UA-11545158-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • eglise universelle 2

    Imprimer

    Voila, c'est les vacances !! D'ou un certain relachement dans la parution des notes et aujourd'hui je suis sur un ordinateur a clavier anglais (pardonnez les fautes et l'absence d'accents).

    Je reviens sur la premiere note (une eglise universelle) car j'ai lu ces jours-ci un petit livre : Hillel, un sage au temps de Jesus (ed. Albin Michel). L'epilogue traite de "Hillel et le reve d'une religion universelle".

    Il y est fait mention de "l'aspiration a l'universalisme parmi les Juifs au XIXeme siecle" Je cite : "Israel n'a pas ete cree et ne vit pas pour lui-meme seulement. Peuple modele, il lui incombe la tache de montrer la voie de la redemption a l'humanite tout entiere." Et aussi : "Le Messie ne viendra pas seulement pour Israel mais pour l'humanite entiere. Il ne faut pas attendre un etre de chair et de sang, un evenement exclusivement juif, mais la vision universelle d'une fusion des croyances et des idees."

    C'est a peu pres dans cette ligne que mon idee d'eglise universelle est nee... Mais je vois qu'elle n'est pas tout a fait nouvelle, puisque poursuivie par certains depuis plus d'un siecle. Mon idee diverge un peu en ce sens que le Messie, s'il doit y en avoir un, serait deja venu en la personne de Jesus. Et la vision universelle de son eglise est bien dans une fusion des croyances et des idees.

    Avant de lire ce livre, j'en ai lu un autre sur mahomet, prophete de l'islam. Ce fut assurement un prophete inspire par Dieu, puisque sans cela il n'aurait pu accomplir tout ce qu'il a fait et l'islam n'aurait pu se developper a une telle echelle. Dire qu'il est prophete, ne veut pas dire qu'il fut infaillible et que seul l'islam est Eglise de Dieu, mais cela me conforte qu'actuellement, aucune eglise ne peut se pretendre totalement universelle, de sorte qu'en dehors d'elle il n'y ait point de salut.

    Alors qu'elle eglise universelle creer ?...

    Une eglise qui ne prone que l'essentiel des religions monoteistes et dans le livre cite plus haut, un passage de l'epilogue dit : "La Bible reste le livre de base des hillelistes mais elle doit etre interpretee selon l'esprit et non selon la lettre, c'est ainsi que pourra etre restituee la pure religion mosaique. Zamenhof reduit celle-ci a trois principes : reconnaitre l'existence d'une Force supreme, appelee Dieu ; obeir a la voix de la conscience qui est la voix de Dieu ; aimer son prochain et agir envers lui comme on voudrait qu'il agit envers nous-meme."

    Je rajouterais juste en application de ces principes, que la recherche de Dieu va de soi puisque sans cela notre conscience peut etre faussee.

    Certains de mes lecteurs sont-il interesses a se poser les vraies questions ?...

  • rencontre 1

    Imprimer

    Ainsi, après avoir recherché mon chemin à travers diverses expériences, j’ai fini par me trouver dans une situation sentimentale quelque peu troublée. Je ne savais plus trop bien où j’en étais ; quelles décisions prendre ?... Et comment mettre de l’ordre dans ma vie ?... Avec toujours au fond de moi cette question lancinante : Quel peut être le sens de la vie ?...

    C’est dans ce bouillonnement un peu confus, qu’un ami m’a relaté une retraite qu’il avait fait à l’abbaye de Hautecombe, alors occupée par des moines bénédictins. Il y avait participé à la vie des moines durant une semaine. Il m’a vanté les bienfaits de cette semaine de calme, loin de l’agitation du quotidien ; le lieu idéal pour qui veut se ressourcer et faire le point. Cela m’a tenté et je me suis organisé pour y faire une retraite d’une semaine à l’automne.

