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Vie (30/04/2021)

La nuit du 23 avril j'ai repensé au décès de Ebru Timtik. Je vous joins l'article :

Ebru Timtik.pdf

Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais affiché sa photo sur mon bureau depuis une quinzaine de jours (un envoi d'Amnesty international) et son décès me touche beaucoup. J'espère bien que son combat n'aura pas été vain…

J'ai du mal à me souvenir de mes rêves, mais ce sujet me perturbe et cette nuit dans mon rêve, il s'est associé au suicide.

As-t-on le droit de faire une grève de la faim jusqu'au décès ?… Cela m'a réveillé…

S'il n'y a plus que ce moyen pour se faire entendre. Si notre cri de souffrance est tel qu'il nous brûle de l'intérieur. Si nous, pauvres hommes, nous hurlons de douleur. Je le comprend. J'ai aussi parfois cette douleur qui me prend au tripes. (Il est courant de dire que notre ventre est notre deuxième cerveau). Faut-il alors faire une grève de la faim ?… Et ce, peut-être jusqu'à en mourir ?…

Je m'interroge ; n'est-ce pas attenter à sa vie ?…

Si sa grève a causé sa mort, c'est que nous n'avons pas réagi assez vite. C'est que nous n'avons pas entendu sa trop grande souffrance et n'avons pas agi. C'est à cause de nous qu'elle est morte… Nous sommes homicides ! Et dans ce cas, c'est alors un martyre qu'elle a subi.

Je vous propose de revoir deux notes que j'avais écrites il y a quelques temps sur un sujet proche :

- superlatifs-de-la-vie et responsabilite-face-a-la-vie

Notre corps est temple de l'Esprit, de Dieu. Il est impératif que nous en prenions soin. Mais ce corps, à cause de nos fautes, est en souffrance. Si Ebru a entamé une grève jusqu'à la mort, c'est que nous l'avons laissée mourir.

Quel drame ! Je ne sais pas ce que je ferais en de telles circonstances. Je ne veux pas provoquer ma mort. Et pourtant, il est des combats à mener jusqu'au péril de sa vie.

Je prie pour nous…

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