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CONFIANCE - PARTAGE - Page 41

  • l'impuissance de Dieu

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    Je repense régulièrement à notre discussion sur l’impuissance de Dieu : « Si un enfant souffre, où est la Toute Puissance de Dieu ? » « Pourquoi n’a-t-il pas pu éviter une telle horreur ? »

    C’est bien ce que tu m’as dit ?…

    Et c’est vrai. À un moment je m’étais interrogé sur la puissance du Christ : « Il a vaincu la mort. » Or, la mort est partout dans le monde, et moi-même je mourrai dans quelques années.

    Où est Sa Victoire ?…

    Louis LOCHET a écrit : « L'histoire nous restera mystérieuse jusqu'à ce qu'il ait dit son dernier mot ! » et je te joins le texte en entier.

    Je pense que ce n’est pas tout à fait vrai. L’histoire nous révèle ses mystères progressivement. Nous avons à progresser tous les jours dans la compréhension du plan de Dieu. À certains, il est donné de voir plus loin ; de comprendre le sens d’une partie plus complète de son histoire et de l’histoire du monde. Le mystère complet ne sera plus mystère quand Il aura dit son dernier mot, mais il nous est aussi donné d’approcher au plus près de la compréhension de ce mystère, et chaque jour davantage.

    Pour en revenir aux deux premières questions : - Pourquoi la souffrance des innocents ? – Pourquoi toujours la mort ?

    Je réponds à la première que la Liberté a été à ce prix… et Dieu par Jésus l'a payée de sa vie… et nous sommes Enfants de Dieu.

    Et je dis à la deuxième que l’Eternité nous est acquise. La mort temporelle… n’est que temporelle. J’attends la prochaine résurrection, elle va venir.

     

  • choisir et subir

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    Sans y faire attention, la personne qui m’a proposé le thème initial de « subir ou choisir » a fait un lapsus que j’ai pris comme un clin d’œil, lorsqu’il m’a demandé où j’en étais du sujet « choisir et subir ».

    C’est donc pleinement convaincu du bien fondé de mon nouveau sujet que je poursuis maintenant.

    Et je commencerai par le terme « choisir ». Toute la vie est faite de choix ; de choix conscients, ou inconscients ; voire même de non-choix.

    En effet, que nous le voulions ou non, nous sommes continuellement confrontés à choisir notre vie. Ce que nous faisons, ce que nous vivons. De plus, c’est nous qui le vivons, et non un autre. Tout est choix, et à tout instant. Bien plus, même lorsque nous refusons de choisir, lorsque l’on se laisse porter par la vague des événements, c’est aussi un choix… un choix de non-choix !

    Et de ces choix, nous aurons à en porter les conséquences : c’est « subir ».

    De même que nous sommes confrontés continuellement à des choix, nous sommes aussi continuellement en position de subir. Que nous le voulions ou non, nous avons à subir les lois naturelles. L’univers n’est pas un chaos. L’ordre de l’univers s’applique à nous, que nous le voulions ou non.

    Nous subissons autant les effets de nos propres choix, que le choix des autres,… Néanmoins, c’est d’autant plus difficile, lorsque ces derniers sont en opposition avec nos propres choix !…

    Et c’est là que j’y vois une différence. Si notre choix est vraiment un choix, alors nous en supportons d’autant plus facilement les conséquences. Inversement, lorsqu’il y a opposition à nos choix, à nos désirs, tout se complique et nous ressentons plus douloureusement le poids de « subir ».

    Donc, je dis : « choisir et subir ». Faire des choix et en assumer les conséquences nous engage sur la voie de la liberté, du bonheur.

    En prenant le contre-pied, la négation de la phrase est : ne pas faire de choix ou ne pas en assumer les conséquences nous engage sur la voie de l’enfermement, de la souffrance.

    En revenant au début de notre réflexion (choisir = actif et subir = passif), nous voyons que selon l’attitude que nous adoptons, choisir peut être actif ou passif (l’extrême du passif étant le non-choix), et de même, subir peut être passif ou actif (l’extrême de l’actif étant l’accueil joyeux de tout événement qui se présente).

    Je reviendrai dans une autre note sur le regard que nous pouvons développer vis à vis du monde pour être actif dans l’un et l’autre cas, mais maintenant, pour conclure et entamer le débat, je dirais : « prenez le temps de faire des choix conscients ; accueillez tous les événements comme un cadeau de la vie ».

  • subir ou choisir

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    Je reprends le clavier pour partager avec vous un sujet qui m’a été proposé par un ami : « subir ou choisir ». Ce sujet pourrait être la suite de « Liberté et prédestination 2 ».

