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  • Noosphère (suite)

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    La noosphère est une mine inépuisable. Étant constamment alimentée par la pensée humaine toujours créatrice et en expansion, la noosphère s’enrichit et se renouvelle sans cesse.

    Je tiens pour sûr que les hommes, quels qu’ils soient, puisent constamment dans cette richesse incommensurable. Lorsqu’un Mozart ou un Bach créent une symphonie, ils puisent dans cette source limpide. Lorsqu’un auteur de roman ou de littérature publie un livre, celui-ci est un morceau d’éclat de cette pensée universelle. Lorsqu’un scientifique conçoit une nouvelle théorie, il rassemble des éléments de pensées pour leur donner une cohérence plus avancée. Lorsqu’un chanteur atteint à une communion avec son public, il s’inscrit dans cette mouvance communiante de l’humanité… etc… Toute oeuvre sublime se nourrit du substrat de la noosphère.

    Cela peut se faire à l’insu de l’intéressé, sans même qu’il en ait vraiment pris conscience.

    L’auteur est bien l’auteur de son oeuvre, mais, fondamentalement, celui-ci n’est rien sans l’origine de sa source d’inspiration qu’est la noosphère, noosphère alimentée par toute une humanité pensante et interconnectée.

  • La Noosphère

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    J’ai découvert le principe de noosphère tout dernièrement (pour en savoir plus, voir : https://www.teilhard.fr/sites/default/files/pdf/donnadieu_gerard_-_de_la_biosphere_a_la_noosphere.pdf

    Dans mon vécu — car c’est pour moi à partir du vécu que ma pensée se développe — j’ai recherché si cette notion y trouvait un écho. Et je pense que oui.

    Je pense que l’intuition relève de notre capacité à se connecter à cette source de connaissance universelle. Et j’ai un exemple à vous proposer.

    Lorsque je faisais mes études au lycée technique de Montbéliard, j’étais en classe de première, lorsqu’il m’est arrivé une intuition surprenante (ou une connaissance, je ne sais comment l’appeler). Je ne peux la comprendre qu’aujourd’hui à partir du concept de noosphère. Sur le moment, et durant toutes ces années, je n’ai pu me l’expliquer.

    Voilà les faits…

    Notre professeur de mathématiques, selon son habitude, nous a donné une série d’exercices à faire pour la semaine suivante. Je n’étais pas un élève très sérieux, et donc je ne faisais pas tous les exercices, pensant passer entre les mailles du filet de l’interrogatoire en cours.

    La semaine suivante, en début de cours, il demande qui a fait l’exercice 127. Je lève la main… et je m’aperçois que je suis le seul la main levée. L’air soupçonneux il me demande si c’est bien l’exercice 127.

    « Ben… oui, pourquoi ? »

    « Venez au tableau… »

    Je vais donc au tableau et fais la démonstration de l’exercice demandé.

    L’exercice terminé, il me demande qui m’a aidé ?

    Ne comprenant toujours pas ce qu’il me veut, je ne peux que lui dire l’avoir fait chez moi sans l’aide de personne.

    Il me « cuisine » alors pendant 5 minutes pour savoir qui m’a fait l’exercice.

    En fait, je n’aurais pas dû savoir le faire car il s’agissait d’un exercice de terminale, et il nous l’avais seulement donné pour que nous nous cassions les dents dessus. Nous n’avions pas vu la leçon permettant de résoudre ce problème.

    Et moi, je n’ai jamais compris ce qu’il s’était passé car je n’avais pas éprouvé de difficulté particulière pour résoudre l’exercice, et je vous assure encore aujourd’hui que personne ne m’a aidé… si ce n’est la noosphère, ce puits de connaissance universelle.

  • Le temps est suspendu

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    Un poème d'une amie……

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  • Notre destinée !

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    vendredi 8 mai
    Les promesses de Dieu nous ont été données pour que nous devenions participants de la nature même de Dieu.
    2 P 1,1-8
     
    Voici la lecture biblique de ce jour sur le site de Taizé. Alleluia ! Je n'avais pas encore prêté attention à ce passage de la lettre de Pierre. Cela me conforte encore s'il en est besoin sur le salut  qui nous est proposé : "participant de la nature même de Dieu !"
     
    Que souhaiter de plus ?!… Je ne vois vraiment pas !
     
    Voir Dieu ; Vivre de Dieu ; Participant de la nature Divine ; homme devenu dieu uni à Dieu ; Dieu et moi nous sommes Un !

  • Une dernière note sur la souffrance

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    Ce matin, j'ai eu très mal à la tête durant plusieurs heures et j'ai discuté avec un ami de cette question de la souffrance.

    J'ai développé dans les notes précédentes tous les arguments pour "justifier" nos souffrances, et bien sûr ces arguments sont valables et "justes", mais au final, devant la souffrance d'une personne je me rends bien compte qu'il n'y a pas de mots.

    Tous les arguments sont impuissants à atténuer une souffrance. La personne qui souffre, souffre. C'est un état de fait. Les mots sont impuissants dans ces moments. En fait, toute notre énergie est concentrée sur "comment supporter ou faire cesser cette souffrance". Elle nous parait alors forcément injuste tant qu'elle n'est pas remise entre les mains du Christ.

    Ce matin, réveillé à 3h30 par les forts maux de tête, ma seule préoccupation était "que faire pour arriver à atténuer cette douleur". Ce n'est que maintenant, la douleur passée, en analysant l'enseignement que m'a apporté ce moment de douleur, que j'arrive à comprendre qu'elle m'a été bénéfique.

    Je pense que toute douleur à un sens ; elle n'est pas "gratuite". Aujourd'hui, nous ne comprenons pas toujours, nous n'arrivons pas toujours à en trouver le sens, mais je peux vous assurer que Dieu ne nous laisse pas souffrir injustement et sans raison. Tôt ou tard, nous comprendrons forcément le pourquoi de nos souffrances, et nous serons alors heureux d'en être délivrés pour toujours.

    Voilà, je pense donc que je n'aborderai plus cette question. Je me tais et je prie en toute humilité à vos côtés pour que nous puissions supporter ces moments difficiles sans nous détourner de celui qui nous a appelé à la vie.

    Je vous embrasse fraternellement. André.