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  • péché et pardon

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    Bonjour,

    Je reviens sur un passage du livre dont je vous avais parlé auparavant : « Penser autrement, Penser demain » de Bernard Pierrat, Page 114, dont je cite :

    « Par contre, il m’est difficile de pardonner à l’église qui m’a fait croire, dans ma jeunesse, que j’étais né dans le péché. Pour me délivrer de cette « tache originelle » dont j’avais hérité et qui me culpabilisait, elle m’avait enfermé dans le carcan de ses interdits. Petit à petit, j’ai découvert l’absurdité d’une culpabilité héréditaire… »

    Des amis rencontrés récemment, en parlant de liens, m’ont aussi dit combien ils rejettent cette idée d’héritage d’un péché originel, enseigné par l’église…

    Et moi, de m’interroger : quelle position adopter ?…

    Certes, l’église doit avoir un peu raison puisque Saint Paul est clair : « Tous se trouvent sous l’empire du péché. » (Ro 3,9). D’ailleurs, cela ne me gêne pas de penser que, si j’hérite des bons côtés de mes parents, pourquoi n’hériterais-je pas aussi des faces noires ?… Ou alors sommes-nous tous des unités totalement indépendantes les unes des autres ?…

    Moi je pense que nous sommes plutôt profondément liés les uns aux autres, de sorte que mes péchés rejaillissent sur l’ensemble de la création, à commencer par la famille humaine. Je reviendrai sur le pourquoi de cette position dans une prochaine note.

    Mais il faut alors plutôt chercher le malaise, non pas dans le péché auquel nous sommes tous enclins, mais dans l’attitude à adopter face à cette réalité du péché.

    L’église catholique m’avait aussi effectivement enseigné que je serai jugé sur tous les actes de ma vie et condamné si je ne m’en repentais pas… Et je me suis révolté contre ce Dieu-juge qui nous attend au tournant. Comme je l’ai dit, si je dois être jugé, je serai condamné. J’ai péché et il m’arrive encore tous les jours de pécher.

    Heureusement, entre temps j’ai rencontré le Dieu-amour qui, sans déroger à la justice, est enclin à pardonner avant de juger.

    Ainsi nous serons jugés avant tout sur l’amour qui nous aura animé... ou que nous manifesterons avant le passage de la mort. Il nous suffit de nous prédisposer à voir en Dieu cet être d’infinie bonté (pas bonasse !), qui a tout créé, et nous-même, pour une vie qui soit la plus merveilleuse qui soit. Aujourd’hui, à cause du péché, notre vision de la création est partielle. Un voile nous cache la réalité tout entière.

    Après la mort, il nous est promis que nous Le verrons. Nous Le verrons tel qu’Il est. Or voir Dieu, c’est être vraiment à son image, c’est communier à sa nature. Nous pouvons être dieux unis à Dieu, Lui qui est Vérité et Félicité suprème !

    Sachant cela, mon héritage pécheur avec le cortège de péchés qui me collent à la peau, ne m’empêchent plus de vivre heureux et confiant en ce Dieu qui m’a créé tel que je suis : « aujourd’hui, pécheur »… Et je cherche le sens de cette réalité qui est très certainement « bonne »…

  • Eglise et liberté

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    Bonjour,

    Aujourd’hui je ne vais pas m’étendre longtemps, mais je tiens encore plus que jamais à mon idée première : l’Eglise de Dieu est bien plus vaste que n’importe quelle église existante actuellement, même si j’ai un profond attachement à l’église catholique. Cette dernière ne peut pas rassembler toutes les âmes appelées au Royaume de Dieu, ne serait-ce qu’à cause de son histoire et de l’immense boulet qu’elle traîne par le biais de tous ses dogmes et traditions.

    La vie m’a appris que nous avons tous un chemin à parcourir. Nous naissons tous « potentiellement » Enfants de Dieu, mais cela n’est pas acquis d’emblée. Nous y accédons par la foi. Non pas une foi rigide au travers de dogmes qui nous sont imposés, mais par une foi personnelle déposée humblement sous le regard de Dieu qui est seul maître de notre croyance.

    La foi est un don de Dieu,… mais aussi et surtout le résultat d’une démarche personnelle. Sinon, où serait la liberté ?…

    Nous avons tous un chemin à parcourir pour devenir Enfants de Dieu. Et nul ne peut dire quel est le chemin d’autrui. Seul son propre chemin nous est accessible et nous ne sommes responsables que de notre propre chemin. C’est une responsabilité qui ne se délègue pas.

    Voilà ce que j’avais envie de partager avec vous aujourd’hui, et à bientôt.

  • vérité et avenir

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    Bonjour à tous mes lecteurs,

    Je suis vraiment très heureux du commentaire sur l’arc-en-ciel. C’est vraiment une très belle illustration de ma conception de la vérité. Si nous étions tous « bleus » ou « jaunes », la lumière ne serait pas blanche. Or, elle est bien blanche, de la blancheur la plus éclatante qui soit. Et un jour nous la verrons, nous baignerons dans cette infinie blancheur qui n’est qu’Amour.

    J’ai fini le livre « Penser autrement, Penser demain » et je dois dire qu’il m’a fait beaucoup réfléchir sur l’évolution et le sens de la vie. J’ai quelques divergences de pensée par rapport cet auteur, et je vous en ferai part, mais, sur le fond, je m’y reconnais assez et j’adhère à sa phrase de conclusion :
    « Le sens apparaît comme une tension qui me pousse à préparer l’avenir en fonction de l’extraordinaire cohérence du passé… : être responsable d’un avenir imprévisible. »

    Pour moi, la seule prévision est : Dieu existe ; Il nous aime ; et nous le verrons.