    Cette interrogation m’a occupé tout au long de ces dernières semaines, et je vous en livre aujourd’hui le fruit de mes réflexions.

    Si l’on devait choisir entre ces deux termes, notre attirance irait probablement vers « Choisir ». C’est un verbe actif, contrairement à « Subir » qui est passif. Dans le premier cas, nous sentons une notion de maîtrise ; dans l’autre, nous… subissons tout simplement.

    Donc choisir est plus noble, alors choisir, oui choisir…. Mais quoi ?!

    Dans un premier temps, j’ai d’abord trouvé des contre-exemples : - Un ami a eu une tumeur cancéreuse au cerveau ; il est décédé en 1 mois et demi… il n’a pas choisi… et pourtant la famille a choisi de le laisser s’éteindre sans acharnement thérapeutique… mais ce n’était que le choix du moins pire !… - Il y a quelques années, j’ai été atteint d’un cancer du sang… je n’ai pas choisi d’être malade…

    Même lorsque je choisis, cela peut relever d’un semblant de choix !… Je m’explique : je choisis en fonction du contexte et de mon histoire. Ce sont des éléments que je ne connais et ne maîtrise pas en totalité. Ma mémoire, ma connaissance et ma vision sont partielles et tout à fait subjectives, liées intimement à mon histoire.

    Mes choix sont-il alors vraiment des choix, ou n’est-ce simplement qu’une reproduction du mental par rapport à un contexte donné ?… Le nœud de la question s’est alors porté sur « subir ».

    Si je ne subis pas, je suis libre !…

    Ainsi, ne pas subir est synonyme de liberté. Alors, comment sortir de la contrainte extérieure et intérieure ?… Comment faire en sorte de ne pas subir ?… 

    C’est alors que, durant mes vacances, il m’est arrivé de vivre une journée surprenante. Je ne vais pas en relater tous les détails, mais je voudrais surtout souligner quelque chose de paradoxal.

    Nous étions à deux. Nous avons fait le choix de cette sortie ensemble et nous avons vécu les mêmes événements. Moi, tout à fait heureux de mes choix, pleinement satisfait de cette journée. Et l’autre personne ayant à subir douloureusement ces événements. Pourtant nous avions tous deux voulus cette sortie !… Et l’on pourra toujours me rétorquer et discutailler sur les vraies raisons des choix et leur réelle validité, mais tel n’est pas là mon propos. Je préfère réfléchir sur le pourquoi d’un vécu différent sur des faits identiques.

    Et voilà ce que j’en déduis.

    Ce n’est pas « subir ou choisir » comme initialement proposé, mais « choisir et subir », qui doit s’appliquer. (suite dans la prochaine note)

  • Vacances d'un extraterrestre

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    Ci-après un texte qui m'a été adressé et que j'ai trouvé vraiment plaisant. Un peu d'humour grinçant ne fait pas de mal...

     

    Les vacances d’un extraterrestre.


    Son pote. « Alors, t’as fait quoi toi pendant ces vacances ? »

    Ben, tu sais, j’me posais tellement d’questions sur c’te planète qu’on appelle terre, et où il paraît que tout marche telllement mal en ce moment, que j’ai décidé d’y aller faire un p’tit tour, histoire de m’rendre compte par moi-même de c’qui s’y passe.

    Et devine ce que j’ai découvert, c’est ubu, kafka, j’t’en parle même pas. De toute façon tu ne me croirais pas.

    D’abord le tableau. Les habitants de pays entiers meurent de faim, boivent de l’eau sale, s’ils en trouvent. D’ailleurs, il n’y aura bientôt plus personne dans ces pays à cause de ça. D’autres pays, croulent sous les marchandises, ils ne savent même plus comment se débarrasser de leurs ordures tellement ils en ont. Mais attend, ces derniers ne sont pas mieux lotis, parce qu’ils bouffent beaucoup trop et tellement mal, en plus ils passent des heures vautrés devant leur télé qui leur balancent des saletés à longueur de journée, qu’ils sont malades aussi.

    Ensuite. Qui travaille là-dedans. Parce qu’il faut bien quand même qu’il y en ait qui travaillent pour offrir tout ce luxe, c’est le nom qu’ils donnent à l’idéal,.à d’autres.

    D’abord entre les hommes et les femmes, bien plus de femmes. Bien qu’apparemment, comme c’est organisé, ce sont les hommes qui travaillent le plus, puisque la plupart sont inscrits officiellement pour travailler, et quand ils ont envie de n’rien faire, ils sont inscrits à ce qu’ils appellent le chômage.

