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Être Dieu ou le devenir (26/11/2018)

Bonjour à toutes et tous,

En toute logique, nous pourrions alors penser que Jésus est différent de nous. Oui et Non.

- Oui : car effectivement il a toujours existé. Il est Dieu par nature « En un commencement était le verbe ». Et Jésus l’a dit : « Avant qu’Abraham fut, Je suis » « Le Père m’a envoyé » « Nul n’a connu le Père sinon le Fils »… etc… Et les Juifs ne s’y sont pas trompés, voulant le lapider pour ce blasphème.

- Et non : car « le verbe s’est fait chair ». Jésus s’est aussi présenté comme « Le Fils de l’homme » « Je suis venu pour servir » « Je donne ma vie »… etc… Il était vraiment homme, né d’une femme ; ayant une vie inscrite dans le temps, avec une naissance, une enfance et une vie adulte… comme nous !

La vraie bonne nouvelle, c’est bien que Dieu est venu en notre humanité pour nous élever jusqu’à sa divinité. Pour nous guérir de nos nombreuses fautes. Pour que sa vie soit en nous et déborde de toutes parts.

Parfois, je me prends à essayer d’imaginer quelle a pu être sa vie d’homme. Était-il conscient de sa Divinité ? Je reste partagé. Certains passages me disent que oui ; il connaissait au-delà d’un apprentissage. Et certains autres passages plutôt non ; il a dû apprendre. Je crois qu’en tant qu’homme, il a été comme nous, découvrant sa vie et le sens de sa vie progressivement ; ayant pourtant quelques repères surnaturels qui l’ont confirmé sur son chemin. Sa compréhension des écritures a été bien plus profonde pour lui que pour nous, n’ayant pas le brouillard du péché comme écran à ses interprétations.

En tant qu’homme, par rapport à nous, seul diffère le fait qu’il n’ait rien fait de contraire à l’amour. Il est sans péché ; sa divinité ne peut cohabiter avec cette gangrène.

Pour le reste, comme nous il a eu un cheminement humain, soutenu par la prière à Dieu qu’il pressentait comme vraiment son Père. En tant que Dieu, Fils de Dieu fait homme, sa confiance fut inébranlable devant les desseins de son Père. Il a accompli sa vie d’homme comme tout homme « est invité » à l’accomplir : en obéissance aux desseins du Père.

Obéir à Dieu, ce n’est pas perdre sa liberté car nous restons tout à fait libre de notre décision. Quelle que soit notre choix, il ne se détourne pas de nous. Dieu est un Bon Père, un vrai Papa, dans le bon sens du terme. Nous comprenons qu’il veut le meilleur pour nous. Le suivre, c’est travailler au meilleur pour toute l’humanité. Il nous aime et nous attire à sa Divinité. Que demander de plus ?…… Suivons-le ! 

Fraternellement. André.

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