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chair et esprit 3

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Dans un texte qui m'a été adressé, Jean-Paul II va aussi dans le sens de la plus haute reconnaissance de notre corps :

"Si matériel qu'il soit, le corps n'est pas un objet : il est d'abord quelqu'un, le corps est une parole, un langage. Quelle merveille et quel signe en même temps ! Ayez un très grand respect de votre corps et du corps des autres ! Que votre corps soit au service de votre moi profond. Que vos gestes, vos regards soient toujours le reflet de votre âme.

Adoration du corps ? Non, jamais !

Mépris du corps ? Pas davantage !

Maîtrise du corps ? Oui !

Transfiguration du corps ? Plus encore !"

 

Je trouve ce texte profond, mais un mot me gène : "Maîtrise"

Si le corps est une parole ; il n'y a pas lieu de la maîtriser, mais bien plutôt de l'écouter...

 

Écoute du corps ? Oui !

Commentaires

  • Quand j'entends maîtrise, je comprends plus mater son corps que l'éduquer à mieux nous servir.
    A mon avis le corps ne ment pas. Il donne toujours une réponse juste aux stimulations intérieures et extérieures, à moin d'être handicapé, dépourvu d'une partie de sa constitution, et même là.
    Si donc on désire que notre corps n'ait pas de réaction déplaisante, il convient donc de le connaître, d'être à son écoute, de ne pas lui demander l'impossible et aussi de travailler sur ses pensées, qu'en sorte elles ne contiennent plus d'idées de méchanceté, de vengeance, d'égoïsme,... envers les autres et aussi envers soi (on n'a pas à se punir d'une erreur, mais plutôt à s'exercer à ne plus en faire et réparer les dégats qu'on a pu causer), pour arriver à l'amour réciproque, l'harmonie, la beauté... et le corps suit et n'aura bientôt plus que des cicatrices qui sont des témoignages mais ne sont pas douloureuses.
    Par exemple, on sait maintenant qu'une personne qui s'empêche de pleurer à la suite d'une souffrance, gardera cette souffrance incrustée en elle tout le reste de sa vie, alors que pleurer l'aurait libérée et permis de faire le point sur cette souffrance, même si c'est très douloureux sur le moment.

  • ça ne m'étonne plus de Jean-Paul II quand il parle de maîtrise du corps. Je viens d'apprendre à la radio RCF qu'il lui arrivait de jeûner, de dormir à même le sol et même à s'infliger des mortifications corporelles.
    Ce n'est vraiment pas mon truc. Normal de jeûner si on a trop mangé, normal quand on manque de nourriture, mais refuser celle-ci quand elle est à notre disposition, je ne vois vraiment pas comment cela peut servir le Seigneur. Et tout pareil.

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