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recherche 1 (01/08/2007)

Après le rejet de ce Dieu, j’ai vécu une vie d’adolescent et de jeune homme sans grande histoire. J’avais abandonné cette croyance en un paradis gagné à coup de bonnes actions. Je vivais dans une demi insouciance, m’interrogeant encore de temps à autre sur le sens de la vie.

Ainsi, vers les 20 ans,je me rappelle un moment où je me suis dit : « Si Dieu n’existe pas, si tout n’est que hasard, je peux faire ce que je veux ; il n’y a pas de limite ! »… Et de faire la fête à fond durant… trois jours… Je n’ai pas fait plus, parce qu’après les trois jours, j’étais sur les rotules, je n’en pouvais plus. Mon corps refusait de continuer à ce rythme. J’étais dégoûté de l’idée même de faire la fête, et quel plaisir de prendre du repos !

Cela m’a fait comprendre que ce raisonnement ne tenait pas la route. Il existe un ordre des choses, un ordre de la vie, ce n’est pas le chaos. Pour « profiter » de la vie au maximum, il y a un temps pour tout. Un temps pour la fête bien sûr, mais aussi un temps pour se reposer. Un temps pour boire et manger, mais aussi un temps pour se modérer. Il est possible de trouver du plaisir en tout acte, la seule condition étant de le faire au « bon » moment.

Je n’ai eu la confirmation de cette première intuition que bien plus tard. C’est l’acte juste tel qu’en a parlé Gitta Mallasz.

Je me retrouvais au point de départ : « mais quel est donc le sens de la vie ?!… »

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