UA-11545158-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • L'enfer de satan

    Imprimer

    Bonjour à toutes et tous,

    Dans le groupe de réflexion de la semaine dernière, nous avons à nouveau abordé la question du "mal" que certains opposent au "bien". Je n'adhère pas à cette conception "bien/mal", comme si ces deux concepts étaient en opposition.

    Tout dernièrement, j'ai participé à une séance d'art-thérapie. Pour ma part, je suis parti sur le sujet de s'accoucher, de se réaliser, de devenir soi-même. C'est ce que j'ai vécu il y a maintenant un peu plus d'un an. Et je pense que c'est ce que nous avons à faire tous. Nous avons à devenir vraiment nous-même, à quitter toutes nos peurs pour prendre résolument la voie de l'amour, cette voie qui n'est que liberté en compagnie de notre Papa des cieux. Dans le cadre de cet atelier d'art-thérapie, nous avons eu à façonner un morceau de terre selon notre convenance, en lien avec notre propre thème. Mon inconscient m'a alors conduit à façonner un serpent… et à lui écraser la tête……

    Je peux l'interpréter de deux manières :
    - Si ce serpent représente quelqu'un ou une entité, celle-ci est morte ; définitivement morte. Je n'ai rien à en récupérer, et elle a d'ailleurs fini à la poubelle, en enfer. L'enfer est habité.
    - Si ce serpent représente nos pensées dévoyées, nos peurs (les miennes et partant de là, celles de l'humanité), elles sont aussi mortes et rien n'en subsiste, mais l'enfer n'est pas habité pour autant.

    La distinction est minime mais importante.

    Dans ma pensée d'aujourd'hui, j'opte pour les deux hypothèses. Le diable, le satan ou le malin (peu importe le nom qu'on lui attribue), est semble-t-il perdu ; il a fait le mauvais choix. Il n'est pas mauvais en lui-même car il faudrait alors admettre que Dieu ait créé un être mauvais, et où serait l'amour dans une telle création ??… Mais, pour moi, c'est un être qui a cru pouvoir détourner la création à son propre profit. Son but dévoyé est de nous attirer à l'adorer comme un dieu, à le reconnaître comme étant le premier des êtres de la création. Pour lui, alors tous le moyens sont bons, et il commence par Adam et Eve en leur susurrant que Dieu (son seul vrai rival) n'est pas si bon puisqu'il leur interdit de manger de l'arbre de la connaissance. Nous détourner de Dieu, voilà son but premier pour nous amener à n'adorer que lui. Il finit en enfer.

    En deuxième hypothèse, nos pensées dévoyées et nos peurs sont effectivement appelées à disparaitre.

    Il n'y a dons pas d'opposition "bien/mal", mais seulement du bien qui est détourné, qui manque sa cible. Et nous accusons Dieu de tous nos maux !!

    C'est bien injuste. Dieu ne crée que du bien. S'il interdit à Adam et Eve de manger certains fruits, c'est tout simplement parce que ce n'est pas bon pour l'instant ; nous avons à apprendre de cet interdit ! Et au lieu de cela nous mangeons. Nous offensons Dieu. Nous lui prêtons des intentions mauvaises. Nous ne lui faisons pas confiance.

    Pour retrouver notre union à notre créateur, nous avons donc à renouer cette confiance. Dieu ne nous veut QUE du bien, à tous et à chacun. Quittons nos peurs pour nous attacher à SA volonté. Dieu ne nous oblige JAMAIS à faire SA volonté, d'où notre entière liberté, mais seule SA volonté est parfaitement et totalement bonne. Il n'y peut rien ; il nous aime, et donc veut notre bonheur.

    Le suivre, c'est donc renouer avec le bonheur tous les jours de sa vie.

    Bises à vous. André.

  • Croire en Dieu

    Imprimer

    Ci-après, je vous cite un extrait d'un texte qui m'a été transmis avec le lien du site. Les partisan de la croyance en l'inexistence de Dieu ne peuvent que rejeter de tels témoignages. Dieu existe et nous en avons des preuves par les témoignages des hommes ayant eu contact avec LUI de diverses manières.

     

     

    Phytospiritualité

     

    dimanche 6 septembre 2015

    Au sommet du Hoggar avec Eric-Emmanuel Schmitt

    À l’âge de 28 ans, cet auteur à la renommée internationale a vécu une conversion fulgurante. Passé sa Nuit de feu, titre de son nouvel ouvrage (Albin Michel), sa philosophie de l’absurde s’est métamorphosée en une confiance dans le mystère, comme promesse de sens.

     

    Je suis perdu au milieu du désert, sans eau ni vivres. Dans une exaltation joyeuse, je viens de dévaler le mont Tahat, plus haut sommet du Hoggar, perdant au passage tout mon groupe. La nuit tombe et avec elle le froid. Le vent se lève et avec lui la peur d’avoir peur. Je me creuse un lit dans le sable, ensevelissant mon corps désormais figé dans la torpeur. Combien de temps tiendrai-je ?

     

     Au bout de quelques minutes, je sens mon corps se diviser en deux. L’un reste à terre, l’autre s’élève dans les airs. À la sensation de démembrement, s’ajoute celle d’un allongement infini. Je suis aussi grand que le désert, ne fais qu’un avec l’univers. Je m’approche d’une Force fondamentale et me fonds en elle. Totalité. Plus de temps, plus d’espace. Béatitude. Paix. Lumière. Tout a un sens. Tout est justifié. J’entre dans un Feu. L’éternité dure toute la nuit. De retour dans mon enveloppe charnelle, je tente de trouver des mots. Cette Force n’a pas décliné son identité. Tout allait au-delà du langage, du concept. Dieu ? Oui, Dieu, puisque c’est ainsi que l’appellent les hommes. Quoi qu’il se passe désormais, je suis habité par la confiance et la joie. Que je meure ou vive, cela sera en tant que croyant.

     

    Le site :

    http://spinescent.blogspot.fr/2015/09/a-lage-de-28-ans-cet-auteur-la-renommee.html