    J’y suis arrivé avec tous mes soucis personnels. Les moines m’ont accueilli avec beaucoup de gentillesse, m’invitant à suivre leur rythme de vie durant toute la semaine (offices et repas compris). Nous avons eu l’occasion à plusieurs reprises de nous entretenir, sans que leur questionnement soit jamais intrusif par rapport à ma vie privée.

    Au bout de trois jours, je n’en pouvais plus des questionnements qui me tournaient dans la tête (quelle décision prendre ???). Il était environ 15h. J’étais allé m’allonger dans l’herbe, et je me suis dit « Si Tu existe, je vais aller Te prier une demi-heure à genoux vers la petite lumière rouge comme les autres gens, et j’aimerais bien que tu m’éclaires !!... »

    Vers 16h, j’ai donc passé une demi-heure inconfortable à la chapelle (au bout de 5 minutes j’avais mal aux genoux), me demandant quelle idée j’avais eu là et ne voyant pas à quoi cela pouvait mener. J’espérais tout de même que cela me servirait à y voir plus clair. Toujours est-il que ma question s’est précisée en : « Mais quel est le sens de la vie pour ces moines ?... Pourquoi restent-ils des heures à réciter des psaumes et autres prières ?... Que trouvent-ils dans ces lieux ?... »

    Le lendemain, à l’aube, je suis allé à l’église pour les matines, comme les autres jours. Et cette question m’est venue encore plus forte : « Mais pourquoi sont-ils là ??? ».

    Et là, sans que je sache vraiment comment cela s’est opéré,j’ai eu la claire certitude, d’une certitude absolue, que Dieu est là, présent dans le tabernacle. J’étais à la fois absolument sûr de son existence, et absolument sûr de sa présence en ce lieu. Durant cet instant, je n'avais aucun doute.

    Je ne saurais dire combien de temps cela a duré, quelques secondes ou quelques minutes, mais cela s’est gravé en moi. Non pas dans ma mémoire intellectuelle car aujourd’hui je ne me souviens plus des détails, mais dans ma mémoire du corps. Je ne m’interroge plus sur l’existence de Dieu. « Dieu existe, je l’ai rencontré. » C’est ce que j’ai vécu, et c’est aussi le titre du livre d’un homme qui a vécu quelque chose de similaire : André Frossart.

    Cela n’a pas apporté de réponse directe à mes démêlées sentimentales, mais m’a ouvert d’autres perspectives : sachant cela, que vais-je bien pouvoir faire de ma vie ???

  • recherche 1

    Imprimer

    Après le rejet de ce Dieu, j’ai vécu une vie d’adolescent et de jeune homme sans grande histoire. J’avais abandonné cette croyance en un paradis gagné à coup de bonnes actions. Je vivais dans une demi insouciance, m’interrogeant encore de temps à autre sur le sens de la vie.

    Ainsi, vers les 20 ans,je me rappelle un moment où je me suis dit : « Si Dieu n’existe pas, si tout n’est que hasard, je peux faire ce que je veux ; il n’y a pas de limite ! »… Et de faire la fête à fond durant… trois jours… Je n’ai pas fait plus, parce qu’après les trois jours, j’étais sur les rotules, je n’en pouvais plus. Mon corps refusait de continuer à ce rythme. J’étais dégoûté de l’idée même de faire la fête, et quel plaisir de prendre du repos !

    Cela m’a fait comprendre que ce raisonnement ne tenait pas la route. Il existe un ordre des choses, un ordre de la vie, ce n’est pas le chaos. Pour « profiter » de la vie au maximum, il y a un temps pour tout. Un temps pour la fête bien sûr, mais aussi un temps pour se reposer. Un temps pour boire et manger, mais aussi un temps pour se modérer. Il est possible de trouver du plaisir en tout acte, la seule condition étant de le faire au « bon » moment.

    Je n’ai eu la confirmation de cette première intuition que bien plus tard. C’est l’acte juste tel qu’en a parlé Gitta Mallasz.

    Je me retrouvais au point de départ : « mais quel est donc le sens de la vie ?!… »