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  • Merci Maria

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    La volonté de Dieu est subordonnée à notre décision !!

    C’est mon épouse en fin de vie qui vient de me faire penser à ce précepte. Voilà maintenant plusieurs fois où je lui dis : « Tu pars quand tu veux ; c’est toi qui décides ! Avec Dieu car sa Volonté est première ! »

    Et de me poser la question : « qu’est-ce qui est premier ? La volonté de Dieu ou la volonté de Maria ? »

    Et, pour moi, notre volonté est première !!

    Dieu subordonne Sa Volonté à la nôtre !! Quel Amour !!

    Je m’explique. La volonté de Dieu est parfaitement bonne. Faire sa volonté, c’est accomplir un acte parfaitement bon ; autant pour nous que pour toute l’humanité. Malheureusement, nous ne sommes pas encore parfaits et faisons bien souvent notre volonté propre…… et Dieu compose avec nous !

    Il accepte que nos actes ne soient pas conformes à des actes d’amour pur. Il accepte que nous fassions les mauvais choix, ou même les bons pour de mauvaises raisons. Et il compose avec cela pour nous amener à lui en toute liberté.

    Quelle libéralité et quel amour !!

    La toute puissance de Dieu est bien là qui nous amène à l’Amour avec un grand « A » sans porter atteinte à notre Liberté avec un grand « L ».

    Puissions-nous aimer comme il nous aime !

    Amicalement. André.

  • De la liberté à la naissance

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    Notre naissance, cela procède-t-il d’un choix de notre part ou cela nous est-il imposé ?

    Cela me fait penser à la chanson « Né quelque part » de Maxime Le Forestier. Je me suis déjà posé la question, mais n’ai pas encore trouvé de réponse totalement satisfaisante. Parfois je penche d’un côté, puis ensuite de l’autre.

    Je répondrais alors par une autre question : « Est-ce que, fondamentalement, cela fait une grosse différence si j’ai choisi ma naissance sans possibilité de s’en souvenir ou si je n’ai pas choisi et que cela m’ait été offert ?…

    Pour moi, je dirais : « non ». Si on l’a choisi, nous n’avons pas à nous en plaindre ; et si nous ne l’avons pas choisi, quelle preuve avons nous que ce choix ne soit pas le meilleur pour nous.

    Dans un cas comme dans l’autre, ce qui est sûr, c’est que nous avons à construire à partir de notre vécu. Nous avons à vivre dans le concret. Partir du réel, quel qu’il soit, et avancer…

    Est-ce que les gens naissent égaux en droit ?…

    Je pense que, s’agissant des droits fondamentaux, je répondrais : « oui ».

    Cela ne veut pas dire que nous naissions dans les mêmes conditions de droits. Ces derniers ne sont pas toujours respectés. Et même rarement entièrement respectés, voire jamais.

    Un proverbe dit : « le respect, ça se mérite ». Comme beaucoup de proverbe, je ne suis pas toujours tout à fait d’accord avec. Dans le cas présent, je suis partagé car le respect est fondamentalement un droit. Mais je comprend aussi que notre comportement peut favoriser ou entacher la propension de respect des autres à notre égard. En fait, si l’on se respecte soi-même, c’est déjà un grand pas pour obtenir le respect d’autrui.

    Pour en venir à la liberté, je pense que nous sommes à la fois pas libres et libres.

    Pas libres, parce que nous avons hérités d’une propension à la faute ; dès la naissance.

    Et oui, libres, vraiment libres parce que nous avons notre libre arbitre à mettre en oeuvre ; la vie est une succession de choix, d’autant plus libres que nous avons acquis une maîtrise de nos sentiments et pulsions.

    Amicalement. André.

  • Du choix de la liberté

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    Un ami m’a demandé un exemple de « c’est MOI qui décide »

    Ou dit autrement : « Ai-je déjà posé un acte libre ? »

    À l’annonce de la maladie de Maria et de ses implications, j’avais le choix de la laisser partir en maison de repos ou de la faire revenir à domicile. J’ai choisi le retour à domicile.

    Oui, tout au long de ma vie j’ai posé (pas toujours) des actes libres et je vais répondre par un paradoxe :

    « Plus je fais la volonté de notre Bon Papa, plus je suis libre. »

    Je m’en explique.

    En Dieu, il n’y a que Bonté et Amour. Il m’a donné la vie par pure bonté et amour. C’est un don gratuit et sans conditions. Un don qu’il ne reprendra pas. Notre avènement à la vie est pour toujours…… quels que soient nos choix.

    Si Dieu est Amour, il est aussi Omniscient et Tout-Puissant. Omniscient, c’est à dire que rien ne lui échappe. Il sait tout, connait tout, voit tout. De plus, il sait exactement ce qu’il y a a faire à tout instant et dans toute situation pour poser un acte d’amour pur. Enfin, sa toute-puissance est toujours au service de l’acte pur ; l’acte pur n’est jamais impossible à accomplir.

    Pour en revenir à moi, il est bien sûr toujours possible de trouver un tas de raisons à mon choix du retour à domicile de Maria. Je ne nie pas le fait que cela peut aussi m’apporter des satisfactions et que ce choix peut être entaché d’une volonté propre et de raisons secondaires inavouées. Néanmoins, il y a tout de même choix. Pourquoi une solution plutôt que l’autre ? Si je n’avais pensé qu’à moi, j’aurais fait le choix de la maison de repos. Cela aurait été beaucoup plus facile à gérer. Mais Maria, je l’aime, et de ce point de vue, la décision était sans ambiguïté le retour à domicile, quoi qu’il m’en coûte. Rien ni personne n’aurait pu me faire changer d’avis.

    Sur le moment, il est difficile parfois de prendre la bonne décision ; mais le temps est un bon révélateur. Aujourd’hui, je sais que j’ai fait le bon choix.

    Pour en finir, si je regarde mon passé, je ne peux que constater que mes choix ont été mes choix. Et ma vie s’est déroulée selon ces choix, bons ou mauvais, mais toujours avec une petite voix ténue tout au fond de moi m’appelant à faire les bons choix. Le bon choix, nous n’y sommes jamais obligés, alors que les mauvais relèvent toujours de pulsions que nous ne contrôlons pas.

    En faisant un mauvais choix je m’enferme dans mes traumatismes ; en faisant un bon choix je suis libre et reste libre.