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Je publie cette note pour vous faire part de ma joie de découvrir le magnifique commentaire qui a été mis sur la note précédente.
Je vous invite à cliquer sur les commentaires pour l'afficher et lire le sublissime testament de notre frère François d'Assise.
Puisse ce testament vous ouvrir le cœur à l'Amour de notre Créateur.
Je vous embrasse. André.
Pour faire suite au sujet lancé le 20 avril dernier...
J'aime bien cette idée selon laquelle Acédie et Agapé viendraient tous deux d'en haut, selon laquelle il ne pourrait se concevoir un Amour indemne de souffrance dans ce monde.
Nous ne connaissons pas encore l'Amour pur de Dieu, cette communion totale et totalement confiante. Dès que nous aimons, de suite, se glisse le doute, l'acédie qui est alors comme un remède à ne pas oublier notre condition humaine, notre condition d'hommes pécheurs. Et c'est là que j'y vois la marque de l'Amour.
Si nous oublions notre condition de pécheurs, nous pourrions nous prendre pour Dieu, croire que nous sommes capables de nous hisser jusqu'à la condition Divine. Or, non. Dieu peut nous y faire accéder. Par la grâce, nous pouvons recevoir notre Salut de Jésus et le faire se répandre par toute la terre. Mais, aussi gratifiant que puisse être l'Amour, il ne nous faut pas oublier que nous sommes pécheurs. Non pas pour être rabaissés devant la toute Puissance de Dieu (Il nous veut grands !), mais pour que la Puissance de Son Amour en Jésus-Christ puisse produire pleinement son effet de Salut.
Nous sommes pécheurs ET nous sommes sauvés. Nous retrouvons les deux pôles, Acédie et Agapé.
Et comme dirait Saint Paul : des deux, l'Agapé est le plus grand, car lui seul subsistera dans l'éternité.