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CONFIANCE - PARTAGE - Page 44

  • révélation 2

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    Par rapport à la révélation qui m’a bouleversée en chartreuse (Dieu nous aime ! note « révélation 1 »), je découvre presque chaque jour des confirmations et de nouveaux aspect de cet amour. Aujourd'hui je voudrais partager un très beau passage d’un livre qui m’a été recommandé ; Mary Barnes, « Un voyage à travers la folie » dans lequel elle relate ses années de « descente ».

    Elle écrit dans un de ces moments terribles un texte intitulé ; « La présence de Dieu »

    « Toute chose peut me révéler la vérité. Dieu est vérité et Dieu demeure dans toute sa création. Dieu est vivant dans tous les hommes. Dieu est partout. Sa présence est manifeste dans chaque bouffée d’air, dans l’obscurité de la nuit et dans la clarté du jour, dans les profondeurs de la mer. Il sommeille, et dans les nuages du ciel Il nous est révélé.
    L’univers est drapé dans la gloire de Dieu et la terre crie de joie et résonne de Son allégresse. Et dans le silence bruissant de l’aube, le monde impressionné L’adore et Le vénère à genoux. Lui qui est Son souffle et Son être.
    Embrasé par Son Amour, déchiré par Sa souffrance, resplendissant de Sa gloire, le Monde demeure en Lui maintenant, et à jamais. »

    Je trouve ce texte d’une telle beauté et profondeur que je n’ai pas résisté au plaisir de le partager avec vous. Je le classe dans les révélations. Pour moi, celles-ci sont multiples et jalonnent continuellement la vie de tout homme. Il Se montre sous de multiples facettes, comme dans un kaléidoscope dont on verrait chaque fois un segment de couleur et dont un jour nous verrons l’ensemble. Si l’on se donne un peu de peine à ouvrir son cœur, il nous est donné de Le voir… mais certains passent à côté.

    J’espère qu’il n’en est rien pour vous et je vous invite à écouter votre cœur.

  • rencontre 2

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    J’ai un peu délaissé le blog de confiance partage, mais je reprends après ce passage à vide. Je ne sais pas encore à quel rythme, j’aurais bien du mal à le définir sans m’occasionner des contraintes non supportables aujourd’hui. Je vis de plus en plus au jour le jour.

    En fait, je me pose beaucoup de questions sur le fondement de ma démarche. Quel sens lui donner, et quelle orientation prendre ?... Y a-t-il lieu de persévérer ?... Est-ce simplement dû à l’effervescence de mon cerveau ou de mon imagination ?... Ou bien dois-je y voir autre chose de plus durable ?…

    Dernièrement, je suis allé à l’enterrement d’une amie qui comptait beaucoup pour moi. Elle n’a rien fait d’extraordinaire, mais a rempli sa courte vie (44 ans) de tellement d’amour, qu’elle peut partir en paix. Elle est maintenant auprès de Lui, plongée dans cet Amour divin et infini, source de Vie éternelle. Je compte sur elle pour nous épauler dans nos moments de doute, pour nous aider à surmonter les difficultés de la vie quotidienne. J’ai confiance qu’elle ne manquera pas de répondre à nos appels.

    Il y a 25 ans, je L’ai rencontré (voir la note « rencontre 1 »). Je ne peux pas en douter, l’Être existe. Pourtant, le souvenir qu’il m’en reste est presque tout à fait effacé, et ce d’autant plus après l’avoir raconté. Comme si le fait de mettre l’événement en mots, effaçait la bande mémoire du cerveau pour la remplacer par un discours qui, lui, peut laisser une trace et, surtout, peut être partagée avec d’autres. Heureusement, la mémoire physique semble intacte, car il me suffit de rentrer en moi-même, de m’interroger en mon cœur, pour voir qu’il n’y a pas de place au doute : Sa présence est inscrite dans ma chair.

    Les doutes que je traverse, ce sont les moments où je perds contact avec mon intimité, les moments où, plongé dans les soucis matériels, j’ « oublie » qu’Il est là, toujours présent.

  • église universelle 3

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    J’ai relu mes notes, et je m’aperçois que j’ai fait un rapide tour d’horizon du fondement de mes convictions. Je ne suis pas entré dans les détails, et je ne pense pas que cela soit utile si l'on ne me pose pas de question. Aujourd’hui, j’aimerais revenir sur le sujet qui sous-tend mes propos : une église universelle.

    Je me rends compte que trois points sont incontournables comme fondement d’une telle église :
    1) Dieu unique (ou Energie originelle si certains préfèrent)
    2) Dieu Amour (ou Energie positive)
    3) Démarche de réflexion par rapport à la vie et à son sens (malheur aux tièdes, ceux qui ne se posent pas de question)

    La construction de ses propres convictions, ne peut se faire que par un cheminement totalement individuel et personnel. L’entourage ne peut apporter que des indications, mais, j’insiste, une conviction vraie ne peut se construire que dans son intimité propre.

    Si, comme je le pense, il n’y a qu’une seule vérité, mais plusieurs points de vue, alors, c’est à chacun, partant de son propre point de vue, d’arriver à apporter sa pierre à l’édifice de la connaissance de la vérité. Son propre point de vue est irremplaçable et unique.

    Il est vain de vouloir convaincre que sa vue de la vérité est La Vérité. Celle-ci est tout à fait à même de se laisser trouver par celui qui le cherche sincèrement. Nous ne pouvons que donner des indications, sans plus.

