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CONFIANCE - PARTAGE - Page 12

  • Communion au corps et sang 2

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    « Celui qui mange du pain descendu du ciel ne mourra pas »

     

    Syméon le Nouveau Théologien

     

    Je sais que descend Celui qui est immobile.

    Je sais que m'apparaît Celui qui demeure invisible.

    Je le sais, Celui qui est séparé de toute la création me prend au-dedans de Lui et dans ses bras me cache,

    Et, dès lors, au-delà du monde entier, je me trouve.

    Mais, à mon tour, moi mortel, moi tout petit en ce monde,

    Je contemple en moi-même, tout entier, le Créateur du monde.

    Et je sais que je ne mourrai pas, puisque je suis au-dedans de la Vie, Et que j'ai la Vie tout entière qui jaillit au-dedans de moi.

    Il est dans mon cœur, Il demeure dans le ciel.! Ici et là,

    Il se montre à moi également éblouissant.

     

    In Kallistos WARE, Approches de Dieu dans la voie orthodoxe, Le Cerf, Paris 2004,p. 66.

  • Communion au corps et sang 3

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    Je vous rajoute aussi le texte ci-après, reçu d'une lectrice du forum ayant lu la lettre et tout à fait adapté au propos…

     

    • ..../.....La lecture recherche la douceur de la vie bienheureuse, la méditation la trouve, la prière la demande, la contemplation la goûte.
    • S'il est permis de s'exprimer ainsi, la lecture apporte une nourriture substantielle à la bouche, la méditation mâche et triture cet aliment, la prière obtient de goûter, la contemplation est la douceur même qui réjouit et refait.
    • La lecture est dans l'écorce, la méditation dans la moelle, la prière dans l'expression du désir, la contemplation dans la jouissance de la douceur obtenue... .../... XII - …
    • la lecture se présente la première, comme le fondement ; elle fournit un sujet et nous conduit à la méditation. La méditation recherche plus attentivement ce qu'il faut désirer ; en creusant [Prov 2, 4], elle découvre le trésor [Mt 13, 44] et le montre ; mais comme elle ne peut le saisir par elle-même, elle nous conduit à la prière. La prière, s'élevant de toutes ses forces vers Dieu, demande le trésor désirable : la suavité de la contemplation. La contemplation, en survenant, récompense le labeur des trois premiers degrés ; elle enivre de la rosée d'une céleste douceur l'âme altérée.
    • La lecture est un exercice externe, la méditation est un acte de l'intelligence intérieure, l'oraison un désir, la contemplation un dépassement au-dessus de tout sens.
    • Le premier degré est celui des commençants, le second des progressants, le troisième des fervents, le quatrième des bienheureux. XIV - [...] 
    • Nous pouvons déduire de tout cela que la lecture sans méditation est aride, la méditation sans lecture est sujette à l'erreur, la prière sans méditation est tiède, la méditation sans prière est sans fruit. La prière faite avec ferveur obtient la contemplation, mais le don de la contemplation sans la prière est rare ou miraculeux...

     

    Extraits tirés de Guigues II le Chartreux, Lettre sur la vie contemplative (l'Echelle des moines). Douze méditations, Le Cerf, "Sources chrétiennes", n° 163 ; extraits pris dans les pp. 83-123)

    GUIGUES LE CHARTREUX - XII° S 
    extrait de Méditation 10 (trad. SC 163, p. 181 rev.)

     

    voir aussi le lien : http://fratsaintmarcvendee.free.fr/page9.htm

  • Quelle est ma foi ?

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    Bonjour,

    J'ai lu dernièrement les confessions de Soeur Emmanuelle ; vraiment très intéressant !! J'y ai trouvé un hyper-condensé du Credo. Il est si juste et en même temps tellement simple que je ne peux que vous le proposer ci-après……

     

    Seigneur Dieu, je crois que Tu T’es incarné sur notre terre.

    Je crois que ton incarnation se continue, invisible, en tout homme de bonne volonté.

    Je crois que Toi, le Ressuscité, Tu emporte tes frères, les hommes, en ta bienheureuse éternité.

    Soeur Emmanuelle

     

    Avec toute mon amitié. André.

  • gouttes d'amour et accepter qui nous sommes

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    Ci-joint deux pensées trouvées sur le site phytospiritualité.

