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  • Le Dieu innombrable

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    Ma relation à Dieu est personnelle. Je le sais. Je le sens. Il est là. Il m’aime. Il est présent à chacun de mes actes. Il m’accompagne pas à pas. Toujours près de moi, il m’invite à suivre ses pas d’amour.

    Et pourtant !

    Nous sommes des milliards. Entre les six milliards qui peuplent actuellement la planète et tous ceux qui nous ont déjà précédés, je suis en expectative ! À certains moments, je suis pris de « vertiges ».

    Comment Dieu fait-il pour gérer l’univers jusque dans ses plus infimes détails ?… C’est bien là pour moi un profond mystère !

    Dieu prend tous les visages, toutes les formes. Tout est Dieu. Il habite toute sa création. Il prend tous les visages. Nous ne sommes pas hors de lui…… Et en même temps, je ne suis pas Dieu. Je suis distinct de lui. Je peux le prier. Je peux m’adresser à lui. Je le verrai et verrai comme il me voit. Qu’il me tarde de passer le cap !

    Dans l’attente, je vous (re)mets ci-joint un texte très profond que j’aime beaucoup.

     

    Les sentiments que je voudrais avoir à cette heure (et que j'ai actuellement) : penser que je vais découvrir la Tendresse. Il est impossible que Dieu me déçoive, l'hypothèse seule est énorme ! J'irai à lui, et je lui dirai : "je ne me prévaux de rien, sinon d'avoir cru en votre bonté." C'est bien là en effet ma force, toute ma force, ma seule force. Si cela m'abandonnait, si cette confiance en l'Amour me désertait, tout serait fini, car je n'ai pas le sentiment de valoir, surnaturellement, quoi que ce soit ; et s'il faut être digne du bonheur pour l'avoir, c'est à y renoncer. Mais plus je vais, plus je vois que j'ai raison de me représenter mon Père comme l'indulgence infinie. Et que les maîtres de la vie spirituelle disent ce qu'ils veulent, parlent de justice, d'exigences, de craintes, mon juge à moi, c'est celui qui tous les jours montait sur la tour et regardait à l'horizon si l'enfant prodigue lui revenait. Qui ne voudrait être jugé par lui ?

    Saint Jacques a écrit Celui qui craint n'est pas encore parfait dans l'Amour. Je ne crains pas Dieu, mais c'est moins encore parce que je l'aime que parce que je me sais aimé de lui. Et je n'éprouve pas le besoin de me demander pourquoi mon Père m'aime ; ou ce qu'il aime en moi. Je serais d'ailleurs fort embarrassé pour répondre ; même strictement, dans l'incapacité de répondre. Il m'aime parce qu'il est l'Amour ; et il suffit que j'accepte d'être aimé de lui pour l'être effectivement.

    Mais il faut que je fasse ce geste personnel d'accepter. Cela, c'est la dignité, la beauté même de l'amour qui le veut. L'amour ne s'impose pas, il s'offre. Ô Père, merci de m'aimer ! Et ce n'est pas moi qui vous crierai que je suis indigne ! En tout cas, m'aimer, moi, tel que je suis, voilà qui est digne de vous, digne de l'amour essentiel, digne de l'amour essentiellement gratuit !

    Oh ! cette pensée m'enchante ! Me voilà bien à l'abri des scrupules, de la fausse humilité, décourageante, de la tristesse spirituelle.

    Auguste VALENSIN : DÉCOUVRIR LA TENDRESSE DE DIEU

     

    Je vous embrasse tendrement. André.

  • Notre corps en santé

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    Que faire concrètement pour retrouver la santé de notre corps ?…

    En premier lui apporter quotidiennement une nourriture spirituelle, ne serait-ce que 5 minutes par jour.

    Et quelle est cette nourriture spirituelle ?…

    C’est accéder au rien. C’est arrêter toute activité durant au moins 5 minutes. Cela parait simple et en fait cela ne l’est pas. S’asseoir, arrêter de bouger, voir ses pensées sans s’y arrêter et écouter son intérieur, ce n’est pas naturel au départ.

    C’est ce que j’ai appelé « Prière » (cf le Forum en 2014). Dans les faits, une véritable prière n’est pas une suite de mots. C’est bien au contraire une absence de mots pour se laisser habiter par le Silence. Quelle paix dans ces moments. Lorsque le Silence nous habite, nous pouvons goûter à la Vie, à l’Être. Ces moments sont précieux et nous en avons besoin pour persévérer. Si nous prenons ce temps de rien, nous aurons toujours ce dont nous avons besoin. L’Être pourvoit selon notre besoin. C’est là ce que j’appelle notre nourriture spirituelle.

    En faisant cet exercice, immanquablement notre corps nous « parlera ». J’ai mis le mot entre parenthèses car ce n’est pas une parole vocale, mais ce sont des intuitions, des ressentis, des douleurs petites ou grandes, des moments de conforts ou d’inconforts qui ont toutes leurs significations. Ces petites indications nous « disent » les besoins de notre corps. À nous de les entendre.

    Et en prenant l’habitude de les écouter, nous les entendrons de plus en plus, même lorsque nous aurons quittés le moment spécifique de « prière ». C’est être à l’écoute de notre intériorité. Être à l’écoute de notre intériorité, c’est être en prière. C’est là la prière continuelle dont parle St Paul et tous les saints. La prière continuelle n’est pas quelque chose d’abstrait, non, c’est concrètement être présent à l’instant présent. C’est tellement simple, et pourtant si difficile si nous ne prenons pas la décision de s’arrêter un moment par jour.

    La santé est à ce prix. Un prix bien modeste et à la portée de toutes les bourses, puisque financièrement cela ne coûte rien.

    S’arrêter. Être présent. Se laisser remplir du Rien. La Vie est là, en nous.

    Écouter et reconnaitre le Bien qui nous est indiqué. Appliquer ce Bien et être heureux, pleinement heureux.

    Dieu nous aime et moi aussi.