    Pour moi, les seules indications que je puis donner, ce sont celles que la vie m’a apprises et que j’ai redite dans la note précédente – Dieu existe – Il est Amour – et Il donne sens à ma vie –

    N’avons-nous pas tous besoin de sens à notre vie ?…

  • réflexion 1

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    C’est à partir de ce moment que commença pour moi tout un apprentissage de tout l’amour que Dieu a déployé à l’égard de sa création (que l’on se rassure, je n’en ai pas encore fait le tour !)

    En chartreuse (voir note précédente), l’enseignement est « confié » à Dieu. Je m’explique.

    Mes journées en chartreuse se résumaient à dire les offices, lire la bible et divers livres sur la foi et même des romans pour les moments de détente, un petit peu d’activité physique, manger et dormir. Personne n’est venu me dire en quoi ou en qui je devais croire, ni me donner une liste de dogmes ou d’interdit auxquels me référer. Je passais mes journées en solitude et en toute simplicité, sous le seul regard de Dieu.

    Après quatre années passées en chartreuse, j’ai eu des ennuis de santé et j’ai dû ressortir. Je n’avais alors avec d’autres convictions que celles acquises avant mon entrée, à savoir : – Dieu existe et Dieu nous aime – (voir notes précédentes). Et je ressortais aussi avec toujours la même question : « Qu’attend-Il de moi ?… »

    Aujourd’hui, seules des réflexions se sont ajoutées aux fondements de ma foi, surtout au sujet de la personne de Jésus. Je n’ai pas eu d’autres rencontres ou révélations.

    En chartreuse, je ne m’étais pas interrogé sur Jésus. Cela me paraissait évident qu’il était l’envoyé de Dieu, son fils. Et là, je me suis heurté à mon frère qui ne reconnaît pas du tout la nature divine de Jésus. Sa foi veut bien reconnaître Jésus comme envoyé de Dieu, mais nullement cette intimité entre le Père et le Fils qui fait que l’un n’est pas sans l’autre, de sorte que le Père engendre le Fils de toute éternité.

    Je me suis longuement interrogé sur cette question. Allant même jusqu’à apprendre le Grec pour me rapprocher des sources bibliques.

    Aujourd’hui, je respecte toujours sa position, car je n’ai aucune preuve irréfutable à lui proposer. De même, il n’a pas plus de preuve irréfutable à me proposer contre ma conception Trinitaire de la divinité.

    Toutes mes années de lecture et d’expérience me confortent dans ma conviction… et de même pour lui…

    Ce qui est sûr et vraiment sûr, c’est que Jésus est bien la pierre d’achoppement, la pierre angulaire de la création.

    Est-il un imposteur ?…
    Est-il celui que les Juifs attendent ?…
    Est-il simplement homme ou aussi dieu ?…
    S’il est dieu, avec un petit ou un grand D ?…

    S’interroger sur Jésus, c’est toucher du doigt au mystère de Dieu et de la création toute entière, au sens même de la vie.

  • révélation 1

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    « Que vais-je bien pouvoir faire de ma vie ?… »

    Fortement habité par ce questionnement, j’ai décidé d’affronter la question en faisant une deuxième retraite.

    Je n’étais pas tout à fait emballé par la vie des moines bénédictins et mon choix s’est porté vers une vie plus contemplative : les chartreux. Je m'y sentais attiré. À la période de vacances de février, j’ai alors été accueilli à la chartreuse de Sélignac pour une semaine. Là aussi, j’ai vécu au rythme de la vie monastique, partageant prières et vie en cellule comme eux.

    Le père qui s’occupait alors des retraitants, Dom Siméon, était un vieux moine, un peu sourd et boitillant… Mais d’une profondeur de foi incomparable.

    Il venait tous les jours passer une heure à bavarder avec moi sur toutes sortes de sujets. Comme j’étais très intrigué par leur engagement de vie auprès de Dieu tel que je l’avais perçu (voir la note -rencontre 1-), je lui posais toutes sortes de questions. « Quelle chance vous avez ! (n’arrêtais-je pas de lui dire), Vivre tous le temps auprès de Dieu ! » J’étais admiratif qu’ils aient pu être choisis. Et lui de me répondre : « Mais j’ai fait des péchés comme tout le monde. Je ne suis pas meilleur que vous ! Vous aussi vous pouvez être appelé en chartreuse. Il suffit d’écouter votre cœur ! »… Et j’en avais très envie, mais je ne me voyais vraiment pas digne de vivre une telle vie après ce que j’avais déjà vécu.

    Ces mêmes questions sont revenues à plusieurs reprises, sous différentes formes, et soudainement, au 4ème ou 5ème jours, ce vieux moine a touché mon cœur en disant : « Vous parlez toujours de faute, de jugement, mais avant tout Dieu vous aime ! Il vous pardonne ! ».

    Et j’ai alors senti, là aussi toujours dans mon corps, combien l’amour de Dieu est pardon avant d’être jugement. Les mots sont bien sûr impuissants à traduire ce que j’ai vécu dans cet instant, mais toujours est-il qu’à ce moment s’est gravées en moi une certitude et une confiance totales à l’Amour Divin.

    La question, « Que vais-je bien pouvoir faire de ma vie ?… », est alors devenue, « Qu’attend-Il de moi ?… »

    En effet, s’Il m’aime, Il ne peut vouloir que mon bien le meilleur. Lui qui est à l’origine de tout, Il sait forcément ce qu’il y a de mieux pour moi. Alors,… qu’attend-Il de moi ?!…

    Quatre mois plus tard, le 11 juillet 1983, j’entrais à la chartreuse de Sélignac.