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  • Transcendance Divine

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    Bonjour chers toutes et tous,

    Je vous livre ci-après un très beau texte que j'ai reçu dernièrement et que je trouve très profond. J'aurais cependant quelques remarques à formuler que je vous mettrai en commentaire prochainement. Vous aurez ainsi quelques jour pour méditer ce texte selon votre propre idée avant que je vous livre mon interprétation.

    Très amicalement. André.

     

    A-t-on dit ce qu'est Dieu ? On a dit seulement ce qu'il n'est
    pas. C'est tout ce que l'on peut faire. Nous ne devons pas nous
    en plaindre; nous devons nous en féliciter. Car définir un être
    c'est indiquer ses limites : Dieu n'a pas de limites ; il est l'Infini.
    Cela doit nous ravir et éternellement cela nous comblera. Nous
    pourrons le contempler sans fin, et sans fin nous découvrirons
    en lui des perfections et des beautés nouvelles, et sans fin il
    nous apparaîtra aussi inconnu, aussi inexploré et aussi attrayant
    que si l’œil de nos âmes, agrandi par la clarté du ciel, se levait
    sur lui pour la première fois.
    Dieu est, et c'est tout ce qu'il est. Tout être créé est spécial, il n'est pas seulement un être qui est, il est tel être. Il a
    un nom et une forme qui le distinguent. Sa forme est constituée par ses limites, les lignes qui tracent les bornes où il s'arrête. Il y a un être dont on a tout dit quand on a dit : « Il est. »
    En disant cela, on le distingue de tout. Etre est sa forme, être
    est son nom. C'est le nom qu'il s'est donné lui-même. «Je suis
    Celui qui suis. » Les autres êtres sont tels et tels. Lui, il est
    tout simplement. Il est l'Etre même; si peu que j'ajoute à ce
    nom je le définis, je lui donne des limites, je le borne.
    Voilà la grandeur unique de Dieu, voilà ce qui le met en
    dehors de tout, différent de tout, sur des hauteurs où il n'y a
    place que pour lui, où il demeure seul.
    Longtemps ce mot (Celui qui est) m'a déconcerté : il m'aveuglait par sa lumière ; maintenant, il m'éblouit, mais je ne
    puis pas l'exprimer; il est trop grand pour mes mots ; il les déborde tous et les fait éclater.

    Dom Augustin Guillerand ( chartreux XXème)

    Ecrits spirituels T II Benedette di Priscilla p.257

  • Autre visage de la Trinité

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    Je suis entrain de lire le « commentaire de l’évangile » de Lanza Del Vasto, et je suis sur un passage que je ne peux que vous retransmettre. Il part de la pensée humaine, et l’homme, créé à l’image de la Trinité, donne lieu à un interprétation intéressante qui fonde les trois personnes de la Trinité.

     

    Chapitre IV ; page 68

     

    « À l’intérieur de la pensée, il y a comme un biseau qui la divise subtilement, et cette pensée est donc double dès le commencement, et ne peut pas ne pas être double. Cette dualité n’est pas nécessairement une rupture d’unité car c’est à l’intérieur de l’unité même que cette division se fait. Voilà pourquoi on peut dire que la conscience est un rapport avec soi-même. Comme dans toute surface, si mince qu’elle soit, il y a un avers et un revers, de même la conscience a une face intérieure et une face extérieure. Tout être a un côté non manifesté et un côté manifesté. Soi-même implique cette allée et venue de l’être. Soi est le principe et Même est le retour du principe sur soi-même. Voilà comment tout être est un, et en même temps qu’il est soi-même il est Autre que soi-même, et cet autre est encore lui-même, n’est pas séparé de lui-même. Et tant que cette séparation n’a pas lieu, il y a donc un lien entre l’un et l’autre. Ce lien est le troisième qui unit les deux. »

     

    Je vous laisse « déguster » cette interprétation qui me ravit rien qu’en la relisant.

     

    Amicalement. André.