pas venu pour juger. Le jugement n'est pas prononcé.

    Je pense alors que Jésus est descendu aux enfers pour tenter de sauver Judas et ses semblables. Ultime témoignage de l'amour, même pour ses ennemis.

    Pour moi, l'enfer existe. Notre propre choix nous appartient. Mais devant un tel amour, je pense que le choix est un "oui" à Dieu. Un "oui" qui nous brûle et nous consume. Un "oui" qui nous purifie de tout péché, quel qu'il soit…… l'enfer est vide…

    Ce serait bien là la plus grande victoire de notre Dieu. Que pas un de ses enfants ne se perde. J'en rêve et espère bien que mon rêve se réalise……

    De tout mon coeur, je prie pour le salut de tous. Amen. André.

  • Conséquences des souffrances du Christ

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    Portant nos péchés, Jésus en a obtenu le pardon. La justice n’a pas été lésée, mais l’amour a été plus fort que la mort. La dette a été effacée. Nos fautes pardonnées. Notre coeur purifié. Nos infirmités complètement guéries.

    Dieu a tant aimé sa création qu’il n’a pas accepté de nous laisser nous perdre sans tenter l’inimaginable. Il s’est offert lui-même pour notre salut. Dieu a envoyé son Fils. De Dieu qu’il était, il a choisi de s’abaisser à notre condition d’homme, et à s’abaisser plus encore jusqu’à être le dernier des serviteurs souffrant comme l’a si bien dit Saint Paul.

    D’amour plus grand, il n’y en a pas. Non seulement il nous ressuscite, mais il va jusqu’à nous offrir l’héritage promis, malgré notre déchéance. Dieu nous veut Un, comme le Père et le Fils sont Un. Dieu nous élève à sa Divinité.

    Pour ma part, je n’aurai jamais assez de toute l’éternité pour lui adresser toute ma gratitude.

    Dieu soit béni pour les siècles des siècles !

  • La souffrance du Christ

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    En ces jours de souffrance que je traverse actuellement, ma compréhension de celle du Christ s’affine en moi ; je viens ici partager mes réflexions avec vous…

    Des questions restent en suspend : pourquoi Jésus a-t-il souffert ? La volonté du Père était-elle de le voir souffrir ? Qu’apporte réellement les souffrances du Christ ? Ne pouvait-il nous sauver autrement ?………

    Mes points de départ sont : Jésus n’a pas demandé à souffrir, mais il a souffert volontairement ; sachant que son heure était venu, il ne s’est pas dérobé ; il a accompli la volonté de son Père.

    Je pense que la réponse est à chercher du côté de la pureté et de la justice de Dieu… et, de sa miséricorde et de son amour.

    Dieu est parfaitement Saint. Nulle ombre. Il est Lumière. De cela découle que le plus petit de nos péchés est totalement incompatible avec Lui. La moindre faute nous éloigne inéluctablement de Lui, nous conduit en enfer…

    Et qu’est-ce qui peut nous ramener à Lui ? Une confiance inébranlable en son pardon, en son amour, en sa miséricorde.

    Je pense que c’est ce qu’il s’est passé en Jésus-Christ. Jésus a pris tous les péchés que nous osons lui confier, il les a pris sur lui, et s’est présenté à son Père pour en obtenir le pardon. En lui s’est opéré l’acquittement de nos délits, comme dans un tribunal humain. Le Juge suprême, au nom de l’amour qu’il nous porte, n’a pas appliqué la sentence d’exclusion qu’il aurait pu justement appliquer, mais il nous a lavé, purifié de nos fautes pour nous accueillir au sein de sa pureté.

    Cela ne s’est pas fait sans douleurs. Prenant nos péchés, Jésus a dû se soumettre à leurs justes conséquences : la souffrance et la mort.

    Jésus a réellement subi dans son corps et dans son âme les tourments de la juste rétribution : jusqu’à vivre l’éloignement et l’abandon de Dieu.

    Seul Jésus était capable de supporter un tel déchirement : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as tu abandonné ? »

    Ce cri m’a longtemps tourmenté. Comment un père peut-il abandonner son fils ? Un ami catholique, très en relation avec une communauté juive, et versé dans les écritures juives, m’en a un jour soufflé la clef. À l’heure de ce cri correspond la prière juive du psaume 22. Jésus priait son Père avec les paroles du psaume qu’il récitait, ressentant totalement les affres de l’abandon de Dieu, sans pour autant douter de la présence bienveillante du Père. Dans de telles douleurs, seule la fidélité d’amour du Fils pour son Père pouvait incliner celui-ci au pardon. Seul Jésus était capable de supporter l’enfer en restant tourné avec amour vers son Père.

    Et l’amour du Père s’est manifesté par le pardon et la résurrection.