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  • Le port du niqab ; atteinte à la liberté ?

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    Selon moi, oui. J’ai beau tourner le problème dans tous les sens, j’y trouve toujours une atteinte à la liberté. Essayons de voir le problème sous plusieurs angles.

    • La personne le porte parce qu’on lui a dit de le porter (mari, famille ou autre) : il n’y a pas grand chose à en dire, car la personne est sous contrainte ou influence d’une autre personne. C’est un manque de liberté évident.
    • La personne le porte pour protéger son image : que ce soit par peur des autres ou par manque de confiance en soi, là aussi la personne a à se libérer de ses peurs ou des contraintes qui émanent d’une mauvaise image qu’elle a d’elle-même. Quel que soit notre physique, nous sommes tous aimables. « Notre corps n’est qu’amour devenu matière » nous dit l’ange de Gitta Mallasz. Nous avons à l’assumer tel qu’il est. S’il est difforme ou malade, nous n’avons pas à en avoir honte. Le péché (le notre ou notre héritage humain) a pu le rendre ainsi. Nous avons à nous mettre à son écoute pour le comprendre, l’assumer et vivre en harmonie avec. Nous n’avons pas à le cacher car les autres ne peuvent aimer un tas de chiffons, mais ils peuvent nous aimer tels que nous sommes.
    • La personne le porte par conviction religieuse : c’est là la question la plus ardue. Au nom de la liberté de pensée, doit-on ou pas interdire le port du niqab ? Je dois dire que pour moi, la question se pose un peu dans les mêmes termes que pour les deux premiers points :
      • Premier point, l’on peut penser que Dieu a dit de le porter : cela revient à dire qu’il s’agit d’une obligation, et donc d’une perte de liberté. Cela me fait penser au moment où j’ai reçu l’appel de rentrer en chartreuse. Cela a été pour moi un choix de vie. Je me suis retiré du monde en toute liberté. Le choix des habits à porter (la robe monastique) n’étant là que pour une question pratique et pour éviter un effet de mode, une recherche de plaire. Les femmes portant le niqab auraient-elles la même démarche intérieure ? Je serais heureux qu’elles m’en donnent leur point de vue. Dans l’attente, je soupçonne que c’est pour elle une contrainte et non un choix. D’autant plus que comme ce vêtement couvre de la tête au pieds, il doit être inconfortable au possible !
      • Et second point, ce serait pour se protéger, pour ne pas être abordé par des inconnus : pour moi, une femme libre est capable de dire non, de se faire respecter. Je parle là d’un point de vue Français, bien sûr. Notre société a mis en place des lois qui permettent à tout individu de s’assurer du respect d’autrui. En portant une tenue décente et en fréquentant les lieux publics aux heures habituelles, je ne vois pas quels risques ces femmes encourent. Le port du niqab peut même être considéré par certains comme une provocation, et engendrer de la violence. Cela a un effet inverse du motif initial.

     

    En conclusion, je suis pour la liberté de pensée et la liberté de choix de vie. Néanmoins, je considère que le port du niqab atteste d’une perte de liberté de la personne elle-même, quand bien même elle ne le vivrait pas ainsi. Dans son mode de pensée, elle peut très bien ne pas avoir conscience de cette perte de liberté.

    Interdire le port du niqab dans les lieux publics, c’est inviter ces personnes à retrouver leur état de femmes libres et aimables, telles quelles sont, avec leurs qualités et leurs défauts ; comme nous-même d’ailleurs.

    Amicalement. André.

  • Le chemin du bonheur

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    « Quand Jésus fut amené devant Pilate pour être jugé, celui-ci lui demanda : « Es-tu le roi des Juifs ? » et Jésus répondit simplement : « Tu le dis. » Mais il ajouta : « Mon Royaume n’est pas de ce monde ». Car Jésus n’avait aucune ambition terrestre. Pour lui la véritable royauté était la royauté céleste ; il ne confondait pas non plus la gloire humaine et la gloire divine, et il ne confondait pas non plus les biens temporels et les biens spirituels. C’est ce qui apparaît déjà dans l’épisode où les pharisiens l’interrogent sur l’impôt dû à César ; il se contente de leur répondre : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. »

    Si vous voulez devenir un véritable disciple de Jésus, tâchez aussi de ne pas confondre la terre et le Ciel. Et surtout, gardez-vous de penser qu’un engagement spirituel doit vous apporter des avantages matériels. »

    Omraam Mikhaël Aïvanhov

    J’ai reçu ce texte il y a déjà quelques temps et j’y avais fait une première réponse :

    Pour moi, il y a une correspondance entre les deux domaines. Si tu ne cherches pas une gloire terrestre, cela permet de réaliser ce que l’on a réaliser sans inquiétude, au moment juste et en trouvant la paix. C’est donc que le ciel est connecté au monde présent. Le tout, pour moi est de faire passer le Ciel avant le Terrestre, sans négliger ni l’un ni l’autre. Notre activité s’inscrit dans le Terrestre. Lorsque Jésus a commencé son ministère, après 30 ans, cela a correspondu à un appel de son Père. Auparavant, nous pouvons penser qu’il était simplement un bon menuisier, gagnant sa vie honnêtement. Tant que nous ne sommes pas appelés à une vie « extraordinaire », contentons-nous d’accomplir au mieux notre vie ordinaire, quand bien même ce serait jusqu’à notre décès.

    Aujourd’hui, je voudrais ajouter une remarque par rapport à la dernière phrase : « Et surtout, gardez-vous de penser qu’un engagement spirituel doit vous apporter des avantages matériels. »

    Un engagement spirituel, pour moi, est un engagement à la prière, et à l’attention à Dieu et à son prochain. C’est un engagement demandé à chacun d’entre nous ; seule diffère la forme de cet engagement. Un tel engagement nous rends attentifs à la réalité qui nous entoure. Elle nous rend attentifs à l’acte juste à exécuter à l’instant présent ; et l’acte juste est bien sûr propre à chacun ; il n’y a pas de règle préétablie.

     

    Or, une certitude, notre Créateur a tout mis en place devant nous pour notre bonheur.

     

    À nous de prendre notre propre chemin. C’est là que la prière et notre attention font la différence. Cela nous évite les égarements et nous apporte des avantages certains, mais il est vrai, pas forcément matériels. L’acte juste nous conduit tout simplement au bonheur.

    Avec toute mon amitié. André.