UA-11545158-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Le sens profond de la création

    Imprimer

    Bonjour à toutes et tous,

    Ce mois, je m'interroge sur l'implication des personnes par rapport à une recherche spirituelle...

    J'ai lu dernièrement un livre de Christian Bobin "Ressusciter" chez folio dont j'extrais quelques passages :
    - P 39 - "Il n'y a pas de plus grand malheur sur cette terre que de n'y trouver personne à qui parler, et nos bavardages, loin de remédier à ce silence, ne font la plupart du temps que l'alourdir."
    - p 60 - "J'ai trouvé Dieu dans les flaques d'eau, dans le parfum du chèvrefeuille, dans la pureté de certains livres et même chez les athées. Je ne l'ai presque jamais trouvé chez ceux dont le métier est d'en parler."
    - p 86 - "Si nous ne respirons plus dans le ciel, alors nous suffoquons dans le néant : c'est aussi simple et net."
    - p 89 - "Dieu est plus facile à tuer qu'un moineau et son coeur plus aisé à déchirer qu'une feuille de papier - même les enfants le savent."
    - p 95 - "La vérité est sur la terre comme un miroir brisé dont chaque éclat reflète la totalité du ciel."
    - p 138 - "Il n'y a pas d'autre consolation que la vérité."
    et enfin - p 148 - "J'ai enlevé beaucoup de choses inutiles de ma vie et Dieu s'est rapproché pour voir ce qui se passait."

    Ce livre a été pour moi une source d'eau fraîche ! Un vrai bonheur !...

    Et j'ai pris ces passages pour souligner combien je me retrouve un peu dans ces propos. Par exemple p 39 cité ci-dessus me fait penser au pourquoi de la création de confiance-partage. Je me suis rendu compte qu'il est vraiment très difficile de parler face à face de nos convictions intimes. Il faut vraiment une profonde relation de confiance entre les personnes, et beaucoup de délicatesses pour pouvoir confronter nos idées sur notre propre vérité. Ainsi, il est assez rare de pouvoir échanger sur Dieu et le sens de la vie. Bien souvent nous nous cantonnons aux "choses" concrètes, au matériel... et au bavardage. Pourtant, loin de moi l'idée qu'il faut balayer les bavardages et le concret. Nous en avons besoin et nous devons nous y intéresser. Mais qu'il est bon de temps en temps de prendre de la hauteur, de prendre du recul, et de considérer la création dans son ensemble pour y dénicher La Vérité. Qu'il est reposant de rencontrer un vivant, un vrai, qui ne s'arrête pas au vu, touché, entendu de nos cinq sens, mais qui cultive leur sixième sens intérieur. Dieu est là, bien vivant. Et le monde entier en est le reflet, à condition de laisser se purifier notre regard du coeur.

    Stop ! Allons à l'essentiel ! Notre vie en dépend ! Jésus est venu pour que nous ayons la vie, et que nous l'ayons en abondance... Il n'y a de vraie consolation que celle de la vérité. Plus nous nous en approchons, et plus grandit notre jubilation. Tout prend sens ; tout a un sens ; le hasard n'existe pas ; il n'y a que providence, mais notre vue est encombrée de tous nos à priori et nous ne la voyons pas, nous ne la comprenons pas.

    En enlevant les choses inutiles de notre vie et nos à priori, nous pouvons boire à la source de l'eau de la vie.

    Dieu nous aime et je vous adresse toute mon amitié. André.

  • Entre absence de contact et s'imposer

    Imprimer

    Entre absence de contact et s’imposer… C’est une question qui me préoccupe depuis quelques semaines.

     

    Je pense que Dieu a envoyé son Fils, Jésus, pour nous attirer à lui, tout en respectant notre liberté. Dieu ne n’impose pas. Ceux qui veulent ne voir en Jésus qu’un homme ordinaire, ne verrons que cela, mais seront attirés à chercher un peu plus avant le pourquoi du comportement de cet homme qui s’est comporté… pas comme un homme ordinaire. Dieu établi le contact discrètement, il nous interpelle, mais ne s’impose pas. Et souvent nous souhaiterions qu’il soit un peu plus intrusif. Mais lui, sait que le choix de l’amour ne peut être que libre.

     

    Ce n’est pas pour rien que certains disent de lui qu’il est le grand absent. Ils ne le voient pas, alors qu’il est présent tout au long de nos journées, 24 heures sur 24.

     

    Dans ce même ordre d’idée, je suis souvent partagé entre rester à distance ou aborder les autres. Je trouve qu’il est très délicat de trouver la bonne distance. Pour l’instant, il m’est plutôt difficile d’aborder les autres. Je suis distant. Ma femme s’en plaint d’ailleurs régulièrement, à juste titre. J’ose difficilement d’aller vers les autres. Pour moi, ce n’est pas naturel.

     

    Encore l’autre jour, un ami se disait interpellé par le comportement d’une personne mangeant à côté de lui. Il ne savait comment réagir. Or, si je suis interpellé, c’est que j’ai probablement quelque chose à comprendre ou à faire. Quelle attitude adopter ?… Et aujourd’hui, en y réfléchissant, la seule véritable attitude est la prière. Entrer en soi-même. S’adresser à Dieu en toute humilité. «Seigneur Jésus Christ, aie pitié de moi». Et se poser la question : «Mon Dieu, pourquoi cette interpellation ?».

     

    Accueillir la réponse qui naît avant la fin de la question, sans y apporter notre propre réflexion. C’est la bonne. En cas de doute, refaire la prière. La réponse ne peut qu’être la même, mais nous sommes parfois un peu dur d’oreille. ;-)

     

    Amicalement. André.