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CONFIANCE - PARTAGE - Page 43

  • vérité et avenir

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    Bonjour à tous mes lecteurs,

    Je suis vraiment très heureux du commentaire sur l’arc-en-ciel. C’est vraiment une très belle illustration de ma conception de la vérité. Si nous étions tous « bleus » ou « jaunes », la lumière ne serait pas blanche. Or, elle est bien blanche, de la blancheur la plus éclatante qui soit. Et un jour nous la verrons, nous baignerons dans cette infinie blancheur qui n’est qu’Amour.

    J’ai fini le livre « Penser autrement, Penser demain » et je dois dire qu’il m’a fait beaucoup réfléchir sur l’évolution et le sens de la vie. J’ai quelques divergences de pensée par rapport cet auteur, et je vous en ferai part, mais, sur le fond, je m’y reconnais assez et j’adhère à sa phrase de conclusion :
    « Le sens apparaît comme une tension qui me pousse à préparer l’avenir en fonction de l’extraordinaire cohérence du passé… : être responsable d’un avenir imprévisible. »

    Pour moi, la seule prévision est : Dieu existe ; Il nous aime ; et nous le verrons.

  • liberté et prédestination 2

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    Aujourd’hui, je souhaite continuer sur le sujet de la prédestination et sur notre choix de liberté ou notre absence de choix qui entraîne une absence de liberté.

    En discutant avec une amie l’autre jour, nous avons un peu confronté nos points de vue sur la question. Sommes-nous toujours libres de nos choix de vie ?…

    Celui qui choisit de faire une vie en accord avec ce qu’il est et ce qu’il perçoit de son intériorité ne pose à priori pas de problème majeur. La question se complique lorsque l’on se penche sur les moments où l’envie n’est pas au rendez-vous, où l’on se laisse aller à faire ce qui se présente. Toute personne est confrontée à un moment ou l’autre à cette situation.

    La question en fait revient à se demander si, lorsque l’on fait le choix de « se laisser aller », il y a vraiment choix. Ne serait-ce pas plutôt une absence de choix, ce qui nous prive alors de notre liberté, puisque l’on devient alors le jouet des forces extérieures à nous.

    Je pense que ce dilemme peut se résoudre en s’accordant des moments de répit. S’accorder des moments où l’on n’est pas obligé de choisir. A mon sens, le choix est source de tensions (choisir c’est renoncer). Or nous ne sommes pas capable de vivre en tensions continuelles.

    Dernièrement, lors d’une conférence sur la vie intra-utérine de l’embryon, la personne a mis l’accent sur une loi inhérente à la vie : « Tout ce qui ne progresse pas, souffre puis meurt ». L’enfant, au moment de la naissance, apprend cette loi d’obligation de s’engager. Et aussi une autre loi : « l’inacceptable peut devenir possible et acceptable »

    Sur le moment, cette « obligation » m’a quelque peu interpellé. Pour moi, le pendant de l’obligation est la perte de la liberté.

    Comment concilier l’un et l’autre ?…

  • liberté et prédestination 1

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    Hier, je me posais la question de la destinée ; quelle est la mienne et en quoi suis-je libre ?...

    Si notre destinée est existante dès notre conception, comment pouvons-nous dire que nous sommes libres ?... Et si nous sommes libres, comment expliquer que dans certains cas, il soit possible de prévoir l'avenir ?...

    Je pense par exemple au cas de Jésus qui savait à l'avance ce qui l'attendait puisqu'il a annoncé sa mort à ses disciples avant que Judas l'ait trahi. Ou plus récemment, mon père me faisait part que, pendant la guerre, les pilotes des avions sentaient si c'était leur dernière mission et lui confiaient leurs dernières volontés. De même dans la voyance, bien que je n'y ai pas recours, j'ai entendu suffisamment de témoignages qui me confirment que ce n'est pas toujours des charlatans et que des événements futurs peuvent être "vus".

    Et en repensant à cela, j'ai fait un retour en arrière sur ma vie. Il y a vingt ans, j'avais une fois dit à un ami "Je deviens ce que je suis".

    Sur le moment l'expression m'a un peu échappé, mais je l'avais trouvée juste par rapport à mon ressenti du moment. Aujourd'hui, je la trouve d'autant plus juste que toutes les situations et les personnes rencontrées dans ma vie ne peuvent pas venir d'un quelconque "hasard". Je me construis grâce aux circonstances qui m'entourent. Tout est fait, à tout instant, pour que je devienne celui qui a été rêvé.

    Alors, qu'en est-il de la Liberté ?...

