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Entre absence de contact et s'imposer (07/06/2014)

Entre absence de contact et s’imposer… C’est une question qui me préoccupe depuis quelques semaines.

 

Je pense que Dieu a envoyé son Fils, Jésus, pour nous attirer à lui, tout en respectant notre liberté. Dieu ne n’impose pas. Ceux qui veulent ne voir en Jésus qu’un homme ordinaire, ne verrons que cela, mais seront attirés à chercher un peu plus avant le pourquoi du comportement de cet homme qui s’est comporté… pas comme un homme ordinaire. Dieu établi le contact discrètement, il nous interpelle, mais ne s’impose pas. Et souvent nous souhaiterions qu’il soit un peu plus intrusif. Mais lui, sait que le choix de l’amour ne peut être que libre.

 

Ce n’est pas pour rien que certains disent de lui qu’il est le grand absent. Ils ne le voient pas, alors qu’il est présent tout au long de nos journées, 24 heures sur 24.

 

Dans ce même ordre d’idée, je suis souvent partagé entre rester à distance ou aborder les autres. Je trouve qu’il est très délicat de trouver la bonne distance. Pour l’instant, il m’est plutôt difficile d’aborder les autres. Je suis distant. Ma femme s’en plaint d’ailleurs régulièrement, à juste titre. J’ose difficilement d’aller vers les autres. Pour moi, ce n’est pas naturel.

 

Encore l’autre jour, un ami se disait interpellé par le comportement d’une personne mangeant à côté de lui. Il ne savait comment réagir. Or, si je suis interpellé, c’est que j’ai probablement quelque chose à comprendre ou à faire. Quelle attitude adopter ?… Et aujourd’hui, en y réfléchissant, la seule véritable attitude est la prière. Entrer en soi-même. S’adresser à Dieu en toute humilité. «Seigneur Jésus Christ, aie pitié de moi». Et se poser la question : «Mon Dieu, pourquoi cette interpellation ?».

 

Accueillir la réponse qui naît avant la fin de la question, sans y apporter notre propre réflexion. C’est la bonne. En cas de doute, refaire la prière. La réponse ne peut qu’être la même, mais nous sommes parfois un peu dur d’oreille. ;-)

 

Amicalement. André.

 

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