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Pourquoi Dieu crée l'homme libre (2ème partie)

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Suite de la Création…

Pour rappel : je suis Dieu et j’ai entrepris de créer l’Homme. Une créature capable de vivre de ma vie divine.

D’emblée, je lui donne un esprit de vie. J’insuffle dans ses narines un souffle qui ressemble à mon Esprit. L’homme a encore à apprendre. L’homme n’est pas Dieu de naissance. Il est homme et pour pouvoir devenir Dieu, il devra se laisser remplir de mon propre Amour, de mon propre Esprit, et ainsi ne plus faire qu’un avec moi. Dans cet ordre de création, l’homme est déjà un dieu en lui-même, mais avec un petit «d». Il a son âme éternelle, son corps qui lui permet d’agir sur la création, et son esprit qui fait son unité. Il est déjà heureux, mais cherche encore le sens ultime de sa création. Il n’est pas encore Dieu. Il n’a pas encore fait le choix de l’Amour, le choix de Dieu.

Ce choix de ne faire qu’un avec moi doit être librement consenti. Aucune contrainte. Une totale liberté de choix, sans quoi cet amour ne serait pas le véritable Amour. Comme je l’ai dit, l’Amour est gratuit et libre de toute contrainte. Je crée donc l’homme imparfait, et perfectible. À sa conception, il aura un manque, et il n’atteindra la perfection qu’en accueillant l’Amour.

«Il n’est pas bon que l’homme soit seul…». Je lui crée un vis-à-vis. Son vis-à-vis aura la part qui lui manque. Et de même le vis-à-vis aura une part qui n’appartient qu’à son partenaire. Ainsi ils pourront tous deux avoir une idée de la perfection attendue. À chacun de combler son propre manque. Je suis Dieu, j’aime ma créature et j’ai tout mis en place pour qu’il puisse venir jusqu’à moi ; pour qu’il puisse vivre de ma Vie ; pour qu’il puisse devenir Dieu, comme Moi. Une seule Vie. Un seul Dieu. Toujours Unique puisque je suis la source de tout. Je ne saurais me diviser, mais me multiplier, oui !

L’homme est créé ; Il est temps que je me repose……

Le danger est que l’homme se croie dieu tout seul. Il est déjà tellement grand que cela peut lui monter à la tête. Qu’il peut se prendre pour plus qu’il n’est. «Ne mange pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal…». Je demande à l’homme de me faire confiance, de ne pas juger du bien fondé de mes actes. Je lui en dis même les conséquences : «Tu mourras…». À vouloir juger du bien et du mal, à vouloir se faire mon égal sans être tout amour, l’homme se perd lui-même. Je lui interdit donc l’accès à l’arbre de vie ; qu’il ne se perde pas pour toujours.

Nous connaissons la suite… Ce qu’il se passe entre Caïn et Abel en est un fidèle résumé. L’homme remet en question mes recommandations. L’homme se croit mon égal. Il n’a pas pris conscience de ce qu’est l’Amour avec un grand «A». Si j’agrée les offrandes d’Abel et pas celles de Caïn, ce sont pour de bonnes raisons. Caïn ne peut saisir totalement ces raisons puisqu’il n’est pas tout Amour. Il se permet de juger de lui-même, se laisse dominer par la jalousie et tue Abel. Et c’est le propre de tout homme. Il n’écoute pas son intime conscience, se permet de juger autrui et ma création, et parfois fait de bien mauvais choix.

Mais l’homme peut inverser le cours des choses. Il peut ne pas se laisser dominer par ses pulsions qui le mènent à la mort. Pour l’instant, seule une minorité de personnes ont réussi à vaincre toutes leurs déviances. Elles regardent en elle-mêmes. Essaient de comprendre la racine de leurs maux. Recherchent la source de l’énergie dont ils ont besoin. Retrouvent l’Énergie originelle et s’en abreuvent. Enfin, deviennent purs comme moi. Cela ne demande pas de grands efforts, seulement de rentrer en soi-même pour retrouver le sens de toutes choses et de la création. Lorsque l’on sait pourquoi on vit, c’est tout de même plus facile.

L’homme se demande pourquoi le péché d’Adam et Eve se transmet de génération en génération ?… C’est parce que le salut de tous m’importe. La création est une. Un membre est malade, et ce sont tous les membres qui souffrent. Je veux que les enfants n’oublient pas leurs parents et que les parents se sentent responsables de l’avenir de leurs enfants. Je veux que toutes mes créatures atteignent au salut promis. Je ne veux pas qu’il s’en perde une seule. Si une créature échoue durant sa vie, elle ne pourra pas persévérer continuellement dans le mal. La mort l’arrêtera. Et je veux lui laisser la possibilité d’être rachetée par ses pairs ou ses descendants. Ainsi, tous les hommes restent solidaires, unis dans le bonheur comme dans le malheur. Vous voulez juger ? Eh bien soit ! Que le jugement vous retombe dessus. Apprenez que je suis Dieu. Je ne vous juge pas (pourtant je le pourrais !) et ne veux que votre salut. Venez à moi et vous serez sauvés, vous, et tous ceux à qui vous accorderez le pardon.

Je me fais le gardien de votre vie et vous conduirai par des chemins connus de moi seul, pour venir jusqu’à ma rencontre. Je vous attends. Bien plus, je viens au devant de vous. Je vous cherche. Laissez vous trouver ! Je ne vous demande rien en retour ; je vous aime. Je veux seulement établir en vous ma demeure. C’est là tout mon bonheur : vous donner mon amour en partage.

Mais l’histoire de l’humanité n’a pas suivi ce chemin. L’homme a péché.

Au lieu de me faire confiance, l’homme ne m’a pas obéi. C’est son choix et je le respecte. Pour rappel, cette liberté était d’ailleurs la condition pour qu’il puisse Aimer comme moi. L’homme aurait pu faire tout de suite le bon choix : ne pas pécher et accéder à notre union. Mais il n’en a pas été ainsi. L’homme a péché.

J’aurais pu le renier ; dire qu’il n’est pas digne de moi ; annuler ma création ; ou effacer seulement l’homme de la création ; etc… Mais je suis Dieu. Je suis Amour. Cette créature que je veux libre, je ne peux me résoudre à l’abandonner… quoi qu’il m’en coûte.

Et c’est là le début de l’histoire de l’humanité. Par le péché, la souffrance est entrée dans le monde. Je l’assume car c’est ma création. Heureusement, je suis Dieu et rien ne peut m'échapper. Je contrôle tout, et même si l’homme pèche et fais le mal, j’ai suffisamment de ressources pour continuer à le conduire jusqu’à moi, jusqu’à son bonheur.

La liberté de l’homme est à ce prix. Je n’ai pas voulu qu’il souffre et que règne l’injustice. Mais je respecte les choix de l’homme. J’accepte qu’il puisse s’éloigner de moi. Et j’ai confiance qu’il reviendra lorsqu’il aura appris de ses erreurs. L’histoire du fils prodigue en est le parfait exemple. J’accueillerai l’homme les bras ouverts et ferai la fête à son retour ! Qu’il ose seulement revenir à moi. Qu’il comprenne combien je l’aime…

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