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  • Suivre le chemin de l'Esprit d'Amour

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    Les mois passent à grande vitesse !! C'est du moins l'impression que j'en ai. Déjà un an que ma vie a pris une autre orientation. Il y a un an, j'ai pris la décision d'assumer pleinement mes choix, sous le regard de Dieu, et par Lui avec Lui et en Lui, pleinement uni à Sa volonté. Tous les jours, à tout instant, vérifier en moi-même si je suis bien sur le chemin qu'Il a rêvé pour moi.

    Et ça marche !! J'ai passé une année de bonheurs. Tout m'a réussi. Cela n'a pas évité les difficultés, bien sûr, mais toujours, il y a eu le plaisir de marcher avec Dieu. Chaque jour, cela n'a été que du bonheur………… Et pourtant, par contre, là, dernièrement, je me suis frotté à l'orgueil.

    Suivre les indications de Dieu m'oblige à naviguer à vue. Je ne sais pas quel sera le chemin pour l'instant d'après. Dernièrement, donc, j'ai fait l'expérience de faire à nouveau ma propre volonté, et non plus ce qu'Il me suggérait. Je faisait un exercice de répondre aux intuitions de mon corps, et, subitement, je me suis rendu compte que je n'étais plus dans l'écoute de mon corps, mais dans l'écoute de mes réflexions, de mes vains calculs. L'orgueil avait pris les commandes de mes actes !

    Aïe, aïe, !! Rien de grave bien sûr, puisqu'au moment où je m'en suis rendu compte, j'ai pu me corriger. Mais plusieurs fois ces jours-ci, je suis retombé dans ce travers ! J'en viens à me dire que j'ai vécu une année de grâces. Et comment retrouver cet état de grâces ?…

    La réponse est simple : en LUI faisant confiance.

    Comme je l'ai souvent dit : Dieu ne veut que notre bonheur. L'écouter, c'est vouloir le bonheur de tous et de moi-même par la même occasion. Pour moi, c'est souvent l'inquiétude qui me tire hors de moi-même. Je me rends compte que je ne suis plus dans l'écoute de mon intériorité, lorsque je me soucie d'hier, de demain, de mes capacités ou de mes incapacités, du temps qui passe, de ce que j'ai fait ou pas fait, ou aurait pu faire, des mille petits tracas qui me viennent à la réflexion……

    Puis, je rentre en moi-même pour me rendre compte de l'inanité de ces spéculations. Dieu m'aime ; ai-je fait de mon mieux ? ; que la réponse soit oui ou non, ce qui importe maintenant c'est que l'acte présent réponde à ce que Dieu attend de moi. C'est le meilleur acte que je puisse poser maintenant. Toutes les sagesses nous disent de vivre pleinement l'acte présent. Et toutes les sagesses ont raison sur ce point. L'acte présent est le seul espace qui nous est offert pour agir sur le monde.

    Je nous souhaite alors que nous soyons pleinement conscient de chacun de nos actes, pleinement en accord avec notre intériorité profonde, là où l'Esprit nous souffle comment aimer……

    Fraternellement avec vous. André.

  • Réflexions sur la souffrance

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    Chers amis de confiance partage ; Dieu nous aime,

    souffrances du christ // souffrance des enfants qui meurent // pourquoi Jésus devait-il mourir…
    Guy Gilbert n'a pas de réponse à la souffrance ; il se tient devant la croix………

    Et aujourd'hui, je souhaite approfondir cette question de la souffrance. Je me rends compte que c'est un des sujets qui nous éloigne de Dieu, et surtout qui nous rend difficile d'entendre parler d'un Dieu d'Amour. Comment un Dieu d'Amour qui a tout créé peut-il laisser des enfants mourir. Comment peut-il "mettre au monde" des hommes et des femmes, alors qu'il sait très bien qu'ils vont souffrir avant de mourir un jour ?…

    C'est bien beau de savoir que Jésus est mort sur une croix ; cela n'empêche pas MA souffrance… ni celle des autres d'ailleurs… De là le raccourci de certains disant que Dieu a créé la souffrance pour nous enseigner ou pour nous ramener dans le droit chemin, il n'y a plus qu'un pas.

    ET NON !!… DIEU NE VEUT PAS LA SOUFFRANCE !!… PAS PLUS QUE CELLE DE SON FILS.

    Alors, pourquoi la souffrance ?… J'avoue que cette question m'a profondément taraudé lorsque j'étais en Chartreuse, sans pouvoir y trouver une réponse. Surtout lorsque l'on dit que Jésus a souffert pour nous. S'il a souffert pour nous, pourquoi devons nous encore souffrir ?… Si Dieu est tout puissant, pourquoi ne peut-il nous éviter la souffrance ?…

    …Et j'ai continué à souffrir durant plus de 20 ans…… Mais j'ai trouvé finalement une réponse que je veux vous soumettre. Dites-moi ce que vous en pensez.

    La réponse que j'ai trouvée : la souffrance vient de l'homme.

    Par le péché, l'adam s'est coupé de l'intimité avec Dieu "… je me suis caché…" Gn 3,10. Je pense que, en Dieu, il n'y a pas de souffrance. Si nous renouons notre intimité avec Dieu, nous sortons du cycle de la souffrance. Je sais que je vais en choquer certains, mais je pense que Dieu ne souffre pas. Alors, Dieu a pris chair pour porter nos souffrance. Jésus a réellement souffert. En Jésus, Dieu a souffert. S'il n'avait pas pris chair, Dieu n'aurait pas souffert. Mais son amour pour l'homme est tel, qu'il ne peut pas rester indifférent à notre souffrance…… Il a pris chair…… En portant nos souffrance, il a assumé la révolte qui sourde en nous lorsque nous souffrons. Il a présenté cette souffrance à son Père, et il a obtenu le pardon de nos péchés.

    Celui qui vit en Dieu ne souffre plus. En fait toute la difficulté réside à se détourner du péché pour ne faire QUE la volonté de Dieu. Il n'y a alors plus que bonheur. Ce n'est certes pas toujours agréable ou confortable de faire la volonté de Dieu, mais assurément, cela évite toute souffrance si nous arrivons à faire sa volonté et à lui faire confiance. Dieu ne veut que notre bonheur. Faire sa volonté, c'est vouloir notre bonheur ; summum de la liberté, puisque nous aspirons tous au bonheur.

    Sortir de la souffrance nécessite de se réconcilier avec Dieu. Comment ?… En se réconciliant avec sa famille, avec ses amis, avec ses voisins, avec tous les hommes, quoi qu'ils aient fait, et surtout avec soi-même. Arrêtons de juger, de nous juger. Dieu nous aime ; nous aussi, aimons. Pas seulement du bout des lèvres, mais en vérité. Faire SA volonté, c'est aimer. Ne jugeons pas le voisins pour savoir s'il fait la volonté du Père ou pas. En toute simplicité, aimons et efforçons-nous à aimer comme LUI nous aime.

    Je vous embrasse toutes et tous en Jésus. André.