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  • liberté et prédestination 2

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    Aujourd’hui, je souhaite continuer sur le sujet de la prédestination et sur notre choix de liberté ou notre absence de choix qui entraîne une absence de liberté.

    En discutant avec une amie l’autre jour, nous avons un peu confronté nos points de vue sur la question. Sommes-nous toujours libres de nos choix de vie ?…

    Celui qui choisit de faire une vie en accord avec ce qu’il est et ce qu’il perçoit de son intériorité ne pose à priori pas de problème majeur. La question se complique lorsque l’on se penche sur les moments où l’envie n’est pas au rendez-vous, où l’on se laisse aller à faire ce qui se présente. Toute personne est confrontée à un moment ou l’autre à cette situation.

    La question en fait revient à se demander si, lorsque l’on fait le choix de « se laisser aller », il y a vraiment choix. Ne serait-ce pas plutôt une absence de choix, ce qui nous prive alors de notre liberté, puisque l’on devient alors le jouet des forces extérieures à nous.

    Je pense que ce dilemme peut se résoudre en s’accordant des moments de répit. S’accorder des moments où l’on n’est pas obligé de choisir. A mon sens, le choix est source de tensions (choisir c’est renoncer). Or nous ne sommes pas capable de vivre en tensions continuelles.

    Dernièrement, lors d’une conférence sur la vie intra-utérine de l’embryon, la personne a mis l’accent sur une loi inhérente à la vie : « Tout ce qui ne progresse pas, souffre puis meurt ». L’enfant, au moment de la naissance, apprend cette loi d’obligation de s’engager. Et aussi une autre loi : « l’inacceptable peut devenir possible et acceptable »

    Sur le moment, cette « obligation » m’a quelque peu interpellé. Pour moi, le pendant de l’obligation est la perte de la liberté.

    Comment concilier l’un et l’autre ?…