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Responsabilité et interdépendance

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J'avais un texte de Khalil Gibran (Le Prophète) sur le bureau de mon ordinateur depuis plusieurs mois, et je le partage aujourd'hui avec vous car nous en avons parlé lors d'une rencontre de confiance partage (sur le forum de l'association, réunion du 28/01/2011).

Je suis convaincu que nous sommes tous interdépendants. Si je fais mal, le mal ne se limite pas à moi et les personnes directement concernées, mais cela s'étend à l'ensemble de la création. De plus, cela ne se limite pas au temps présent, mais cela a une répercussion sur toutes les générations passées et futures. Je conçois que cela puisse être difficile à admettre, mais, si nous sommes effectivement des enfants de Dieu, si nous sommes une cellule de l'éternité, alors comment pourrait-il en être autrement ?...

Hier soir, j'ai regardé un documentaire sur Martin Luther King. Lui aussi a annoncé clairement qu'une injustice commise en quelque endroit de la planète, est une injustice qui a des répercussions sur l'ensemble de l'humanité. Et inversement, une justice proclamée en un lieu, est féconde pour vraiment tous les hommes.

Je vous insère donc ci-après le texte annoncé. C'est tiré d'un livre de spiritualité relativement connu et qui porte à réfléchir en profondeur sur beaucoup de sujets de la vie.

khalil gibran.pdf

Commentaires

  • Dans le même ordre d'idées, voici deux extraits de la bible (la TOB):
    Dans l'évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu, chapitre 25 versets 37 à 40 et 44 à 46, ainsi que le contexte:
    Alors les justes (ceux à sa droite) lui (le Roi, Fils de l'homme) répondront: "Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir, assoiffé et de te donner à boire? Quand nous est-il arrivé de te voir étranger et de te recueillir, nu et de te vêtir? Quand nous est-il arrivé de te voir malade ou en prison, et de venir à toi?" Et le roi leur répondra: "En vérité, je vous le déclare, chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits, qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait!"
    Alors eux (ceux à sa gauche) aussi répondront: "Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé ou assoiffé, étranger ou nu, malade ou en prison, sans venir t'assister?" Alors il leur répondra: "En vérité, je vous le déclare, chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait."
    Et ils s'en iront, ceux-ci au châtiment éternel, et les justes à la vie éternelle.

    Dans la 1ère lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens, chapitre 12, versets 12à 27; dont voici deux extraits:
    ...tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps: il en est de même du Christ...Si un membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance: si un membre est glorifié, tous les membres partagent sa joie. Or vous êtes le corps de Christ et vous êtes ses membres, chacun pour sa part.

  • J'ai reçu ce texte aujourd'hui et je le trouve tout à fait adapté au sujet de notre partage :

    Morale - son fondement : la conscience de l’unité
    "Quand les humains comprendront-ils qu’ils ne sont pas des individus séparés, mais qu’ils font partie du grand corps de Dieu dont ils représentent chacun une cellule ? Donc, lorsqu’ils se conduisent mal avec leur prochain en pensant qu’il leur est étranger, extérieur, et qu’ils peuvent le malmener impunément, ils se trompent. La vérité, c’est qu’il existe un lien entre toutes les créatures vivantes, comme il existe un lien entre toutes les cellules du corps physique. Lorsque nous faisons du mal aux autres, même si pour le moment nous ne le sentons pas, c’est à nous aussi que nous faisons du mal. De même, lorsque nous leur faisons du bien, c’est à nous aussi que nous faisons ce bien.
    Vous en avez sans doute fait l’expérience : si un être que vous aimez souffre ou reçoit des coups, c’est comme si vous-mêmes receviez ces coups ; et s’il lui arrive un bonheur, vous vous réjouissez comme si c’était à vous que ce bonheur était arrivé. Pourquoi ? Parce qu’instinctivement, intuitivement, vous êtes entrés dans la conscience de l’unité. Et c’est cette conscience de l’unité qui est le fondement de la vraie morale."
    Omraam Mikhaël Aïvanhov

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