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Le spirituel est notre avenir (suite)

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Est-ce à dire que nous ne devons pas nous réunir ?

Non, cela veut seulement dire que pour prier, pour nouer une relation à Dieu, les réunions de prières ne sont pas indispensables. Les ermites sont autant unis aux autres que ceux qui vivent au milieu de foules… et peut-être même plus !

Cela dit, il me semble bon de rencontrer ses frères et soeurs. Échanger, partager, discuter, fêter, faire mémoire, etc… sont des choses bonnes si elles sont faite en parfaite liberté. Les premiers chrétiens se réunissaient pour se fortifier dans la foi. C'est pour moi là le sens premier de ces rencontres. Après, cela permettait de se soutenir mutuellement, que ce soit dans les épreuves de la foi, mais aussi dans les échanges matériels ou purement humains ; la charité en actes. À noter que dans ce dernier aspect, les échanges s'adressent à tous nos frères et soeurs, partageant notre foi ou pas.

Pour moi, se réunir ne veut pas dire pour autant fonder une religion. Les premiers chrétiens se réunissaient en proximité (une communauté par ville — plusieurs si la ville est très grande). La foi, elle, reste très personnelle. Combien de fois ai-je entendu des paroissiens professer des croyances en contradiction totale avec la foi catholique !?… Bien que se revendiquant catholiques !…

La foi est bien quelque chose de personnel. Et nous avons droit à l'erreur. Malgré tout, la religion catholique a, selon moi, eu son utilité. Elle a établi les bases d'une foi catholique qui se traduit très justement par "universelle". Pour moi, elle est effectivement universelle, mais ne saurait s'ériger en dogme absolu. La foi catholique est vraie, mais ne doit pas s'imposer. À chacun de cheminer à son propre rythme. Cette foi universelle se doit de rester gravée, mais la religion catholique, elle, serait bien inspirée de disparaitre avec tout son décorum.

C'est le fondement de ma pensée à ce jour et si je souhaite la disparition d'un "édifice" c'est vraiment sans animosité contre qui que ce soit. Je reconnais vraiment tous les hommes comme des frères et les remercie par avance de leur pierre qu'ils apportent.

Je vous embrasse. André. 

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