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CONFIANCE - PARTAGE - Page 42

  • je sais

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    Je suis heureux du commentaire qu’à laissé Lilou sur péché et pardon 2. Cela m’a rappelé la chanson de Jean Gabin « Je sais ! » « Je sais qu’on ne sait jamais ! »

    A moi aussi la vie m’a appris qu’on ne sait jamais. Certes, il est possible d’acquérir quelques connaissances qui nous permettent de gérer notre vie quotidienne de notre mieux… mais que sait-on de la vie ?…

    C’est curieux… en écrivant, je m’interroge sur ce que j’ai déjà écrit il y a quelques temps et je viens de relire ce que j’ai écrit en septembre 2006 sur le fondement de ma conviction, à l’origine de Confiance-Partage ; je cite :

    « Auteur de « Confiance Partage », mon idée est que notre intelligence est suffisamment puissante pour pouvoir atteindre à la compréhension de notre monde. Encore faut-il mutualiser nos connaissances, les mettre en commun, pour multiplier nos clefs de compréhension.

    La constitution de groupes de partage où les personnes se parlent face à face de leurs expériences de la vie est le fondement de cette association.

    Un retour de l’échange qui aura eu lieu à chaque rencontre permet de mutualiser les connaissances et d’avancer des hypothèses. Celles-ci seront travaillées lors des rencontres suivantes pour en vérifier leur validité. Cela conduit à les affiner et à les préciser par d’autres, et ainsi de suite.

    Je n’ai pas la prétention de tout connaître, de tout savoir. C’est avec vous, par votre engagement et votre participation que ce site peut se construire, s’étoffer, prendre vie.

    J’ai quelques idées pour démarrer la réflexion dans les groupes. J’ai mes convictions et ma propre conception du monde, mais je suis prêt à les confronter à votre expérience, « au risque de mes convictions ». À vous de m’aider, de nous aider, à cheminer. »


    Cela ne colle pas du tout avec ce que je viens d’écrire auparavant…

    Non. Au risque de choquer certains, je peux dire "je sais" que Dieu existe et qu’Il nous aime. C’est peut-être tout ce que je sais avec certitude, mais ça je le sais. En fait, je ne le sais pas d’une manière académique. Je ne l’ai pas appris. Je le sais à cause de mon vécu (voir notes du début). C’est le vécu qui enseigne. Ce que l’on n’a pas vécu, n’a pas de racine. C’est comme si l’on avait une très belle plante… mais qui n’a pas de racine. Elle ne saurait résister longtemps.

    On a beau lire et apprendre des choses, mais tant qu’on ne les a pas vécues, elles ne sont pas enracinées.

    Certes la racine ne fait pas tout. Il est possible de faire mourir une plante en la maltraitant, mais même si notre graine reste sans soin apparent, notre créateur pourvoit à son développement. Par contre elle devient bien plus belle si l’on en prend soin, c’est-à-dire si l’on prend le temps de s’interroger sur ce que l’on fait et pourquoi on le fait ainsi. Sur ce que l’on vit et pourquoi on le vit ainsi.

    C’est alors seulement que notre vie peut prendre sens.

  • péché et pardon 2

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    Coupable, je le suis. Mais je ne peux pas dire que je culpabilise.

    En effet, je suis né pécheur, donc, né coupable. J'ai hérité de la faute de mes parents. Saint Paul disait aussi : "...Je ne fais pas ce que je veux, bien au contraire, je fais ce que je hais..."

    Lorsque je me rends compte de mes manques d'amour, il ne sert de rien de m'en lamenter. Ce qui est fait est fait. Rien n’y peut changer.

    Par contre, en prendre conscience, me permet de progresser, d’apprendre à ne pas retomber continuellement dans les mêmes erreurs. Bien sûr, des fautes, j’en commettrai encore, mais le pire gâchis serait de ne pas en tirer des leçons.

    J’entends déjà certaines personnes me dire : «Applique déjà cette leçon à toi-même ! »…

    C’est plus facile à dire qu’à faire. En effet, une chose est de voir,... une autre de prendre soin de soi, de se pardonner,... et enfin encore une autre d’agir en conséquence !… Cela prend du temps. C’est parfois dur, très dur, voir extrêmement difficile d’aller à l’encontre de ce que l’on a été durant des années. Et cela passe, avant tout, par s’accepter soi-même, tel que l’on est. D’abord pécheur… pour aller de progrès en progrès… … cela prend du temps !

    Et la grâce, c’est alors tout simplement accepter ce soutien infaillible de la providence, offert à toute personne en demande, désireuse de progresser. Dieu nous pardonne et sa grâce nous est acquise si nous l'accueillons.

  • eglise universelle 5

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    J’ai un peu délaissé le site de confiance partage suite à ma situation personnelle. Aujourd’hui je reprends le fil après avoir relu mes notes et je me dis :

    « Il y a lieu de préciser que je ne prétends pas fonder une nouvelle église. Non. »

    L’Eglise universelle qui rassemble toutes les âmes de bonne volonté existe déjà, même si elle n’est pas matérialisée. Tout homme en recherche de sens et qui s’interroge sur son devenir autrement que seulement matériel, fait partie de cette Eglise.

    L’association confiance partage ne serait que la mise en commun du fruit de cette démarche universelle de réflexion.