    Et puis, attend, c’est pas tout, ils utilisent aussi des personnes comme esclaves pour fabriquer ce qu’ils appellent des armes. D’ailleurs ça leur donne beaucoup de travail là, mais je vais t’expliquer pourquoi.

    En fait ces armes ils se les utilisent pour se les balancer en pleine poire, démolir maison, usines, entreprises agricoles destinées au luxe. Mais comme il y en a toujours un qui finit par être plus malin que l’autre, ils sont rusés tu sais, ils cherchent toujours à être plus fort. Pour ça, ils sont vraiment organisés.

    Et tous ces gens malades, ça donne aussi énormément de travail à d’autres. L’ennui, c’est que les gens malades veulent guérir sans rien faire, et que ceux qui les soignent voudraient uniquement qu’on dise d’eux que ce sont eux les meilleurs. Mais comment être reconnu quand tous ces malades qu’ils sont sensés soigner, refusent de guérir ? Ils appellent ça de la somatisation. Donc, pour les guérir, et qu’ils leurs foutent la paix, ils leur donnent des petits tubes avec de petits grains de sucre, au moins 36 noms différents ces tubes, qu’ils appellent homéopathie, ou une boîte style très sérieux avec de très longues explications de ce qu’il faut faire et de tous les risques qu’ils courent et qui contient des comprimés de sucre avec un goût un peu bizarre qui fait illusion et qu’ils appellent placebo. Attention, le traitement est précis, sinon tu risques la mort. Pour l’homéopathie, prendre 3 grains, 3 fois par jour, jusqu’à ce que tu sois guéri. Et pour le placebo, 1 comprimé matin, midi et soir pendant ? là, ça dépend. 3, 5, 15… jours. Et comme ça, ils sont sûrs d’avoir toujours du travail.

    Et pour faire marcher le système qui ne marche pas, ils ont des ronds en métal, des papiers avec des dessins, des morceaux de plastique pour des machines, qu’ils appellent argent. ? Mais il faut aussi plein de machines, parce que c’est beaucoup trop dur avec juste sa tête. Et attend, en plus, ils n’arrêtent pas de se les voler, et là ils inventent plein de moyens pour se protéger de ceux qui piquent. Un boulot monstre.

    Non mais je rigole, t’inquiète, il y a quand même des gens sensés, mais pour le moment ils n’arrivent pas vraiment à se faire entendre.

    J’me d’mande ? Il faudrait p’t-être le signaler au patron qu’il aille y faire sa p’tite enquête, histoire de donner un coup de pouce là-dedans pour que ça s’améliore ?

    Bye, à la prochaine !

    Marie-Louise (juin 2008)

  • toi, Dieu

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    Ça y est,… les soucis de connections internet qui sévissaient depuis quelques temps sont enfin résolus, et je peux reprendre la gestion du site de confiance partage.

    Pour reprendre, je vous propose un très beau texte qui m’a été adressé par le site de la chartreuse de Sélignac et que j’ai plaisir à partager avec vous :

    « TOI, DIEU

    Nous avons besoin de Toi, de Toi seul et de nul autre. Seul, Toi qui nous aimes, tu peux avoir sur nous tous qui souffrons la pitié que chacun de nous éprouve pour soi. Tu peux Seul sentir combien est grand, immensément grand le besoin de Toi en ce monde, en cette heure du monde.

    Nul autre, nul de ceux qui vivent, nul de ceux qui dorment dans la fange de la gloire ne peut nous donner - à nous besogneux, à nous plongés dans l'atroce pénurie, dans la plus effroyable des misères, celle de l'âme, - le bien qui sauve.

    Tous ont besoin de Toi, même ceux qui t'ignorent; bien plus ceux qui l'ignorent que ceux qui le savent. L'affamé croit chercher du pain et il a faim de Toi ; l'altéré s'imagine qu'il veut de l'eau et il a soif de Toi ; le malade a l'illusion de désirer la santé et son mal est l'absence de Toi.

    Qui en ce monde cherche le beau te cherche Toi, sans le savoir, Toi qui es la beauté entière et parfaite ; celui qui dans ses pensées poursuit le vrai te poursuit, Toi qui es l'unique vérité digne d'être connue ; et celui qui tend les bras vers la paix les tend vers Toi qui es la seule paix où puissent reposer les coeurs. Ils t'appellent sans savoir qu'ils t'appellent et leur cri est indiciblement plus douloureux que le nôtre.

    De Giovanni Papini, né en 1881 à Florence »

     

    Ce texte me « parle » beaucoup par rapport à cette soif qui m’habite. Et plus Il la comble avec bonheur, plus cette soif prend de l’ampleur ; une ampleur douce et agréable qui me pousse à Le reconnaître dans toute Sa création. Tout prend sens et vie…