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le purgatoire

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Les racines du ciel ont traité ce sujet et j’ai bien envie d’y mettre mon grain de sel. De fait, selon le souvenir que j’en ai, ils n’ont pas traité de la réalité du purgatoire mais seulement des différents points de vues sur le sujet. Pour ma part, je suis vraiment à l’opposé de cette conception !

Comment un Dieu bon et plein d’amour aurait-il pu imaginer nous purifier par le moyen d’un système de souffrances. Cela n’a pas de sens !

Effectivement, j’en ai discuté dernièrement avec un vieux prêtre pour avoir son avis, et ce qu’il m’en a dit m’a bien rassuré. Cette idée de purgatoire est relativement récente et aucunement fondée sur les textes bibliques. L’idée était simplement de rassurer les fidèles et les proches pour ceux qui mouraient en état de péché… ces derniers n’étaient pas forcément perdus ! Le purgatoire permettait de les « repêcher », pour ainsi dire.

Mais, pour moi, cela me pose de profonds dilemmes.

— Dieu aurait besoin de notre souffrance pour nous purifier ; et il aurait alors envoyé son Fils pour rien.

— Ou alors, cela supposerait que nous puissions nous purifier par nous-même, par nos souffrances ; et l’accès à la divinité ne serait plus un don.

— Dieu serait sadique pour vouloir notre souffrance ; mais n’a-t-il pas laissé entendre qu’il nous aime ?

— De là à penser que plusieurs vies de souffrances pouvaient nous faire accéder à l’union divine, il n’y a qu’un pas facile à franchir ; alors que je l’ai déjà dit : « c’est un don ! » ; et donc une seule vie suffit ; ce ne sont pas nos efforts, mais notre humilité (amour humble) qui nous permet d’être trouvés digne de ce don.

— etc…

Vraiment, je préfère penser que c’est bien une invention humaine. L’au-delà est un espace d’attente et non de souffrance. Attente de la résurrection tant désirée pour un bonheur éternel. Attente plus ou moins consciente selon notre état de pureté au moment de la mort, mais attente dans la lumière de l’Amour.

Tout se joue ici bas, oui, je veux bien l’admettre. Nos actes ne sont pas anodins. Mais la décision de la vie ou de l’enfer ne peut intervenir qu’en pleine connaissance de cause, et donc après avoir eu une connaissance claire de Dieu. Quoi que nous ayons fait, il nous fait toujours l’offre de la vie ; à nous de faire le bon choix.

Je vous embrasse. André.

Commentaires

  • Tout à fait d'accord avec toi. Je n'arrive pas à croire que Dieu puisse être sado-maso. C'est plutôt le fait de certains hommes, ou d'une mauvaise compréhension... Et quand on parle de sacrifice, moi je le comprend mieux de dire qu'il s'agit de faire quelque chose de sacré. Et non pas juste se priver pour se faire souffrir.

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