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liberté et prédestination 2

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Aujourd’hui, je souhaite continuer sur le sujet de la prédestination et sur notre choix de liberté ou notre absence de choix qui entraîne une absence de liberté.

En discutant avec une amie l’autre jour, nous avons un peu confronté nos points de vue sur la question. Sommes-nous toujours libres de nos choix de vie ?…

Celui qui choisit de faire une vie en accord avec ce qu’il est et ce qu’il perçoit de son intériorité ne pose à priori pas de problème majeur. La question se complique lorsque l’on se penche sur les moments où l’envie n’est pas au rendez-vous, où l’on se laisse aller à faire ce qui se présente. Toute personne est confrontée à un moment ou l’autre à cette situation.

La question en fait revient à se demander si, lorsque l’on fait le choix de « se laisser aller », il y a vraiment choix. Ne serait-ce pas plutôt une absence de choix, ce qui nous prive alors de notre liberté, puisque l’on devient alors le jouet des forces extérieures à nous.

Je pense que ce dilemme peut se résoudre en s’accordant des moments de répit. S’accorder des moments où l’on n’est pas obligé de choisir. A mon sens, le choix est source de tensions (choisir c’est renoncer). Or nous ne sommes pas capable de vivre en tensions continuelles.

Dernièrement, lors d’une conférence sur la vie intra-utérine de l’embryon, la personne a mis l’accent sur une loi inhérente à la vie : « Tout ce qui ne progresse pas, souffre puis meurt ». L’enfant, au moment de la naissance, apprend cette loi d’obligation de s’engager. Et aussi une autre loi : « l’inacceptable peut devenir possible et acceptable »

Sur le moment, cette « obligation » m’a quelque peu interpellé. Pour moi, le pendant de l’obligation est la perte de la liberté.

Comment concilier l’un et l’autre ?…

Commentaires

  • À propos de la vérité, je me disais que chacun voit la vérité à sa porte.
    La vérité est dérangeante, nous n’aimons pas être mis en face de nos propres insuffisances, et encore moins que d’autres s’en rendent compte. Ce n’est pas flatteur.
    La vérité est multiple, comme les couleurs de l’arc-en-ciel. Et quand on les réunit toutes, on obtient la couleur blanche et pure qui vient de Dieu. Nous sommes tous différents, et chacun de nous somment une petite couleur de cet arc-en-ciel.
    C’est pourquoi il faut tous nous respecter, même si nous ne sommes pas d’accord. À nous tous, nous arriverons à la couleur blanche.
    La diversité est aussi une richesse. À bas les clones.
    Je me dis aussi qu’avec notre petit cerveau et nos possibilités limitées, nous ne pouvons connaître pour une même chose, tous ses aspects, les influences diverses, toutes les causes et conséquences.

    La vie est belle, elle vaut la peine d’être vécue. Et grâce à toutes ses richesses, nous n’avons jamais fini de la découvrir, d’y participer.
    Mais toutes les fois où j’ai envie d’envoyer tout balader, je ne les compte plus. C’est dur de tenir bon malgré tout. Les emmerdeurs ne manquent pas, et j’en ai ma dose. Je me demande toujours si j’aurai le courage de continuer encore, et encore. Et il y a toujours quelque part, une petite étincelle pour me ranimer.
    Garder l’espoir d’une vie meilleure malgré tout, ce n’est pas toujours évident.

  • Tout ce qui n'avance pas recule. Je ne sais plus qui a dit cela. Donc rien n'est figé. La valse hésitation si elle dure, risque de nous faire perdre de bonnes occasions et on y perd son temps. Mieux s'arrêter pour voir quel est le meilleur choix et s'y tenir après.

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