    Il est vrai que mon idée a mûri en un an. Elle a évolué et s’est modifiée. Aujourd’hui je reste ouvert face à l’avenir. Surtout par rapport à la forme qu’elle pourrait prendre. C’est encore l’inconnu. J’ai conscience de la finalité, mais pas de sa concrétisation et des objectifs intermédiaires qui peuvent jalonner le chemin.

    Alors j’attends… j’attends d’y voir plus clair… Situation d’attente difficile, tant le monde nous pousse à faire et entreprendre. Cela ne semble pas naturel d’attendre, mais j’ai toujours en tête les paroles du psaume 126 :

    « Si le Seigneur ne bâti la maison, les bâtisseurs travaillent en vain,
    Si le Seigneur de garde la ville, c’est en vain que veillent les gardes… »

    Et je continue à m’interroger : « Qu’attend-il de moi ?… ».

  • péché et pardon

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    Bonjour,

    Je reviens sur un passage du livre dont je vous avais parlé auparavant : « Penser autrement, Penser demain » de Bernard Pierrat, Page 114, dont je cite :

    « Par contre, il m’est difficile de pardonner à l’église qui m’a fait croire, dans ma jeunesse, que j’étais né dans le péché. Pour me délivrer de cette « tache originelle » dont j’avais hérité et qui me culpabilisait, elle m’avait enfermé dans le carcan de ses interdits. Petit à petit, j’ai découvert l’absurdité d’une culpabilité héréditaire… »

    Des amis rencontrés récemment, en parlant de liens, m’ont aussi dit combien ils rejettent cette idée d’héritage d’un péché originel, enseigné par l’église…

    Et moi, de m’interroger : quelle position adopter ?…

    Certes, l’église doit avoir un peu raison puisque Saint Paul est clair : « Tous se trouvent sous l’empire du péché. » (Ro 3,9). D’ailleurs, cela ne me gêne pas de penser que, si j’hérite des bons côtés de mes parents, pourquoi n’hériterais-je pas aussi des faces noires ?… Ou alors sommes-nous tous des unités totalement indépendantes les unes des autres ?…

    Moi je pense que nous sommes plutôt profondément liés les uns aux autres, de sorte que mes péchés rejaillissent sur l’ensemble de la création, à commencer par la famille humaine. Je reviendrai sur le pourquoi de cette position dans une prochaine note.

    Mais il faut alors plutôt chercher le malaise, non pas dans le péché auquel nous sommes tous enclins, mais dans l’attitude à adopter face à cette réalité du péché.

    L’église catholique m’avait aussi effectivement enseigné que je serai jugé sur tous les actes de ma vie et condamné si je ne m’en repentais pas… Et je me suis révolté contre ce Dieu-juge qui nous attend au tournant. Comme je l’ai dit, si je dois être jugé, je serai condamné. J’ai péché et il m’arrive encore tous les jours de pécher.

    Heureusement, entre temps j’ai rencontré le Dieu-amour qui, sans déroger à la justice, est enclin à pardonner avant de juger.

    Ainsi nous serons jugés avant tout sur l’amour qui nous aura animé... ou que nous manifesterons avant le passage de la mort. Il nous suffit de nous prédisposer à voir en Dieu cet être d’infinie bonté (pas bonasse !), qui a tout créé, et nous-même, pour une vie qui soit la plus merveilleuse qui soit. Aujourd’hui, à cause du péché, notre vision de la création est partielle. Un voile nous cache la réalité tout entière.

    Après la mort, il nous est promis que nous Le verrons. Nous Le verrons tel qu’Il est. Or voir Dieu, c’est être vraiment à son image, c’est communier à sa nature. Nous pouvons être dieux unis à Dieu, Lui qui est Vérité et Félicité suprème !

    Sachant cela, mon héritage pécheur avec le cortège de péchés qui me collent à la peau, ne m’empêchent plus de vivre heureux et confiant en ce Dieu qui m’a créé tel que je suis : « aujourd’hui, pécheur »… Et je cherche le sens de cette réalité qui est très certainement « bonne »…

  • Eglise et liberté

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    Bonjour,

    Aujourd’hui je ne vais pas m’étendre longtemps, mais je tiens encore plus que jamais à mon idée première : l’Eglise de Dieu est bien plus vaste que n’importe quelle église existante actuellement, même si j’ai un profond attachement à l’église catholique. Cette dernière ne peut pas rassembler toutes les âmes appelées au Royaume de Dieu, ne serait-ce qu’à cause de son histoire et de l’immense boulet qu’elle traîne par le biais de tous ses dogmes et traditions.

    La vie m’a appris que nous avons tous un chemin à parcourir. Nous naissons tous « potentiellement » Enfants de Dieu, mais cela n’est pas acquis d’emblée. Nous y accédons par la foi. Non pas une foi rigide au travers de dogmes qui nous sont imposés, mais par une foi personnelle déposée humblement sous le regard de Dieu qui est seul maître de notre croyance.

    La foi est un don de Dieu,… mais aussi et surtout le résultat d’une démarche personnelle. Sinon, où serait la liberté ?…

    Nous avons tous un chemin à parcourir pour devenir Enfants de Dieu. Et nul ne peut dire quel est le chemin d’autrui. Seul son propre chemin nous est accessible et nous ne sommes responsables que de notre propre chemin. C’est une responsabilité qui ne se délègue pas.

    Voilà ce que j’avais envie de partager avec vous aujourd’hui, et à bientôt.