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  • Liberté sacrée ou sacrée liberté

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    Ce matin, lors de ma méditation, j'ai repensé à ce que j'ai écrit sur la page d'accueil de www.confiance-partage.com au sujet de notre tendance à ne prendre que ce qui nous conforte dans nos propres idées lors d'un échange. Je pense que cela tient à notre racine "Liberté".

    Je m'explique : Dieu nous a créés libres ; Il nous veut libres. C'est un point incontournable, irrépressible, irréductible pour un véritable amour. J'insiste ; sans une totale liberté, il n'y a pas d'amour vrai et pur.

    Or, notre pensée s'est construite à partir de notre vécu. Nous cherchons la vérité, et c'est à partir de notre prime existence —bien que né libre et jaloux de notre liberté fondamentale — que nous avons construit notre pensée. Malheureusement, il se peut que notre pensée soit fausse, mais notre liberté passe avant l'exactitude de notre schéma de pensée. Nous avons l'impression que remettre en cause notre schéma de pensée, c'est remettre en cause notre liberté. Ainsi, se plier à la pensée d'une autre personne — cette pensée fût-elle plus vraie que la mienne — c'est perdre une partie de cette liberté fondamentale………… impensable, inacceptable !!

    Alors, sommes-nous condamnés à persévérer dans l'erreur ?… Je ne pense pas.

    Notre pensée n'est pas seule constitutive de notre liberté. Nous pensons avoir construit librement notre pensée, mais celle-ci, lorsqu'elle erronée, est en fait un frein à la véritable liberté des Enfants de Dieu. Seule la Vérité Vraie peut nous rendre vraiment libre. Seule la Vérité venant de Dieu, יהוה, est acceptable.

    Alors, comment se libérer ?…

    J'ai entrepris la lecture d'un livre très intéressant : "Moïse" par André Chouraqui. J'y trouve un vrai parallèle au sujet que je viens d'aborder. L'auteur insiste fortement sur le fait que ce n'est pas Moïse qui a libéré son peuple. C'est יהוה qui délivre son peuple. C'est יהוה et יהוה seul qui est en mesure de nous délivrer. Moïse n'est qu'un intermédiaire. De même, nous ne sommes que des intermédiaires. Nous sommes absolument incapables de faire advenir la vérité dans le coeur d'une autre personne. Cela appartient à יהוה.

    Nous pouvons exposer nos idées, en débattre, argumenter et que sais-je encore, mais nous ne pouvons pas infléchir d'un iota la pensée d'autrui. יהוה seul peut apporter le déclic qui nous fera aborder notre propre pensée sous un autre angle, nous amènera à une compréhension plus complète et plus claire.

    Et c'est bien ainsi. יהוה est tellement respectueux de notre liberté qu'il nous laisse à nos pensées erronées tant que nous ne lui demandons pas de nous faire progresser vers plus de vérité. C'est à nous de lui en faire la demande. Nous avons à le lui demander d'un coeur vraiment sincère, capable de se mettre à son écoute. Et Tant que nous ne nous y engageons pas de tout notre être, mettant notre vie dans la balance et insistant lourdement à ce qu'il nous enseigne, יהוה ne nous oblige pas à l'écouter.

    Frappons avec beaucoup d'insistance,…… insistons encore et encore…… et יהוה nous ouvrira.

     

    Très amicalement. André.

  • Le pardon

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    Je souhaite aborder la question du pardon. Avec des amis nous nous réunissons tous les mois pour débattre de sujets qui nous touchent. Un mois, à l’approche de Pâques, le thème en a été : le pardon.

    Ce sujet m’a profondément interpellé. Cela m’a remis en mémoire le poste de Directeur pour lequel j’ai été « remercié » au bout de trois mois. Une blessure de l’événement est longtemps restée au dedans de moi.

    Pourtant, je me rends compte que je n’en veux pas aux personnes. Je ne vois même pas ce que je pourrais leur pardonner, étant donné qu’ils ont pris les décisions qui leur paraissaient justes, même si ces personnes n’ont pas su me dire précisément le pourquoi de leur décision.

    Dans le débat que nous avons eu entre amis, nous avons aussi parlé du pardon que nous avons à nous accorder. J’ai compris alors que je ne m’étais pas pardonné ma manière d’aborder le poste de direction. C’est mon attitude qui a conduit à cette décision douloureuse. J’en suis le premier responsable… et j’ai eu du mal à me pardonner cette erreur tactique de ma part.

    De le voir, cela m’a fait du bien. Le premier des coupables, s’il doit y en avoir un, c’est moi. Et comme je m’aime, je me pardonne. Qu’est-ce que cela fait du bien !!

    Il resterait presque un petit regret concernant ce poste — je m’y étais tellement investi et fait des projets — mais ce regret est vite balayé par ma confiance en notre Bien-Aimé. Il a permis que cela se passe ainsi. Il sait qu’il peut rattraper le coup, ou que, pour moi, son dessein n’était pas celui-là. D’ailleurs, je ne saurais me plaindre de ma situation actuelle. Je vis heureux, surtout lorsque je fais attention à sa volonté. Peut-être le poste de Directeur me serait-il monté à la tête ?!…

    Aimons-nous comme Dieu nous aime. Il n’a aucune rancune envers qui que ce soit. Faisons comme lui : « Acquitte-nous nos dettes comme nous aussi nous avons acquitté nos débiteurs ».

     

    Bises à vous. André.