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  • Les paradoxes du pardon

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    J'ai reçu dernièrement le résumé sur un livre ci-après :

    « Les paradoxes du pardon » de Nicole FABRE, ed. Albin Michel :
    Nommer sa faute permet d’émerger d’une culpabilité maladive pour arriver à la conscience de sa responsabilité dans ses choix. La culpabilité est le rappel que nous appartenons à une société donnée dotée d’une morale.
                   Pour demander pardon, il faut avoir conscience de sa faute, et le dire. Seul l’intéressé est requis pour pardonner. Pour pardonner, il faut oser faire reproche, dire peine ou colère, garder mémoire de ce qui fut. Il est d’impardonnables blessures, là où le blessé s’accroche à son refus. Il est nécessaire de changer pour demeurer vivant.
                   Mais il existe aussi des fautes d’une telle inhumanité qu’elles sont imprescriptibles, d’où surgit le paradoxe de Derida « Le pardon n’a de sens que face à l’impardonnable. » Qui nous entraîne en un lieu où la seule réalité qui fait sens est celle de la dignité de l’homme et nous ouvre à la spiritualité.

    Je le partage avec vous car il m'a paru intéressant. L'impardonnable a été atteint en rejettant notre faute sur Dieu lui-même. Il nous a prévenu de ne pas manger du fruit de l'arbre, et pourtant, au lieu de se reconnaître responsable de notre faute, nous avons préféré rejeter la faute sur les autres ; l'homme sur la femme, la femme sur le serpent...

    Assumons nos fautes, reconnaissons nos offenses, non seulement envers Dieu, mais aussi envers nos frères. L'immense dignité de l'homme et l'infinie pureté de notre Créateur font que nos manquement ont une portée que l'on peut qualifier d'imprescriptible... et pourtant le pardon est encore et toujours possible.

    L'Amour est pardon nous dit Paul. Et Dieu nous aime !.......

  • Laisser passage à l'Amour

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    Je voudrais partager avec vous un texte de Simone Weil : Attente de Dieu.

    Nous sommes canaux par lesquels Dieu se répand dans le monde. Pour cela il faut puiser à la source (s'arrêter, prier, méditer, etc...), se laisser remplir (attendre en silence...), et seulement alors, déborder vers ceux qui ont soif.