    Eh bien, je suis persuadé que nous avons devant nous une infinité de possibles. Et nous sommes totalement libre de choisir notre destinée dans cette infinité de possibles. Donc, nous sommes bien libres.

    Mais, toute notre histoire, et pas seulement notre histoire personnelle, influent sur nos décisions. Nous sommes, chacun de nous, porteur de l'histoire de toute l'humanité, chacun différemment selon le contexte de sa naissance et de sa parenté. Lorsque nous décidons, nous sommes totalement responsable de cette décision puisque c'est la nôtre, mais en même temps nous engageons l'ensemble de l'humanité puisque cette décision vient de tout le vécu qui s'est comme cristallisé dans notre personne au moment de la décision.

    Ainsi, lorsque je blesse mon prochain, je donne raison à Caïn qui tue son frère. Et lorsque je fais du bien, je donne raison à Abel qui gardait paisiblement ses moutons. Dans un cas comme dans l'autre, la décision nous appartient : Prêtons-nous l'oreille aux pulsions de mort ou bien plutôt à la douceur de la vie. En nous, deux "sentiments" s'affrontent.

  • église universelle 4

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    « Penser autrement, Penser demain » (Bernard Pierrat chez aubin) ; tel est le titre d’un livre dont j’ai lu l’introduction et qui me parait très prometteur… Plusieurs passages ont déjà retenu mon attention, mais surtout celui-ci :

    « Chaque fois que la connaissance envahit le territoire des croyances, il convient de décaper les archaïsmes. Hier on affirmait parce que l’on croyait détenir la vérité, aujourd’hui on interroge parce que l’on cherche la vérité. Tout questionnement doit rester ouvert car la vérité n’est pas… elle devient. »

    Selon moi, comme je l’ai écrit dans une précédente note, la Vérité est Une. Mais on peut très bien dire « qu’elle n’est pas » dans le sens où il appartient à l’homme de la découvrir. Ce n’est pas une vérité toute faite, bien bornée. Tout au contraire, elle est infinie et splendeur. En attendant de la voir, la vérité est donc en devenir… et c’est la tâche de l’humanité de la faire « advenir ».

    Ne peut-on espérer plus belle tâche ?… En tout cas, cela ne peut passer que par un rassemblement de toutes les pensées et points de vues tels que j’en ai déjà parlé. D’où mon idée d’une association de partage, lieu d’échange où chacun viendrait apporter sa pierre à l’édifice de la connaissance.

  • rencontre 3

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    Ci-après un très beau texte que j’assimile à une rencontre. C’est découvrir tout d’un coup que la réalité peut être vue tout à fait différemment, tout en restant elle-même. Ce texte est un inédit de Gitta Mallasz ; journal du 13 mars 1992 et a pour titre
    « Enjoué »

    « Un jour comme tous les autres...
    et pourtant tout à fait autre.

    Je le pressens : aujourd'hui tu es enjoué, mon Ange.
    Rien d'extraordinaire ne se passe...
    mais tout vibre à un autre rythme.

    Je regarde mon petit jardin : les tulipes percent déjà la terre...
    Qu'il est joli, mon jardin !
    Soudain tu me le fais voir autrement :
    c'est Dieu lui-même qui perce la terre...
    qui s'efforce vers sa propre lumière.
    C'est Dieu qui s'y enterre et qui ressuscite...
    qui Se quitte et Se retrouve dans Son jeu d'amour éternel,
    dans le circuit de Ses forces divines.

    Aujourd'hui cela se joue devant mes yeux émerveillés...
    Ici même, dans mon joli jardin

    Oui, tu es enjoué, mon Ange.
    Tu joues même avec les mots que j'écris.
    D'un coup... et ils ne sont plus les miens... tu les prends...
    Et ils prennent un éclat lumineux.
    Puis tu les quittes et ils retombent - ternes.
    Tu vas et tu viens... tu joues à cache-cache,
    tu disparais et tu re-apparais en moi aussi,
    et je cours après toi, essoufflée.

    J'ai oublié de jouer, depuis longtemps, depuis très longtemps.
    D'ailleurs, qui parmi nous sait encore jouer ?
    Bien sûr, les gens jouent sérieusement leur jeu...
    Mais sont-ils enjoués ?

    Etre enjoué est un état d'âme léger, léger, léger.
    Là est ton terrain de jeu, mon Ange !
    Et c'est curieusement ma lourdeur terrestre
    qui attire infailliblement ta légèreté divine.
    Alors, pourquoi m'inquiéter de ma lourdeur ?
    Qu'il soit béni, cet aimant qui t'attire à coup sûr !
    Qu'il soit béni ! »