    Moi qui aime tant la pluie !! cela me fait penser au passage d'Esaïe relayant la parole de Dieu : "Comme la pluie et la neige ne remontent pas sans avoir abreuvé et fécondé la terre, ainsi ma parole ne me revient pas sans effet..." ..... et sa Parole, Jésus, le Christ, a re-suscité la Vie sur terre...

    Il y a partout, mélangées aux particules de l'air que nous respirons, des particules d'amour errant. Parfois elles se condensent et nous tombent en pluie sur la tête. Parfois non. 
    C'est aussi peu dépendant de notre volonté qu'une averse de printemps. 
    Tout ce qu'on peut faire, c'est de rester le moins souvent à l'abri.

    Christian Bobin

    Ce premier passage est tout à fait en harmonie avec le suivant car comment "rester le moins souvent à l'abri" ?... En s'acceptant tel que l'on est. L'homme est créé pour être réceptacle de l'Amour jusqu'à devenir amour lui-même !!

    Quel dommage de devoir attendre notre dernier soupir pour accepter qui nous sommes ! N'ayons pas peur de nous-même et de notre humanité. Ne subissons pas à contre coeur nos vies et tout ce qui nous arrive ! (ne restons pas à l'abri !!, mais ouvert à l'Amour qui ne demande qu'à se déverser !!)

    Jean Vannier

    Amicalement. André.

  • Être l’épouse d’un homme heureux

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    Bonjour à toutes et tous,

     

    Je viens de lire un livre d’une histoire vraie : « Rescapée de la secte de Moïse » de Gabrielle Lavallée.

    Lecture difficile s’il en est, tellement les faits sont violents et douloureux. Ce que cette femme a subit dépasse l’imagination. Dans son aveuglement, elle a accepté l’intolérable avant d’y voir la face de Satan. Ce livre m’a laissé un goût amer. Je suis content de l’avoir lu, mais je ne saurais le recommander à une âme sensible.

    Cela m’a conforté quant à la partie sombre de l’homme inspiré par Satan ; vraiment il existe… mais heureusement, Christ l’a vaincu.

    Passons…

    Dans un tout autre registre — bien plus réjouissant — j’ai déniché dans une petite boutique durant nos vacances, un petit traité de la vie en couple. Cette lecture m’a fait beaucoup de bien.

    Le livre s’intitule : « Être l’épouse d’un homme heureux » de Mme Darien Cooper et en sous titre « en découvrant le secret d’un mariage réussi » Ed. ELB 1979

    Celui-ci, je peux vous le recommander sans modération. Il aborde l’organisation à mettre en place dans un couple si l’on veut tendre au bonheur et à une vie harmonieuse. L’auteure s’appuie autant sur la Bible que sur des faits concrets pour défendre son point de vue sur l’organisation prévue par le Créateur dans l’ordre de la société et de la famille. Elle écrit pour des épouses, mais nous, les hommes, pouvons tout autant être interpellés par les vérités énoncées dans ce fascicule.

    Ce livre m’a beaucoup éclairé sur le rôle que peut tenir chaque membre de la famille. Je soupçonnais déjà qu’il pouvait en être ainsi, mais je n’aurais pas su le formuler aussi exactement. De plus, le livre étant écrit par une femme et pour les femmes, celles-ci ne devraient en être que plus réceptives. Écrit par un homme, celui-ci serait automatiquement taxé de macho !

    J’ai juste une réserve concernant les deux derniers chapitres. L’auteure rentre dans le concret des comportements du quotidien, et certaines personnes pourraient se sentir jugées par ces propos et rejeter l’ensemble. Ces conseils sont juste me semble-t-il, mais pour nous, pauvres pécheurs, ce sont tout simplement des sommets difficilement accessibles. Ces propos sont difficiles à accepter par une personne n’ayant pas une totale confiance dans le pardon divin.

    L’accroche au dos du livre : « Dieu désire que vous éprouviez les joies de votre mariage jusqu’à la séparation par la mort. Madame Cooper a découvert les principes donnés par Dieu en vue d’un mariage heureux qui dure… »

     

    Continuons notre vie avec bonheur, bonne humeur et bon humour !

    Amicalement. André.