UA-11545158-1

Une dernière note sur la souffrance (04/05/2020)

Ce matin, j'ai eu très mal à la tête durant plusieurs heures et j'ai discuté avec un ami de cette question de la souffrance.

J'ai développé dans les notes précédentes tous les arguments pour "justifier" nos souffrances, et bien sûr ces arguments sont valables et "justes", mais au final, devant la souffrance d'une personne je me rends bien compte qu'il n'y a pas de mots.

Tous les arguments sont impuissants à atténuer une souffrance. La personne qui souffre, souffre. C'est un état de fait. Les mots sont impuissants dans ces moments. En fait, toute notre énergie est concentrée sur "comment supporter ou faire cesser cette souffrance". Elle nous parait alors forcément injuste tant qu'elle n'est pas remise entre les mains du Christ.

Ce matin, réveillé à 3h30 par les forts maux de tête, ma seule préoccupation était "que faire pour arriver à atténuer cette douleur". Ce n'est que maintenant, la douleur passée, en analysant l'enseignement que m'a apporté ce moment de douleur, que j'arrive à comprendre qu'elle m'a été bénéfique.

Je pense que toute douleur à un sens ; elle n'est pas "gratuite". Aujourd'hui, nous ne comprenons pas toujours, nous n'arrivons pas toujours à en trouver le sens, mais je peux vous assurer que Dieu ne nous laisse pas souffrir injustement et sans raison. Tôt ou tard, nous comprendrons forcément le pourquoi de nos souffrances, et nous serons alors heureux d'en être délivrés pour toujours.

Voilà, je pense donc que je n'aborderai plus cette question. Je me tais et je prie en toute humilité à vos côtés pour que nous puissions supporter ces moments difficiles sans nous détourner de celui qui nous a appelé à la vie.

Je vous embrasse fraternellement. André.

09:08 | Lien permanent | Commentaires (0)